Jeudi dr a eu lieu la distribution des
f>rix aux élèves du Collège communal et de
'école moyenne de l'État.
Voici les noms des lauréats
n'est en effet personne qui ne reconnaisse l'in
fluence décisive qu'exerce toujours les premières
années d'études sur les conrs qui conronoent les
humanités.
MM. Léopold DuhatueetiwEtigèoe Iweins,
Louis Van Acker, Émile Joos, Étoile Vander-
meersch, Gustave Duval, Louis Coinyn, Alphonse
Liebaerl, Alphonse Navez. Joies Laheyne, Joseph
Maurau,Polydore Dnpret. Émile De Waeghen»ere,
Prosper Duval, Prosper Vande Vyver, Émile Van
Tholl, Édouard Froidure, Jules Lafanl, Alphonse
Rosnor, Jules Vaorle ZandeJules Dietick, Henri
De WaeghenaereCharles Vaodeo Bulcke, Louis
I.ernould, Pierre De Bergh, Maurice Merghelynck,
U'smar Holle»oet, Aimé De Keyser, Ernest Thie-
bault, Romain Liégeois, Henri Hof, Emile Stekelo-
min, AmeMée Vanderstichele, Polydore Dehetn,
Louis Gotiiean, Edmond Gtiermonpré. Hippolyte
Thieuw, Charles Moreau, Edmond Verscbaeve,
Hector De Wilde, Ferdinaud Merghelynck, Alfred
Saiton, Arthur Guermonpré, Chai les De Wilde,
Henri Costeur, Alphonse l)e Waeghenaere, Dorsao
Bouckenaere, Henri Van Th«H, Eric Bouckenaere,
Camille Sruyneel, Valèie De Codt, Paul Olto,
Lucien Verhaeghe, Auguste De Neve, Edmond
Pauwelyn, Julien Verschae»e, Julien Spilliaert,
Auguste Brunfaut, ÉmileGadeyne Hector Leboucq,
Jules Buhbe, Paul Leleu, Édouard Tonssaeit,
Arthur Dumont, Oscar Nolf, Léon Vande Zande,
Arthur Lambin, Charles Lebbe, Stanislas Duval,
d'Ypres; Justin Alexis, Ernest Alexis, de Louvain;
Arthur Sarton,de Poperinghe; Edmond Hansseus,
Théophile De Croos, de Fûmes; Félix Ponpart, de
Diuanl; Théophile Frntnes, Alexis Frotues, de
Lietre; Jules Joris, de Waerschoot; Louis Ver-
fatllie, de Voormezeele Émile Bouchez, Victorien
De Neve, Albert Verscbaeve, de Gand; Désiré
Taboo, de Reuinghe Charles Verstigghel, Gustave
Blnmme, de Namur; Ferdinand Ser»ranckx, de
Mons; Toussaint Yaonaert, d'Ath; Émile Gamier,
de Zillebeke.
Voici, d'après le Moniteur, le relevé dn com
merce de la Belgique avec les pays étrangers,
pendaot la période du i" janvier au 3i juillet
i855, en ce qni concerne le bétail
Importations en consommation. Taureaux
et bœufs (têtes), 4,364; vaches, 15,922; touril
lons, bouvi lions et génisses, 4,24o veaux, 3,268;
moutons et agneanx, 31,068 cochons, 10,776.
Exportations belges. Taureaux et bœufs
(têtes), 3,264; vaches, 13,584; taureaux, bou-
villons et génisses, g53; veaux, 13,275; moutons,
et agneaux, 35,676; cochons, 74,907.
On lit dans la Gazette de Liège
Il y a quelques jours, une feuille de cette ville
admettait dans ses colonnes un compte-rendu fu
nèbre qui exaltait, comme un triomphe remporté
sur le catholicisme, une mort des plus lamentables.
Le 18 octobre 1878, le beffroi reçut une hor
loge qui sonna pour la première fois, ce jour, 7
h. du soir. Le 16 octobre i38t, fut institué le
collège de cooseillers et d'agents de police, destinés
h maintenir la tranquillité publique.
En i383, l'évêque de Norwich la tête des
Anglo-Gantois vint mettre le siège devant la
ville. Peodant trois mois environ que dora la lutte,
les Yprois tinrent en échec toutes les forces de
l'ennemi. A la fin, la victoire devint incertaine,
les habitants eurent recours h la Mère de Dieu et
restèrent vainqueurs. L'ennemi fut forcé de lever
le siège et décampa le 8 août. Les Yprois déci
dèrent qu'à l'avenir il y aurait chaque année a
pareille date une procession en l'honneur de
N.-D. protectrice de la ville et en reconnaissance
de leur miraculeuse délivrance. De là l'origine de
lâ kermesse communale de la Tuindag qui se
célèbre le 1" dimanche d'août. Les Yprois qui
Entre nous et le journal dont nous parlons, il
existe une séparation profonde, et pourtant nour
ne pouvons nous forcer croire que, s'il eut connu
les faits, ce journal n'eût point reculé devant le
compte-rendu; ces faits les voici:
Dans le courant de la semaine dernière, un
curé de celte ville fut informé que, dans une au
berge de sa paroisse, auberge tenue par une dame
veuve, un homme frappé de l'épidémie régnante
se trouvait en danger de mort. Il était alors vers les
huit heures du soir. M. le curé se rendit immédia
tement la maison désignée où, tout d'abord, il
trouva sur sou chemin un personnage qui chetcha
lui éviter la peine d'aller plus avant, sous ce
prétexte il y avait guérison, le ministère du
prêtre était iuutile. Nonobstant, M. le curé persista
et monta la chambre; arrivé là, il vit un mal
heureux gisant sur un lit de douleur, et entouré
de quelques individus qui s'étaient emparés de
l'appartement. M. le curé va droit au patient; il
l'eogage mettre sa confiance en Dieu.
a A ce mot, il est interrompu par les personnes
présentes qui lui disent impérieusement Ne
parlez pas de Dieu ici! et dès qu'il veut s'adresser
au malade, les interruptions reprennent. O» va
jusqu'à lui dire: Cet homme nous appartient! a
Reconnaissant l'inutilité de ses efforts, M. le curé
se reliia. Il pensait que la réflexion ramènerait
d'autres seu iineuts ces prétendus amis du mori
bond, et que peut-être leur départ lui permettrait
de remplir les devoirs de sou ministère. Eu effet,
il ne tarda pas reparaître; mais apprenant que
rien n'était changé dans la situation, il ne chercha
pas arrivet jusqu'au malade. Peu de temps après,
il se préseuta pour une troisième fois, et, espérant
que cette tentative serait plus heureuse, il entra
daus l'appartement. Alors la scène que nous avons
rapportée plus haut se renouvela sur le champ, il
y avait parti pris; impossible de parlerait malade.
Vaiuememi s'adressant ses interrupteurs, M.
le curé leur fit observer que ses soins n'étaient pas
repoussés par celui auquel il lesuffrait; vainement
il fit appel leur taisuti, leur loyauté, la liberté,
duut ils se targuaient; vaiuement leur offrit il de
coniiôler ce qu'il aurait dit et même d'y répoudre
tout fut inutile. Observez qu'il n'y avait là ni
médecins, ni paieuts. Quant au malade, il ue
demandait pas l'éluiguemeul du prêne, il ue de
mandait pas réloignéineul de ses amis; il restait
impassible, placé sous l'empire de la contrainte
morale.
Force fut encore M. le curé de se retirer.
Pourtant il ne se découragea pas; dans la même
nuit, il se présenta uue quatrième fois. Peiue
perdue! on avait épié sou retour, la porte de
l'appai tetueui était cluse; impossible d'y pénétrer.
En s'éloignaiit de nouveau, il recommanda aux
gens de la maison de lui donner avis, n'importe
quelle heure, du moment où il pourrait avoir
accès près du malade; cet avis lui arriva vers le
point du jour. Pour la cinquième fois VI. le curé
prit le chemin de l'auberge, et celle fois rien ne
lui fit plus d'obstacle, la chambre était libre mais
aussi la présence du piètre était devenue inutile,
le malade était mort. Les insensés avaient
eu raisoo le corps d'un iufortuné leur appar
tenait!
s'étaient le plus distingués pendant ce siège
jamais mémorable furent Pierre Van Zyppe
capitaine en second d'Ypres; François Belle,
Olivier de Loo, Georges Belle, Olivier Reuse,
Jacques Belle, Jean Rycaseys et Jean Belle. Ces
huit bourgeois soutinrent 22 assauts et les repous
sèrent tous avec un égal succès. Messire Jean
Van Outere, châtelain d'Ypres, alors capitaine de
la ville, les arma chevaliers.
En 1387, furent creusés les fondements de la
Cbâtellenie.
Le 7 juin i3g3, un avot de froment se
vendait onze engelsche4 pintes de vin neuf
engelsche; un cent d'oeufs 15 engelsche 2 pots
de bierre (groot) six mailles [zes mylten).
En i3g5, il fut permis aux Carmes de bâtir un
couvent sur le cimetière de S'-Jean. On les nomma
dans la suite frères de S'-Jean. Leur ancien
couvent situé proximité des rempart? avait été
incendié pendant le siège de i383.
Que le lecteur juge de la victoire qui vient
d'être remportée sur le catholicisme.
Nous aurions voulu jeter un voile sur cette
histoire horrible. Maisaprès y avoir réfléchi
mûrement, nous n'avons pu nous résigner ce
parti, et voici pourquoi Si les lois sont impuis
santes réprimer de pareils faits, au moins, pour
en prévenir le retour, il importe de les livrer la
viudicie de l'opinion publique.
Mercredi matin, un incendie a éclaté dans
une ferme située Uns IVarnêtonapparte
nant M Van der Cruysse, propriétaire
Lille et habitée par le cultivateur D. Pillaert,
Le corps de logis et la grange ont été brûlés
avec une grande quantité de lin, de paille,
quelques sacs de grain et une partie du mobi
lier. On n'a plus retrouvé une somme de 45o
fr. en espèces qui se trouvait dans la maison
La perle s'élève près de 18 mille francs. La
récolle et le mobilier étaient assurés On pense
que cet incendie a été allumé par la malveil
lance.
La commune de M elle est devenue lundi
le théâtre d'un meurtre. A la suite de plaisan
teries qui n'ont pas tardé dégénérer en une
dispute violente entre deux jeunes gens, l'un
d'eux a été frappé d'un coup de houe la tète,
qui lui a fracassé le crânela mort a été
instantanée. La victime se nomme Bernard
Bouqué.
Le prévenu est un nommé François Van
Petegem, cultivateurné fVelteren et demeu
rant Mel/e, âgé de 22 ans; il a été arrêté le
14 et écroué la maison de sûreté en vertu
d'un mandai de dépôt.
On écrit de Berne, le 14 août
Le duc et la duchesse de Brabant. après
'avoir passé deux jours dans l'Oberlanâ bernois
sans que létal de la température leur permit
de voir les sommités des Alpes, sont arrivés
Berne, accompagnés d'une suite de dix huit
personnesdimanche 12 août
On nous informe d'A ix la - Chapelle, dit
le Courrier de la Meuse, de Maestricht, que la
douane prussienne vient de saisir 1 25 balles de
coton qui avaient été déclarées en transit et en
destination pour la Russie. A la visite qui,
pour les marchandises en transit, ne se fait
ordinairement que très sommairement, Cem
ployé de la douane s'aperçut d'une inégalité
que présentait la surface de l'enveloppe d'une
des balles el trouva que celle-ci contenait 2ÔO
douzaines de pistolets quatre coups, dits re
volvers, munis de leurs accessoires, te/s que
boîtes poudre, creuset pour la fonte des balles:
le tout au grand complet. Le transit des armes
étant prohibé, la douane a opéré la saisie de
ces 5,ooo pistolets.
La i5" liste officielle des étrangers, publiée
Ostende le i5 août, porte 6,190 le oombredes
voyageurs qui ont visité les bains de mer de la
saison.
Le 7* régiment (colonel Weissembrock), qui
se trouve Ostende, ira leoir garnison Liège le
mois prochain.
Le 28 mars 141 1les Béguines firent bâtir leur
couvent et leur église.
16 mai 1427. Admission des Sœurs Grises.
8 juillet 1434. Pose de la première pierre de
la nouvelle tour de l'église S'-Martin.
i44t. Installation des doyens des gildes de
S'-Sébastien, de S'«-Barbe, de S'-Michel et de
S'-Georges par le Duc Philippe, Comte de
Flandreqni les dota d'un grand nombre de
privilèges et leur accorda la permission de s'exercer
au tir le dimanche.
Le 6 niai 1441Les Sœurs Noires furent admises
en ville et placées sous la direction d'une supé
rieure et d'un chanoine.
4 mai 1447. Construction de l'église des R. P-
Carmes.
(Pour être continué