FRANCE. ÉTAT-CIFIL DE LA FILLE D'TPRES tenue et d'éloignement aux sociétés de musique. Concours d'harmonie, fanfares et chant. A 10 heures, célébration solennelle,dans l'église desSS. Michel et Gudule, d'un service funèbre en mémoire des citoyens morts pour la patrie. A 5 heures, entrée des corps de la garde civique invités un grand tir national. A 8 heures, illumination du pourtour du Parc et des édifices publics. Mardi 25. A 8 heures, tir de la garde civique. A to heures, distribution des prix pour le con cours d'harmonie, de chant et de fanfares; concert exécuté sur la Grand'Place par les vainqueurs. A midi, distribution des prix aux lauréats des concours de l'enseignement universitaire, de l'en seignement moyen et de l'enseignement vétérinaire. A 3 heures, banquet aux blessés de septembre et décorés de la Croix de Fer. A 8 heures, fêtes données aux sociétés concur rentes par la Société Royale de la Grande-Harmo nie, par la Société des Fanfares et par celle des Artisans réunis. Mercredi, 26. A midi, distribution des prix aux vainqueurs du concours de littérature française et flamande, in stitué par l'arrêté royal du 2 juillet i855. Lecture des deux pièces couronnées. Exécution d'une cantate patriotique. A 2 heures, concert au Parc et inauguration de la gerbe d'eau. A 3 heures, distribution des médailles d'honneur pour actes de courage et de dévouement. A g heures, grand feu d'artifice par Ruggieri. Bruxelles, le 29 août i855. Le Ministre de l'intérieur, P. DE DECKER. Par arrêté royal du 11 août i855, le sieur Destobbeleere (P.-A.), receveur des contributions directes et accises h Poperinghe, est nommé en la même qualité Ledeberg (Flandre orientale). La semaine dernière, les officiers de la garde civique de Courtrai avaient h élire un capitaine qnarlier-maîlre. D'un côtése trouvait M. Wallays, employé très-distingué de la régence; il offrait de remplir la place gratis, c'est-à-dire, de procurer la caisse communale cne économie de 5oo francs. De l'autre côté était M. Coucke qui, d'après les feuilles de Courtrai, avait fait connaître aux offi ciers qu'il n'était nullement disposé suivre l'exemple donné par son compétiteur, en ajoutant ceux qui voulaient l'entendre, que la rétribution allouée annuellement au capitaine quartier-maître n'est pas en rapport avec la besogne que réclament ces fonctions et qu'il comptait pour l'année pro chaine sur des émoluments plus élevés. L'assemblée des officiers, plus touchée des dé clarations de M. Conrard Coucke que des intérêts de la caisse communale, l'a nommé premier candidat par vingt-trois voix contre dix données M. Wallays. Si nous sommes bien renseignés, dit la Gazelle de Mons, l'ouverture de la chasse aura lieu le 12 septembre prochain. D'après divers renseignements, tout est on ne peut plus tranquille dans les communes avoisi- nant les fabriques des produits chimiques des environs de Naraur. On lit dans la Presse d'Orient: Abd-el-Kader est arrivé Constantinople. L'émir ne fera qu'un court séjour ici il se rend en france par l'autorisation de l'Empereur Napo léon. La mort subitedu général Crossée,au camp de Severloo, a causé une douloureuse impression au caWp. Il est mort quelques instants après la récep- ''on du Roi et du comte de Flandre, lundi dans l'après-midi. Le général faisait partie de l'état-major qui a'lait recevoir S. M., lorsqu'il s'affaissa et tomba 'le son cheval, sans connaissance. Tous les soins Inrentsuperflus.C'était uneapoplexie foudroyante, "n coup de sang, si l'on veut, qui détermina la ®°rt presque immédiatement. ke général Crossée, ancien colonel d'infanterie, a'ait été nommé général-major le 16 août 1847 et e>ait officier de l'ordre de Léopold. 11 était âgé de 58 ans. Ses restes mortels ont été transportés Liège, où l'inhumation a eu lieu. M. Richard-Félix Spillebout, vérificateur de première classe de l'enregistrement et des domaines, Gand, vient de mourir 'a l'âge de 44 ans. M. Spillebout était, sans contredit, un des fonctionnaires les plus dignes et les plus instruits et il serait parvenu aux grades les plus élevés de l'administration, si une mort prématurée ne l'avait enlevé sa famille, ses nombreux amis et au pays. Cette mort a été celle d'un parfait chrétien. Le général anglais dont on a annoncé mer credi )a mort et l'enterrement Paris ne s'appelait pas seulement sir Arthur Wellesley, mais ajoutait ces noms, sous lesquels il était inconuu nos lecteurs, celui de Torrens, qui est plus présent leur mémoire. Le général Torrens était un des sept généraux anglais grièvement blessés la bataille d'inkermann. Une balle l'avait traversé de part en part en atteignant les poumons. Il est mort l'âge de 46 ans des suites de sa blessure mal guérie. On écrit d'Anvers: On attend ici divers petits navires anglais qui doivent importer des dommes de terre d'Angleterre en Belgique. Déjà la demande a été faite M. le capitaine du port pour que ces navires et ceux qui les suivront plus tard, puissent décharger dans le canal Saint-Jean, ce canal se trouvant proximité des magasins du négociant qui fait venir ces cargaisons. Divers petits navires nous importent déjà depuis quel ques jours des pommes de terre de la Zélande. Un ouvrier en papier peint de Bruxelles a été arrêté pour provocation par écrit. Au marché de Brnges de mercredi, on comptait 2Ôo têtes de bétail, qui ont été lentement vendues aux prix ordinaires. Les journaux anglais publient une lettre du principal chapelain de l'armée britannique Balaclavalequel engage ses compatriotes envoyer aux troupes pour l'hiver, des livres qui puissent charmer leurs loisirs durant la mauvaise saison en Crimée. La flotte alliée, qui était devant Cronstadt, s'est retirée plus loin en mer; elle a pris position, au nombre de i5 bâtiments l'ouest du phare de Tolbuckhine. II a été décidé qne la flotte rosse de la Mer Noire serait considérablement augmentée. Dans ce but on construira cet hiver Nicolaïeff des vais seaux de ligne de i3i canons. Le prince Gortschakoff mande du 28 an soir Le feu de l'ennemi est modéré. Rien de nouveau. Paris28 août. Le Morning-Posl du 28 contient cette appré ciation sur la santé de S. M. l'Impératrice Eugénie Le public aura, sans doute, remarqué que l'Impératrice Eugénie n'a pris que peu de part aux fêles publiques célébrées la semaine dernière Paris. Il y a tout lieu de croire qu'il existe une cause très-satisfaisante ce soin de la santé, de Sa Majesté Impériale. Et de fait, 00 sait que la Reine Victoria a montré la plus grande sollicitude et a été très-pressante dans ses conseils d'amitié l'Impératrice, l'engageant observer toutes les précautions dont un événement aussi important peut dépendre. Nous espérons, avec confiance, que bientôt le Moniteur officiel, suivant l'étiquette de la cour de France, annoncera la nation la grossesse de l'Impératrice. Le Globe ajoute Si les espérances d'une dynastie, qui vient de s'asseoir sur le trône de France, se réalisent, ce sera d'un heureux augure que les débuts de cette dynastie soient associés l'alliance de l'Augleterre et embellie par le souvenir de la Reine d'Angle terre et de son amitié. Un mouvement insurrectionnel, dont on n'entrevoit encore ni le but, ni la cause, ni la portée, a en lieu a Angers, chef lieu du départe ment de Maine et Loire. On croit qu'il a été provoqué par les sociétés secrètes et qu'il devait se rattacher des mouvements analogues préparés sur divers autres points du territoire. Ce n'est là, du reste, qu'une supposition, car aucune tentative n'a été signalée autre part. Quoi qu'il en soit, l'autorité était prévenue Angers, les mesures étaient prises et il a suffi d'une charge vigoureuse pour dissiper les rassemble ments, sans qu'on ait eu déplorer aucune effusion de sang. C'est pendant la nuit que ces faits se sont passés. De nombreuses arrestations ont été opérées. La frégate de la marine impériale le Radelzly est entré jeudi dans le port de Toulon ayant son bord l'archiduc Ferdinand-Maximilien, frèrepuiné de l'Empereur François-Joseph d'Autriche. S. A. I. et R. a reçu vendredi les autorités locales l'hôtel de la préfecture maritime où elle est descendue; puis elle a visité l'arsenal et les autres curiosités de la ville. Une correspondance du Constitutionnel raconte dans les termes suivants les adieux des deux souverains de France et d'Angleterre et le retour de l'Empereur Boulogne A trois milles environ au large du port, le Victoria and Albert a stoppé, et VAriel, imitant sa manœuvre, s'est tenu prêt recevoir l'Empe reur, qui est venu bord dans un canot que montaient avec lui le prince Napoléon, les dames et les officiers de la maison de l'Empereur. Un second canot suivait derrière. L'Empereur, accueilli par VAriel par sept acclamations, est salué ce moment par les hour- rahs de l'équipage du yacht, éclairé comme pour l'embarquement et d'où partent une grande quan tité de fusées. Du bord des bâtiments de la rade se joignaient de vives acclamations celles de nos marins. Aussitôt Sa Majesté embarquée et les canots anglais revenus leur bord, VAriel s'est mis en marche, tournant, suivant l'ordre donné par l'Empereurautour du bâtiment royal et le saluant par le cri, sept fois répété, de Vive la Reine! Cette manœuvre semblait exprimer le regret qu'éprouvait l'Empereur d'être obligé dè quitter son illustre alliée. Après ce dernier adieu, le bâtiment royal Victoria and Albert a pris le large et a disparu bientôt l'horizon, et VAriel, marchant avec une grande vitesse, et comme orgueilleux de porter pour la deuxième fois son illustre passagerest rentré dans le port de Boulogne. Il était minuit et demi lorsque VAriel a abordé quai la place occupée par le yacht royal. Aus sitôt Sa Majesté est débarquée au milieu de la foule restée pour l'attendre, et qui l'a saluée des cris mille fois répétés de Vive l'Empereur! auxquels se joignaient les acclamations de l'équi page du bâtiment. Ce matin, l'Empereur s'est promené sur la plage; avant le de'jeuner, les marins de VAriel ont exécuté, devant VHôtel du Pavillon impé rial, une pêche la Senne. A midi l'Empereur quittait Boulogne; la population s'est eucore portée sur son passage pour lui faire ses adieux. Du 11 au SI Août Inclus. NAISSANCES. Du sexe masculin, 3 t c Du sexe féminin3 MARIAGES. 1. Coutrez, Jean-François-Joseph, dgé de 29 ans, charpentier, et Obyn, Silvie-Sophie, dgée de 26 ans, dentellière, 2. Desramault, Henri-Théodore, dgé de 5g ans, barbier, et François, Caroline-José phine, dgée de 55 ans, dentellière.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 3