combattit avec tant de valeur b Ratisbnnne, que sa
conduite lui valut le grade de lieutenant du 25®
régiment d'infanterie légère. Sa bravoure le fit
distinguer encore la bataille d'EssIing où il est
blessé pour la quatrième fois; il reparait encorè a la
bataille de Wagram le 6 juillet 1809. M. Clump,
nommé adjudant-major eu 181 1, pi il part b tous
les épisodes de la guerre d'Espagne. La campagne
de 1812 venait de s'ouvrir. M. Clump, partit avec
la grande Armée en qualité de capitaine. Il fut assez
heateux pour échapper aux désastres de l'armée
française.
Admis en 1815 dans l'armée des Pays-Bas, M.
Clump fut promu au grade de major en 1828.
Après la révolutioo de i83o, il prit service dans
l'armée belge, et un arrêté du 16 octobre t85o le
nomma lieutenant-colonel; bientôt après, le 28,
décembre de la même année, il reçut sa nomination
de colonel du 4" régiment d'infanterie.
Le gouvernement pour récompenser sa conduite
lors des troubles qui faillirent éclater Anvers, le
nomma général de brigade, le 21 avril 1831et la
ville d'Anvers lui offrit une épée d'honneur.
Lors de la rupture de l'armistice par les Hollan
dais, qui s'avançaient rapidement sur Louvain. M.
le général Clump, commandait la 2brigade; la
valeur qu'il déploya dans cette journée, contribua
puissamment sauver l'armée du danger imminent
qui la menaçait. C'est l'occasion de cette affaire
que S. M. le Roi lui adressa ce beau compliment
Mon bon général Clump, vous nous avez tous
sauvés.
Nommé, le t4 octobre 1834, commandant mili
taire de la Flandre Orientale, M. Clump, par sa
conduite ferme et modérée, aida puissamment h
réprimer les troubles qui éclatèrent 'a Gand le 2
octobre 1859. Le 11 du même mois, il fut promu
au grade de général de division.
Par arrêté royal du 11 août 1847, M. Clump fut
misé la retraite. A cette occasion il reçut de S. M.
une lettre autographe exttêinement flatteuse.
Décoré de la croix de chevalier de l'Ordre de
Léopold, le lâ décembre 1853, officier le i4
décembre 1807, le Roi en l'admettant la retraite
lui avait conféré les insignes de commandeur.
M. Clump a bien mérité de la patrie et de la
reconnaissance nationale
Le brave général de Saint-Pol qui vient de
succomber si glorieusement sous les murs de Sé-
bastopol, a servi avec distinction pendant huit ans
dans l'armée belge, où il a été très-estimé; c'était
déjb cette époque un officier de grand mérite.
De 1831 1836, il fit partie du 1" régiment de
ligne; au mois de mai 1837, il fut désigné pour
prendre le commandement d'une compagnie du 3®
régiment de chasseurs b pied. Il fut nommé capi
taine par anêté royal du 1" juillet 1837 et désigné
pour servir au 3* régiment de ligne, puis remis a
la disposition de M. le ministre de la guerre de
France par arrêté de Sa Majesté du 5o novembre
1839. Il était chevalier de l'Ordre de Léopold.
Tous ses anciens camarades de l'armée ont appris
sa mort avec douleur.
Le prix de six ceuts francs, ou une médaille
en or de la même valeur, est décerné b M. L.
Hymans, b Bruxelles, pour le poëme en langue
française.
Le prix de six cents francs, ou une médaille en
or de la même valeur, est décerné b M. J. de Geyter,
b Anvers, pour le poëme en langue flamande.
Vendredi, le convoi venant de Poperinghe
n'est arrivé qu'à 2 172 heures b Courtrai, c'est-b-
dire, 2 i/4 heures plus lard qu'b l'ordinaire, ce qui
occasionné un retard dans tous les départs. Ce
qui a donné lieu b ce retard, c'est que le tube de la
locomotive la Fille dYpres a éclaté. Il n'y a pas
eu d'autre accident.
Hier le convoi venant de Courtrai, qui devait
arriver b Yptes b midi et demi n'est arrivé b la
station qu'a deux heures. Par suite d'un accident
arrivé b la locomotive près de Commines, les
voyageurs sont restés dans celte station pendant b
peu près deux heures. Le train qui nous arrive b 4
heures a été retardé de deux heures.
Vers minuit du 20 au 21 septembre, on a
trouvé gisant sur le trottoir devant sa demeure b
Wariiètonle cadavre du nommé Louis Van
Windekens distributeur des postes. Le malheu
reux, dans un accès de fièvre, est tombé d'une
fenêtre du 5" étage.
Voici, dit le Moniteur, le prix moyen par
kilo de la viande dépécée b Bruxelles peudant le
mois d'août dernier
Bœufs 1 fr. 3o c., taureaux 1 fr. 18 c., vaches et
génisses 1 fr. 21 c., veaux 1 fr. 20 c., moutons
1 fr. 42 c., porcs 1 fr. 44 c.
Voici en outre le prix de Gand et de Bruges,
pendaut la première quinzaine de septembre.
Marché de Gand bœufs fr. 1 -45, taureaux 1-21,
vaches 1-21, veaux i-i5, moutons 1-67, porcs
1-35, génisses 1-45.
Marché de Bruges: bœufs fr. 1-07, taureaux
fr. 0-91 vaches et génisses fr. 1 - 13veaux fr.
1-26, moulons fr. 1-47, porcs fr. 1-20.
Ou écrit d'Ostende, 22 septembre
Il y avait fête mercredi dernier au tlazegras.
Un an s'était écoulé depuis que le cboléta avait
cessé de décimer la malheureuse population de ce
quartier, et les habitants ont célébré cet anniver
saire par une messe solennelle en l'houueur de la
Sainte-Vierge, et le soir par une illumination
générale.
S2S.ÎÏ&IRIIB1IÛ9
Affaires d'Orient. Le ministre de la guerre
de Fiance a reçu du maréchal Pélissier la dépêche
suivaule, que publie le Moniteur 1
Sébastopol, 19 septembre cinq heures du soir.
Sur les 4,ooo bouches b feu trouvées dans
Sébastopol, 5o au moins sont en bronze. D'autres
ont éié jetées daus la rade au moment de la retraite;
je les fais rechercher.
Nous avons déjb retiré 200,000 kilogrammes de
poudre de la place, et l'on en trouve encore.
Le nombre des projectiles dépassera 100,000.
Ou écrit de Vienne, 20 septembre, au Afo-
niteur
La nouvelle suivante, datée d'aujourd'hui,arrive
deConstantinople par voie télégraphique:
Des rapports parvenus b la Porte annoncent
que les Russes ont attaqué Kars en deux colonnes.
Ils ont été repoussés et ont laissé plusieurs ceutai-
nes de morts sur le camp de bataille.
On lit dans l'Os* Deutsche- Post
Les Russes fout des efforts inouïs pour forti
fier Dnieper Nicolaïef sera également transformé
en une forteresse de premier rang; 5,5oo hommes
y travaillent et on donne comme colossales les
quantités de munitions et de vivres qu'on y atnon-
cèle, a
Berlin, samedi, aa septembre.
Le prince Gortschakoff mande sous la date du
17 septembre
L'ennemi n'a rien entrepris contre le côté
nord de Sébastopol. Ses troupes se concentrent
entre Balaklava et la Tschernaïa. De la vallée de
Baïdar elles font des recoonaissaoces sur notre
flanc gauche.
Une dépêche datée de Paris nous apprend une
importante nouvelle. Après avoir eu connaissance
de la chute de Sébastopol, le cabinet de Betlin
s'est adressé aux gouvernements de France et
d'Angleterre pour demander b ces puissances si le
moment ne leur paraissait pas opportun pour
reprendre les négociations de paix. Une réponse
négative a été immédiatement expédiée par le
télégraphe de Paris b Berlin.
Après avoir annoncé que la révocation de M.
Massa par le roi de Naples était de nature b donner,
pour le-moment, aux puissances occidentales une
satisfaction qu'elles devaient considérer comme
satisfaisante, le Times publie un article d'une
violence extrême dans lequel il dit que les mesures
prises b Naples ne constituent qu'un changement
de nom, le régime restant le même. Le journal part
de là pour comparer le règne du roi Ferdinand k
celui des Néron et des Doruiiieo, ce souverain lui-
même b Robespierre, et pour le meoacer d'une
révolution intérieure, dans laquelle l'Autriche,
empêchée dans son action par la France et l'An
gleterre, l'abandonnerait b ses destinées, qui ne
suul que trop faciles b prévoir.
La Sardaigoe recueillerait ce brillant héritage.
Nous n'avons pas besoin d'ajouter qu'il ne faut pas
attacher une trop grande importance b ces accès de
colère du grand organe de l'opinion pnblique en
Angleterre; il suit assez volontiers, en les exagé
rant, les fluctuations des impressions populaires
lesquelles en ce moment sont des plus vives contre
la cour des Deux-Siciles.
A Vienne on parle de' nouveau du couronne
ment de l'Empereur et de l'Impératrice qui aurait
lieu au printemps prochain.
Un journal révolutionnaire, la Iberia, formule
un projet de constitution civile du clérge en sept
articles dont voici le résumé
1» On cessera de demander des dispenses k
Rome, dans les causes de mariage, et ces dispenses
seront dorénavant données par les Evêques, sans
aucune iuterveution du Pape.
2° On cessera de demander pareillement au
Pape l'institution des Évêques, celte institution
sera donnée désormais par l'épiscopat espagnol.
3° Tuutes les prérogatives et tous les pouvoirs
du Pape serout dévoulus b l'épiscopat espagnol.
4" Il y aura b Madrid un tribunal ecclésiastique
supiême qui ne relèvera du Pape en aucune ma
nière.
5' Il n'y aura pas de nonce en Espagne et on
ne pourra pas même y recevoir un représentant du
Pape comme souverain de l'Etal pontifical.
6* La dignité de Cardinal sera incompatible
avec toute charge ecclésiastique exercée eu Es
pagne.
7" On renouvellera et on remettra en- vigueur
toutes les lois anciennes faites contre Rome,
n Une dépêche télégraphique de Londres nous
informe que le jeune Roi de Portugal a inauguré
son règue le 16 septembre. La populatiou de
Lisbonue a célébré cet avéuément par de grandes
démonstrations de joie. Ou peut conclure du texte
assez obscur de la dépêche en cet endroit que le
uouveau souverain, comme 011 le prévoyait d'ail
leurs, a conservé le cabinet qui jouissait de la
confiance du Rot-régent, sou pèie, et que son
administration ne s'écartera pas des principes poli
tiques suivis depuis la révolution.
Ou lit daus le Times, que chaque nomina
tion d'un chevalier grand'oroix de l'Ordre du
Baiu coûte b l'Etat 165 liv. st. ou 4,125 fr.,
répaitie de la mauière suivante: au doyeo de
l'Ordre, 22 liv.; b l'archiviste, 22 I.; au roi
d'aunes, 3o L; au greffier, 22 I au secrétaire,
3o I.; b l'huissier, 22 I.; au messager 18 I. t3 sh.
France. Le tableau du pi ix moyen de l'hec
tolitre de froment, artêlé b la fiu de la seconde
semaine de septembre, est publié ce matin au
Moniteur. La hausse est générale, comme on devait
s'y atieudre. Il n'existe plus qu'un petit Dombre de
marchés oû l'hectolitre de blé soit encore au-
dessous de 3o fr. ce sont ceux de Toulouse, dans
le Midi, et de Sainl-Lô, de Quimper, de Paimpol
et d'Heunebon. C'est b Hennebou que nous trou
vons le prix plus bas: il n'était encore que de 26
fr. 25 c. au second marché du mois de septembre.