JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, No 3,970. 39me année. Circulaire MM. les Gouverneurs. PRIX D'ABONNEMENT. Ypres, 3 moisfr. 3 Par la poste3 5o On g'abonue Ypres chez D. LAMBIN MORTIER, Editeur-Propriétairerue de Lille, io, près la Grand'-Place. Le Propagateur parait le MERCREDI et le SAMEDI, 7 heures du soir. Les lettres et envois doivent être affranchis. Iusertions des annonces 17 centimes la ligne; on traite forfait. LE PROPAGATEUR VÉRITÉ ET JESTICE. CHEMINS DE FER! d'Ypres Courtrai, 55o, 11ao, a, 520, de Poperingbe ao minutes plus tôt. Lté Courtrai Ypres et Poperinghe, j—4«, 1055, 3—3o, 8-t-a5. De Courtrai MouscrouTournai et Lille, 63o, 7 35, 105o, 3a5,820. De Courtrai pour Gand, 7, 123o, 4, G5- De Courtrai pour Bruges, 74°>1335 4—io,6ao. 7FKES, 17 Octobre. L'opinion publique en Angleterre, ne reste pas indifférente aux démonstrations de la démagogie. Une lettre, en date du 13 octobre, adressée de Jersey la Patrie de Paris, donne ce sujet les détails suivants Un journal qui se publie en français dans cette ville a publiésous forme de lettre adressée la Reine Victoriaun libelle injame signé par Félix PyatRougée et G. Jourdain, et cet odieux écritdans lequel les injures les plus révoltantes sont prodiguées la souveraine de la Grande-Bretagne comme ci l'Empereur Napoléonet dans lequel on trouve chaque ligne des provocations la guerre civile, au pillage, l'assassinat, a indigné la popu lation. Ce n'est qu'avec beaucoup de peine que les autorités de Jersey ont pu empêcher l'envahis sement de l'imprimerie où s'imprime le journal démagogique. Les expéditions dirigées au nord-ouest de la mer Noire ont pour objet, non-seulement de détruire les établissements maritimes et com merciaux de la Russiemais encore de tenir en échec les nombreuses troupes ennemies qui s'y trouvent rassemblées. S'il faut s'en rapporter un bulletin du prince Gortschakojf, les alliés, par suite d'une marche des Russes sur deux toinls désignés, auraient quitté la vallée du haut Belbeck et pris position sur les hauteurs qui séparent cette vallée de celle de Bai'dar. Les journaux de Londres ont été informés officiellement qu'un renfort considérable en infanterie et en artillerie anglaises avait été expédié de Sébastopol Eupatoria. Cette cir constance indique de la part des alliés le projet d agir de ce coté avec la plus grande vigueur, et de s'emparer de la route de Simphéropol Pérékop. Déjà, s'il faut en croire une commu nication télégraphique de Farnale général d'Allonville était parvenu, le 8, occuper, avec 22,000 hommes et six batteries, des posi tions qui commandent cette importante voie stratégique. LES FLAMANDS EN BRETAGNE. - 1832. (suite.) Il y avait en effet grand bruit dans l'aire h battre le blé qui s'étendait, h la porte de la métairie, entre le pailler et le meulon de foin. Au moraeDt où mon père et tues deux frères allaient, revenant de faucher, rentrer la maison, une douzaine de gars d'Aigrefeuille, nos voisins,débouchant de derrière la haie de notre jardin, leur avaient barré le passage Dites-donc, les Klandrins; il est temps de savoir a quoi s'en tenir sur votre compte. M. le Marquis vous a amené ici d'on ne sait où, vous, le pere a ces deux grands dadais, avec voire lanle, une respectable femme au fond, mais qui est trop belle dame pour nous: Elle parle comme un livre. Aulieu de laisser reposer les terres de la métairie, trois ans Des détails sur la victoire de Kars ont été rendus publics par l'ambassadeur ottoman a Londres. Il en ressort que cette affaire a un caractère décisif et qu elle doit amener la levée du siège de la forteresse et la retraite des Russes. Toujours fidèle ce grand principe de notre droit constitutionnel, qu'en Belgique, la terre des vieilles franchises et libertés, l'intervention du gouvernement ne doit point normalement s'efîec,- tuer dans les affaires dei communes, mais se borner éclairer les administrations communales et stimuler leur zèle M. le Mioistre de l'intérieur, rient de publier une nouvelle circulaire, c'est à- dire un nouvel appel l'opinion publique, sous la forme d'une pièce adressée h MM. les Gouverneurs, par laquelle il établit qu'en présence d'une situation difficile et qui peut s'aggraver encore, le gouvernement pense qu'il est utile de déroger momenlaoéraeot au principe, et d'appeler le concours financier de la provioce et de l'Etat quelques travaux d'intérêt éommunal et de voierie vicinale, destinés, outre leur but direct, h donner, durant cet hiver, du travail aux classes laborieuses. Tout opposé que nous sommes Vintervention de l'tal en beaucoup de chosesnous ne pouvons qu'applaudir celte nouvelle et loyale mesure de M. le Ministre: elle confirme de sa haute autorité l'opinion que nous exprimions, en ces termes, dans notre n° du 5 septembre dernier Un gouverne ment sage et fort maintient l'ordre et étend la liberté dans le pays; il étaùl'rt pour le commerce et l'industrie des relations avantageuses avec les nations voisines; il met par de sages mesures le travail des particuliers même de prospérer, l'activité des communes a même de fructifier; il aide, en un mot l'essor national; mais, sans prétendre eu être la cause, il s'en considère comme l'auxiliaire et l'instrumeut. TRAVAUX D'INTÉRÊT COMMUNAL. VOIRIE VICI NALE. HYGIÈNE PUBLIQUE. Bruxelles, le i3 octobre i855. M. le Gouverneur Mes circulaires du 17 septembre dernier et du 4 octobre couraDt ont eu pour but d'attirer votre attention sur la nécessité d'aviser aux moyens sur une de culture, comme c'est la mode du pays, vous avez mis des betteraves que nous n'avions jamais vues ici, que pour eocuire quelques-unes au four l'hiver et les manger avec des boursettes, en salade; et après les betteraves, des manigances d'herbages qui font ressembler uu guéret un bon pré riche eu foin et après vos trèfles, de l'orge, comme si la terre du pays, quand on lui donne du relâche n'était pas assez bonne pour produire do froment et puis encore après, toujours sans laisser l'herbe du bon Dieu croître un peu l'aise sous les genêts, comme c'est l'usage; vous mettez là dedans des patates qui prennent partout présent la place de nos blés-noirs; comme si ces espèces de pommes qui poussent daos la terre, et de fait sont chose bonne pour nos porcs, parlant par respect, devaient un jour faire oublier la galette de sarrazin. Tout cela n'est pas dans l'ordre, mon vieux. Et puis; quel sortavez vous jeté, pour que Marie-Anne, la fille d'atténuer, pendant l'hiver qui s'approche, les effets de la cherté des subsistances. Ces moyens sont variés. Les uns sont exclusive ment du domaine des autorités communales et des institutions de bienfaisance. Il dépend de ces ad ministrations de les mettre en pratique on d'en encourager l'adoption par un bienveillant patro nage. Je compte, h cet égard, sur leur sollicitude active et éclairée. D'autres, pour l'exécution desquelles des res sources extraordinaires sont indispensables, appel lent le concours financier de la province et de l'État. Les travaux d'intérêt communaltels que la coDstruction de chemins vicinaux et les amélio rations hygiéniques appartiennent cette catégorie de mesures. Le conconrs de l'Etat ne fera point défaut, M. le Gouverneurpour l'exécution de ces mesures, et je suis convaincu qu'il en sera de même de celui des provinces. De tons les moyens propres atténuer les souffrances de la classe ouvrière pen dant la saison rigoureuse, il n'en est pas plus de re- commandables et de plus efficaces que ceux qui ten dent h procurer du travail aux bras inoccupés. Ils offrent, en effet, ce double avantage de remplacer l'aumône par le salaire et de contribuer au bien- être général par les résultats durables qu'ils pro duisent. L'amélioration de la voirie vicinale, dont les bienfaits sont aujourd'hui généralement appréciés, est particulièrement susceptible de recevoir un grand essor sur tous les points du pays. Il n'est pour ainsi dire pas de commune qui n'ait encore, sous ce rapport, de notables perfectionnements a réaliser. Le gouvernement se fera un devoir d'en courager, dans la mesure des ressources que la législature voudra lui accorder cet effet, tous les travaux qui, projetés daDS le double but d'amé liorer des chemins utiles et de venir en aide aux nécessiteuxseront reconnus pouvoir être mis immédiatement exécution; mais il compte aussi sur le concours efficace des communes et des parti culiers intéressés. Veuillez, M. le Gouverneur, réunir dans le plus bref délai possible et me transmettre des rensei gnements précis, tant sur la nature des travaux de voierie vicinale qui pourraient, au besoin, être exécutés immédiatement dans les différentes com munes de votre provioce, que sur l'importance du un brave métayer, qui s'était bien battu daus la grande guerre côté de M. de Charrette, ait donué sa foi un homme qui n'est pas du pays, qui parle un langage qui n'est ni Dotre Poitevin, ni la façon de prêcher de nos bretons-bretonnants d'au-delà de la Loire? D'est pas oaturel,cela ne l'est pas. Rien qu'à regarder ces deux grands échalas, on voit que c'est par surprise qu'ils sont les fils de Marianne: est-ce qu'on a chez nous des cheveux couleur de filasse, des yeux qui ressemblent aux eaux du lac de Grand-lieu quand le ciel d'au-dessus est bleu peudant l'automne, des joues rondes comme les roses-pommes qui fleurisent vers la Saint-Jean Ces manières de filles hautes de six pieds, ça n'est point du saug de Marie- Anne la Bruone et la bien- râblée. Ça n'en est pas. Et pour votre Marguerite des prés, c'est bien la fleur de l'aubépine c'est doux voir, taot c'est pur et frais; mais veut-on s'approcher pour sentir, on aperçoit que c'est

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 1