affaires d'orient. que pendant l'innée i853. Celle diminution cal encore plus forle pour a 855 C'est lit un signe certain de la grande exportation de cette denrée el qui fait que le beorre se vend a un prix exborbitaot. n L'année passée, cette époque, le pain se vendait b Biuges h dix ceutimes meilleur marché qu'aujourd'hui. L'huile se vend aujourd'hui 4o sols (a florins) le double litre. On lit dans le Moniteur français Le Ministre de la guerre reçoit du général com mandant en chef l'aimée d'Orient la dépêche télégraphique suivante a Crimée, j) .uûl, dis heures du soir. Nous avons enlevé pendant la nuit dernière une embuscade sur le glacis de Malaknff; 5oo Russes sont sortis pour la reprendie, niais ils nut été brillamment repoussés avec une perte de 3oo hommes environ. L'nuviage a été retourné, et il nous est acquis définitivement. a Legénéial de Mac-Mahnu est arrivé. Notre état sanitaire est excellent. On écrit de Vienne, le a5, h la Gazelle de Cologne Orner Pacha a soumis la Potie nu plan d'après lequel une armée entrerait dans les Principautés. Ali-Pacha, le grand-visir actuel, vent renforcer celle d'Asie et considère comme superflu l'envoi de troupes sur te Danube, tandis que le Miuislre de la guerre et plusieurs aunes dignitaires de la Porte appuient vivement le plan d'Omer- Pacha. Il va de soi que l'exécution de ce pinjet pourrait aisément altérer les rapports d'aruiiié qui existent jusqu'ici entre la Porte et l'Autriche, puisqu'il est certain que notre cabinet s'y est déjà déclai hostile. a Aii-Pacha désire sincèrement le maintien du bon accord avec l'Autriche, et il s'efforce de tant Son pouvoir d'engager le divan b prêter l'oifille aux représentations de cette puissance. On craint cependant qu'il n'échoue, ce qui aurait très- problablrmeut pour conséquence sa retraite du ministère. Aif Effeinli, envoyé turc mitre cour, a eu ces juurs derniers 'a plusieurs ieprises des conférences avec le comte Kuolet l'affaire en question eu foi mail l'objet principal. Lord Ediot, qui, en l'absence de lord West- moreland, dii ige les affaires de la légaliou britan nique Vienne, a communiqué ce matin au comte Buul une dépêche arrivée de Londres, a DÉPÈCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Marseille, lundi, s- août. Le Carmel, entré ce matin dans notre port, Dous apporte nos correspondances de Coostauti- Dople du 30 août La Porte a décidé que vingt-cinq bataillons, pris dans les aimées turques en Crimée et sur le Danube, seront envoyés en Asie. Orner Pacba et Hussein devaient partir le lendemain (ai) pour Baltoun. Lord Straifnrd de Redcliffe devait partir le 2t pour la Crimée, chargé de remettre au général Pélissier la grand'eroix de l'Ordre du Bain, Un ordre du jour du général Pélissier félicite l'armée, campée sur la Tschernaïa de la victoire remportée la veille et qui célèbre dignement la fête de l'Empereur. Le général en chef dit que les Russes ont. perdu plus de 6,000 hommes, et qu'ils •ont laissé entre les maius des vainqueurs 2,200 Blessés ou prisonniers. La cavalerie alliée, sons les ordres du général Morris, était prêle poursuivre l'enuemi; mais le général en chef, ne perdant pas de vue la grande entreprise dans l'*ccorlipHssem>-ut de laquelle l'ar mée est engagée, a voulu ménager le sang, apiès avoir constaté notre supériorité sur celle tant vantée des Russes. Les Russes, favorisés par une bruine épaisse et s'avancanl en silence, surprirent les avant - (vostes sardes, passé'eut la Tscliernaïa sur des radeaux, el malgré la mousquéteiie des touaves postés sur la rive gauche, uiatchèieul droit sur le camp des alliés. Ils furent alors assaillis par le 5o* et le 97e de ligne fiançaisqni faisant mie chargea la baïonnette, Commencèrent h refouler l'ennemi. Les Français engagés dans le r.nuihal éraierit au noiubie rte du mille, sorts le commandement du général Herbillitit. Au bruit de la bataille, le général Pélissier se porta rapidement de sa petsonite sur le lieu du combat. La formidable artillerie des Rtisses, dominée par le feu des batteries de l'armée alliée, éiablies sur les hauteurs, et principalement par celles que commandait le colonel Forgent, dut traîne en retraite. Les Sardes, qui' ont supporté te pins fort de l'attaque, oui natuiellemetri subi des pertes pro- poi liounelleuieirt supéi tentes celles ries I' 1 ançats. 900 pitsouniers tusses sont arrivés le 2u Consianiitiople. M. I SI iil.', Illltui, 'À- mûr. Des correspondances appritlées par le Carmel disent qu'Abd el Kader se disposait panir pour la Ci nuée. A l'attaque du puni de Traktir, les Russes alliaient érë décimés. Ni la gai de impériale li an— çaise m la cavaleile n'ont donné. Six bataillons lui es et nue ballet le d'aï lit 1er le de la luèiue ira tir 111 oui pus part au combat el se soul vaillamment Conduits. Il a éié décidé que la tavaleiie irait hiverner eu Tui qme. Le Sun publie la dépêche télégraphique suivante Stockholm, a Des nouvelles reçues de Wasa disent que quelques cioiseurs anglais oui visné cette ville et uni b les magasins el les navties apparleuaut au gtruveineiuenl russe. Les journaux finlandais rapportent que les Russes ont peidu Sweaboig -10 hommes tués <1 ibo blesses. ESPAGNE. Le ministère espagnol commence b recueillir les fruits de sa politique. Les pailts révolutionnaires trouvent qu'il ue va pas assez vue au gié de leurs désirs et se leioumcui cunue lui. Le maiéchal O'Dounell, qu'ils cruieul capable de se lueitie, b un moment duuoé,b la lêre de la réaction, est surtout l'objet de leur haine. Voici 1111 manifeste que, dans la nuit du 1 7 au 18 août, ou a disti tbué aux 15ou 20 mille miliciens de <Yladiid,et répandu b ptufusiuu dans les calés et autres lieux publics Miliciens nationaux Lorsque, au prix rie tant de sang, vous avez reuveisé uu gouvernement que vous appeliez despoiique, lorsque la milice organisée et année leuieiiient, est devenue uu obstacle pour la tyran nie et le plus fer nie appui de la vraie libellé, des hommes sans foi, toujours disposés b se vendre aux exigences des partis, des hommes, éternels ennemis de l'ordre, des lois et des viaies globes de la patrie, 11 anieni dans l'ombre le projet de détruire l'œuvre accomplie au prix de taut de sacrifices, de bravoure el d'abnégation. L'homme qui déjà avait trahi ses serments, l'ennemi le plus acharné des institutions libérales, celui qui, tou jours, a vendu soo honueur au prix de l'or, le général O'Donrrell, en uu mol, despote par instinct et tyran par 'madère, prépare la ruine de l'Espa gne et travaille b détruire l'iiéuteuse situation que vous avez su créer; il envoie en Espagne set émissaires el prépare la réaction la plus notoire, qtii compromettra votre gloire, votre sécurité et votre avertir. Chefs et soldats de la milice nationale veillez pour Ire pas êne plis au dépourvu, et li'uriltliez pas que le génétal O'Dinmell, qui personnifie le despotisme, la corruption et l'arbitraire, est le plus grand ennemi de l'illustre c/iejde la nation, du seul homme qui esi le symbole du progrès. Chaque jour, d'accord avec O'Dounell, des per sonnages paiienl pour la Fiance on en reviennent, chargés de missions secrètes, servant ainsi d'instru ment a la tyrannie en Irai aillant sans relâche b détitriieles fi ni:s de nos hén rques efforts. Ce ne sont point les carlistes qui SobI a redouter, ce parti est iHort en Espagne; ce sont les réactionnaires qu'il faut craindre, car ils préparent b frapper bientôt lin coup terrible qui changera la situation qu'ils cherchent chaque jour b rendre pins odieuse. Alerte, miliciens nationaux! serrez- vous autour du trône d'Isabelle II! O'Dounell couvert d'un ma nie» 11 hypocrite, vous trahit. Que dire d'un goiivei irenietit réduit b laisser traiirr de la sorte un de ses principaux chefs? Les auteurs do manifeste iléniocialiqrie deiiienieioQt impunis, on n'osera rien contre eux. En revanche, ou frappe lesévêques, les prêtres, les religieuses et les journalistes caiholtques. Ou lit dans Univers La Esperanza et les journaux religieux de l'Es, ■agite ne cessent de signaler el de déplorer l'état rie détresse où le gouvernement laisse lé cuite et le clergé. Le Ministre de grâce et justice reconnaît assez clairement ce déplorable étal de choses dans un ordie royal daté du 3t juillet.; niais il piétend qu'il n'y a que dix sept provinces, c'est a-dire le tiers de la péninsule on le paiement de ce qui est dû a» clergé soit en retard; quand cela serait, au moins faudrait il donner de quoi vivre au clergé de ces dix-sept provinces; or le Ministre de la justice se nouierile de recommander l'affaire au Ministre des finances. La Esperanza Sé permet de douter et de l'efficacité de la recom mandation et de l'exactitude de l'affirtnaiiuu da Ministre: La Crut, de Sévilte, dan» 1111 article qui n'a pas été démenti et qui a Irait précisément b l'ordre royal eu question, affirme que dazrs la province dont eelte ville est la capitale, le clergé et le» religieuses sont loin d'avoir reçu la moitié de leur budget. Sons ce titre: Une aumône pour l'amour de Dieu aux pauvres religieuses, notre religieux collègue sollicite vivement la charité des fi lèles en faveur des épouses de Notre Seigneur. Il dit entré autres choses Tout en s'occupant de faire rechercher par ses agents les prétendues fautes de quelques rarm- btes du clergéle gouvernement pourrait et même devrait s'enquérir des tristes scènes qui se passent dans les clot'tes, où beaucoup de inal- heureuses femmes n'ont pour vivre que du pain et de l'eau, où l'on a vu une religieuse tomber 1» dans le cœur, défaillante de faim, r.ù un grand nombre sont malades pour n'avoir pas des ali- tnents suffisants. Si le gouvernement continue ainsi, si le monde ne secourt pas une si grande nécessité, le jour viendra bientôt où, b la honte a el b la confusion du siècle, nous verrons les vierges du Seigneur expirer dans les horreurs de la faim. A s'en tenir aux informations de l'ordre royal de M. Fuetite Andrès, Séville, loin d'être du nom bre des dix sept provinces où le clergé n'est p8S payé, serait du nombre de celles où il aurait teçu

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2