UNE MAISON,
ANNONCES.
NOUVELLES DIVERSES.
ÉTAT-CIVIL DE LA VILLE D'YPRES
IB31EIMI P^1TK0H®iKin^L.
FONDS D'HERITAGE ET JARDIN,
A WARNÊTON EN VILLE
A VENDRE
verte aux négociations, que le dernier mot u est
pas dit.
A l'heure qu'il est, on se piéncutipe beaucoup
de l'Autriche, dans la prévision de la contintirtiton
et de l'extension de la guene. D'après le Times
et d'autres journaux, il ne faudrait fias douter un
seul instant que l'Autriche ne remplît tous les
engagements qu'elle a contractés par le traité du
3 décembre. f<-
Nous voulons le croire Mais ce dont nous
sommes persuadés en même temps, ajouté le Jour
nal de Bruxelles, c'est que le gouvernement
impérial fera tout ce qu'il peut pour éviter de
prendre part une guerre dont le poids retombe
rait particulièrement sur lui.
Autre chose: La Prusse et le général Wedell
remontent flot. Le Journal des Débals annonce
que la Cour de Berlin n'a pas rompu avec les
puissances occidentales, que la mission du général
"Wedell o'est pas terminée (elle dure longtemps!),
et que les événements postérieurs décideront si et
quand les négociations seront reprises.
Posl-Sc Des nouvelles de Vienne portent qu'à
la suite de dépêches reçues de Paris et de Saint-
Pétersbourg, une quatorzième Conférence a eu
lieu jeudi après-midi.
Le sieur Berthe Léon, caporal au ir)1" de ligne,
devant Sébastopol, vient d'écrire sa famille, une
nouvelle lettre que nous nous empressons de re
produire.
Sébastopol, 11 avril i855.
Mes chers Oncle et Taute,
Je m'empresse de vous écrire cette lettre pour
ni'informer de l'état de votre sauté. Quant la
mienne, elle est toujours on ne peut mieux. Pen
dant que je vous écris, nous bombardons la place,
en attendant qu'il nous soit permis de monter
l'assaut. Quelques officiers prétendent que l'as
saut est impossible. D'autres prétendaient y monter
après vingt-quatre heures de bombardement. On
voit que ces Messieurs se sont fait illusion, puisque
nous eri sommes au troisième jour du bombarde
ment. Il y en a qui nous disent que 6 jours après
l'ouverture du feu, l'assaut sera donné. Des hom
mes de bonne volonté, sont choisis pour mener
bonne fin cette grande entreprise. Depuis ma der
nière lettre, les Russes ont fait plusieurs sorties,
qui toutes ont été victorieusement repoussées, et
qui leur ont coûté bien du monde. Les Russes sont
de bons soldats. Lés coups de bâton lenr sont fami
liers, aussi est-ce de la sorte qu'on les mène au
feu. Nous sommes mangés par la vermine. Nous
sommes cependant un peu mieux qu'auparavant.
Le beau temps a succédé aux rigueurs de l'hiver.
A ma prochaine lettre je vous décrirai comment
les affaires se sont passées. On parle ici de la mort
de l'Empereur Nicolas. Je ne sais, si je dois y
ajouter foi. Au moment de fermer ma lettre on
appelle au travail. Adieu je vous embrasse de
tout mon cœur et suis pour la vie votre attaché et
dévoué neveu.
BERTHE LÉON,
caporal au igm* de ligne,
devant Sébastopol.
Dans la nuit de mardi, 5 hectolitres de froment
et de farine ont été volés au préjudice de J.-B.
Menu, Zandvoorde.
Oo écrit de Courtrai, 26 avril
Aujourd'hui dans la matinée, environ deux
cents émigrés, venant d'Allemagne, ont passé par
notre station, pour aller s'embarquer Calais,
pour l'Amérique.
On écrit de Gand, 25 avril
Aux noms des prélats qui viendront assister la
fête religieuse du 20 mai, il faut joindre ceux de
Mgr. Van Hooydonck, êqne de Bréda, et de son
coaifjiitettr, Mgr. Van Genck, étèque d'Adras in
parlibus, qui, avec Mgr. l'archevêque d'Utrecht,
représenteront l'épiscopat de Hollande; Mgr.
Paiisis, évêque d'Arras; Mgr. Malou, évêque de
Bruges; Mgr. Labis, évêque de Tournay; Mgr.
Gouella, archevêque de Néo Césaiée, nonce du
Saint-Siège apostolique; ce qui porte douze le
nombre des éiêqiies attendus dans nos murs.
Ou a hissé Orléans la statue de Jeanne
d'Arc sur son piédestal. Cette statue se compose
de trois blocs, le cheval, l'héroïue et la queue du
cheval.
On pourra se faire une idée des dimensions du
cheval, quand nous dirons que trois hommes sont
descendus dans l'intérieur de ce cheval pour y at
tacher les crochets et les cordes destinés le hisser.
Le Pape, eu reconnaissance du présent que
lui a fait la Reine Isabelle II de la précieuse tiare
(de la valeur d'euviron 2 millions de réaux), lui a
envoyé le corps de saint Félix, martyr. L'arche-
veque de Tolède était porteur de cette relique, qui
a été déposée solennellement le i5, dans la cha
pelle du palais d'Aranjuez.
On assure que Iarrêté royal qui doit
modifier Cuniforme du corps du génie ne tar
dera pas paraître. La tenue serait peu de
Chose près celle du régiment des grenadiers,
c'est dire que le génie conserverait les èpau-
letles, mais avec cette différence que la coiffure
serait le shako et que les officiers porteraient le
collet de velours noir avec les attributs de
Carme.
Le 2" bataillon du 11 'de ligne actuelle
ment en garnison Tournai, partira le 4 mai
pour le camp de Beverloo.
Un garçon de magasin de Bruxelles
vient d'être arrêté sous la prévention d'émis
sion de fausse monnaie. On a saisi entre ses
mains une pièce de 5 Jrancs l'effigie de
Louis Philippe, de i843. Il a été mis la
disposition de M. le procureur du Roi.
On écrit de Memel, 19 avril: Les deux
ouvriers briqueliers, sauvés du bateau va
peur qui a sombré Suderhaken sont les
nommés Foulon et Degge, de Liège. Avant-
hier ils se trouvaient encore tout étourdis et
pour tout renseignement ils avaient pu faire
connaître seulement que le bateau était parti de
Dantzig le 16, de bonne heure, en destination
de Memel. Ils ignorent le nom du capitaine et
s'il y avait bord d'autres passagers que les
briqueliers, dont une partie venaient de Liège
et les autres de Haltingen. Les personnes ci bord
étaient au nombre de 90 100. L'équipage se
composait de 7 ou 8 hommes. Foulon a perdu
sa femme et son enjant, et Degge sa sœur.
DANEMARK..
On écrit de Copenhague
Malgré la rigueur de cet hiver, il n'y a
pas eu celle année de communication de la
Suède ta Finlande, par la glace. Les hivers
où s'établissent ces communications sont, du
reste, rares. En io48, on a pu traverser la mer
pied de Nowgorod au Danemark. En 1292,
la Baltique et le Catlegat étaient presque pris
d'un bout l'autre, de sorte que le voyage se
faisait par glace de Chrisliana au Sutland;
c'est, du reste, le seul exemple qu'on en con
naisse. Un des hivers les plus rigoureux connus
est celui de i322, quand un véritable service
de poste avec des relais et des auberges pour la
commodité des voyageurs, s'établit sur la glace
entre CopenhagueStockholm Kœnigsberg
Memel et Lubeck. En i425, 1507 et i545,
des chariots chargés traversèrent de Mecklem-
bourg au Danemark. C'est en 1857-1658 que
le Roi Charles X de Suède opéra son mémo
rable passage du Bell avec toute son armée.
En 1459,on traversa sur la Baltique de Stock
holm Revel et de Memel Carlscronacha
cune de ces distances est de plus de 4oo mil
les.
NAISSANCES.
Du sexe masculin, 7 1
Du sexe féminin, 7
MARIAGES.
1. Lannoy, Charles-Léopold, âgé de 56 ans, mé
decin, et Dindorff, Virginie, âgée de 44 ans,
rentière.
2. Wery, Auguste-Joseph, âgé de 54 ans, tail
leur de pierres, et Vanuxem, Marie, âgée de
3i ans, sans profession.
5. Royon, Théodore-Marie-Joseph, âgé de 3i
ans, constructeur de navires, et Lameere, Ad-
line-Amélie-Virginie, âgée de 19 ans, sans
profession.
DÉCÈS.
1. Verlez, Marie-Geneviève, âgée de 76 ans, den-
lière, veuve d'Amand Ponfort, rue des Chiens.
2. Sitnoeo, Joséphine, âgée de 77 ans, sans pro
fession, veuve de François Baelde, rue de l'É
toile.
3. Verhaeghe, Sophie, âgée de 29 ans, dentellière,
épouse de Joseph Louwyck, Marché aux Bêtes.
4. Dethoor, Natalie, âgée de 3o ans, dentellière,
épouse d'Henri Derous, rue de Menin.
5. Spickerelle, Marie, âgée de 56 ans, journa
lière, veuve de Joseph-Louis Casier et de Louis
Devos, rue de Menin.
6. DeGryse, Léonille, âgée de 12 ans, rue de
Menin.
7. Heughebaert, Jean-François, âgé de 58 ans,
jardinier, époux de Barbe Sobry, S1 Jacques
lez Yprgs.
ENFANTS AD-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin, 6 i
c-, c lotal, 11.
Féminin, 5 1
AVEC SON
SITUÉS
AVEC GAIN DE MISE-A-PRIX ET D'ENCHÈRES.
On expose en Vente publique une MAISON
deux demeures avec son Fonds cChéritage et
Jardin, contenant d'après titre 6 ares 207 mil -
liares et selon cadastre, section C, N" 536,
537 et 538, 3 ares 55 centiares, situés fVar-
nétontenant du levant les jardins de la
veuve Vangheluwen, les D'n" Dumon, Pierre
Vanaudewel, et la maison de Jean-Baptiste
Leplat, du midi la rue dite Korlemoye slraete,
de couchant les Jonds de Mallelin, Marquette,
M' Herreng et Glorieux, et de nord le jardin
de Pollet, mur exclu. Occupée par la veuve
Jean-Baptiste Poupaert sans droit de bail,
l'acquéreur pourra y mettre main le jour du
paiement de son prix d'achat.