AFFAIRES D'ORIENT. FRANCE. ÉTAT-CIVIL DE LA VILLE D'TPRES Féminin, 4 officier pour faire le service de la place, jusqu'à l'arrivée de l'état-major et du 3* bataillon du 2m* de ligue, venant d'Anvers, par le chemin de fer. Le 5 du même mois, uo autre bataillon du 2m" venant du camp, arrivera en cette ville égale ment par le railway. Nous apprenons que c'est un garçon de sept ans qui a mis le feu la ferme appartenant M. Adolphe De Gheus, située Bas- Warnêton. Il a été mis en état d'arrestation. L'Ami de l'Ordredans son dernier nu méro, dit qu'à la date des dernières nouvelles, FlorefFe était tranquille. Ou écrit de lamines, le 22 août, au Journal de Charleroi Le calme semble vouloir se rétablir FlorefFe, Moustier et Auvelais. Des troupes y sont éche lonnées. Quant Oignies, aucune tentative n'a eu lien il s'y trouve également un détachement du 6m* et du 3m" de ligne qui est venu renforcer le lieutenaot de gendarmerie de Charleroi, lequel est sur les lieux depuis dimanche dernier, avec un nombre assez considérable de gendarmes des brigades voisines. Il n'est bruit depuis quelques jours que d'une singulière et triste découverte faite Bruxelles dans le quartier du Vieux-Marché. Uu enfant, d'une doozaine d'années environ, aurait été tellement négligé, soumis une sorte de séquestration prolongée, de la part de ses parents, que la victime n'offre presque plus, dit-on, l'ap parence d'un être humain. La mère étant morte dimanche dernier l'enfant ainsi découvert a été transporté l'hôpital Saiot-Jean. Toutes sortes de rumeurs circulent ce sujet, et la justice informe. {Journal de Belgique.) L'assassin de M11* Lucie Vyvens, Taelman, ne s'est pas pourvu en cassation, comme certains journaux l'ont annoncé; il vient de recourir la clémence du Roi pour obtenir grâce de la vie. Le prince de Prusse est arrivé Ostende. On écrit de Liège, 22 août Hier au commencement de la séance tenue par le conseil communal, M. le bourgmestre a rendu compte des mesures qu'il a prises pour protéger la santé publique contre les conséquences des ouvrages de la dérivation qui s'exécutent actuellement sur Avroy. Par un arrêté longuement et fortement motivé, M. le bourgmestre a enjoint l'entrepreneur de rétablir dans les 24 heures un courant suffisant dans l'ancien lit de la Meuse, pour empêcher la stagnation des immondices qui s'y déversenten déclarant que, s'il n'obtempérait pas immédiate ment cet ordre, le travail serait exécuté ses frais par des ouvriers de la ville. M. Frémersdorff a protesté sur-le-champ par huissier, annonçant qu'il s'en référait au gouver nement, avec lequel seul il avait contracté, et qu'il laissait la ville et M. le bourgmestre personnellement toote la responsabilité des dom mages que lui causeraient les travaux que la commune annonçait vouloir exécuter. M. le bourgmestre a répondu cet exploit qu'il se présenterait le 21, 11 heures du matin, avec des ouvriers en nombre suffisant pour faire ouvrir le barrage, après constatation, par procès-verbal, de l'état des lieux. Sur quoi, nouvelle protestation a été signifiée au nom de M. Frémersdorff. Enfinhier matin M. le bourgmestre s'est Tendu sur les lieux, a fait dresser les procès- verbaux, et, immédiatement après, des ouvriers de 'a ville ont commencé les travaux nécessaires pour rétablir un courant d'eau dans l'aocien lit, tout en ménageant le plus possible les intérêts de 1 entrepreneur. Sar la proposition de M. Moxhon, le conseil communal a, par appel nominal et l'unanimité, donné son entière approbation la conduite de M. le bourgmestre dans ces circonstances. NÉCROLOGIE. M. Floor, notaire Fumes, y est décédé ces jours derniers l'âge de 56 ans. Les Russes ont eu 3,329 hommes tués dans la journée du 16, sur la Tcbernaïa. Cela est constaté par le recensement des cadavres enlevés sur le cbamp de bataille pendant l'armistice demandé par le prince Gortschakoff au général Pélissier et qui a duré deux jours. Cette perte est énorme; elle atteint des proportioos qui ne sont que rarement dépassées dans des batailles rangées. Le chiffre des blessés russes n'est pas connu; maison pourra s'en faire une idée approximative en son geant qu'il dépasse toujours de beaucoup celui des morts. Orner-Pacha a reçu le grand ruban de l'Ordre du Bain. On lit dans le Constiluliohnel Ce soir, l'Opéra, vers le milieu du spectacle, le bruit s'est tout coup répandu que le gouver nement venait de recevoir une dépêche annonçant que la brèche était faite la tour Malakoff. Nous ne pouvons garantir la nouvelle, maiselleétait répétée par des personnes que l'on pouvait croire bien informées DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. Koenigsberg, jeudi a3 août. Les journaux qui arrivent l'instant de Saint- Pétersbourg publient un ukase impérial qui appelle sous les armes la milice nationale dans onze nou veaux gouvernements. La souscription sera de 23 hommes par 1,000 âmes de population et com mencera le 1er octobre pour être terminée le 1" novembre. Indépendance On écrit de devant Sweaborg, le i3 août, Express Pendant le bombardement, plusieurs régi ments russes ont été découverts sur une des petites îles couvertes de sapios; ils travaillaient élever des batteries qui eussent pu être très-préjudiciables aux alliés, s'ils n'avaient pas été aperçus. Deux frégates et une corvette ont été chargées de les balayer cette opération n'a pas duré longtemps les Russes ont abandonné l'île, laissant 5oo morts et blessés, et les frégates sont revenues prendre leur ordre de bataille sans avpir éprouvé aucun dommage. La perte des Russes peut être évaluée i,5oo hommes, les bâtiments et autres propriétés brûlés, 1 million sterling. Deux chaloupes françaises et une anglaise ont été coulées; leurs équipages ont été sauvés. Les Français ont eu 1 homme tué et 5 blessés. Une canonnière russe était venue faire une reconnaissance, mais quelques boulets des canon nières françaises l'ont bientôt fait battre en retraite. Les Français ont capturé dans la soirée un canot russe qui s'était aventuré trop loiu. On lit dans un article du Blockwood-Magazine sur la situation intérieure de la Russie Beaucoup de gens s'étonnent du petit nombre de tués et de blessés qu accusent les bulletins russes après chaque affaire. Pour qui connaît la Russie, il n'y a rien là cependant que de très-naturel; l'usage est de réduire autant que possible les chiffres des morts, attendu que les colonels reçoivent les rations et la solde de tous les hommes qui sont censés présents au drapeau. C'est la pratique univer selle, et je pourrais citer comme exemple un colonel de ma connaissance, qui, entré en cam pagne la fin du mois de novembre i854, envoie depuis lors chaque semaine 3 ou 4,000 roubles sa famille, bien qu'il soit de. notoriété publique qu'il ne possède aucune fortune per sonnelle. Tout cet argent vient des fourrages et des rations que les hommes et les chevaux ne consomment pas, car c'est un régiment de cavalerie. Un ancien officier de cavalerie m'a assuré que quand il meurt un cheval, l'autorité supé rieure fait toujours Cenquête la plus sérieuse, et s'il y et Heu de croire que l'accident est arrivé par négligence, le capitaine qui commande l'escadron auquel appartenait le cheval perdu est presque toujours mis aux arrêtsmais quand c'est un homme qui meurt, le colonel s'écrie en apprenant la triste nouvelle Pauvre garçon! j'espère qu'il est dans le paradis! Et il n'en est rien de plus. C'est que le colonel reçoit chaque année une somme fixe pour tenir au complet un certain effectif de chevaux dans son régiment, de sorte que la perte d'un cheval coûte quelque chose la bourse, tandis que les hommes lui sont fournis et ne lui coûtent rien. Le gouvernement fournit aux hommes de la viande fraîche trois fois par semaine, excepté pendant les temps de jeûneet de Ceau-de-vie les dimanches et les jours de fêles. Ordinaire ment les officiers proposent aux hommes d'accepter de l'argent au lieu de viande et de se fournir eux-mêmes. Il va sans dire que les soldats consentent au marché, caria proposition d'un officier équivaut un ordremais il est rare qu'ils reçoivent plus du quart de C argent alloué par le gouvernement, et voici comment se fait le partage du surplus: les colonels prennentun quart, les chefs de bataillon un autre quart, et les capitaines de compagnie un tiers le reste est pour les soldats. C'est ce qui expli que pourquoi on ne trouve que du pain noir sous les sacs des morts et des blessés que nos soldats relèvent sur les champs de bataille. On lit dans la Vérité, de Lille, du 21 août a Nous avons, par ceux de nos concitoyens qui se hâtent de regagner leurs foyers, des détails sur les petits inconvénients qu'ont eu subir les étrangers et les provinciaux qui ont pris part l'invasion de Paris dans les journées des 18 et 19 août. A moins d'en avoir été témoin, on se figurerait difficilement quelles masses de voyageurs les gares diverses ont, comme d'immenses vomitoires, lancées dans la capitale. Le 18 surtout cette affluence a pris des pro portions inconnues, parsuite de l'arrivée des popu lations limitrophes qui voulaient assister l'entrée de la Reine d'Angleterre. C'est alors qu'ont été dépassées toutes les prévisions sur la cohue, l'en combrement, le défaut de logements et le prix exorbitant des denrées. Un de nos collègues, assistant cette invasion, a pu voir, par exemple, un assez grand nombre de familles lilloises dans la plus perplexe des situations. Ces gens, trop confiants, n'avaient pas eu la pré caution de se faire retenir un gite l'avance; ils erraient par les rues de Paris, suivis de leur bagage et pied, car il ne fallait pas songer aux voilures, toutes occupées. Les heureux étaient ceux qui, après être entrés inutilement dans vingt hôtels trouvaient enfin une mauvaise chambre pour i5 fr. par nuit, prix moyen des logements dans cette journée. Cette affluence inouïe n'a duré que pendant les quelques jours dont nous venons de parler. Au jourd'hui déjà elle est diminuée, et les principaux inconvénients de ce trop-plein extraordinaire ont en partie disparu. Du 18 au S4 Août Inclus. NAISSANCES. Du sexe masculin, 5 Du sexe féminin, 5 0 a 10* MARIAGES. 1. Pool, Désiré-Léopold, âgé de 5g ans, garçon brasseur, et Debusschere, Sophie-Colette, âgée de 36 ans, particulière, sans profession. 3. Vercouter, Louis-Henri-Adolphe, âgé de 25 ans, jourualier, et Tasseel, Clémence-Virginie, âgée de 24 ans, dentellière. DÉCÈS. t. Lepaire, Marcel, âgé de 53 ans, blanchisseur, veuf de Rosalie Vanhee, rue de Menio. 2. Van Elslaude, Amand-Joseph, âgé de 48 ans, douanier, célibataire, rue des Recollets. ENFANTS AC-DESSOES DE 7 ANS. Masculin, 1 To|aI 5<

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 3