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temporairement, soit d'une manière permanente le
Sort de 6,000 fonctionnaires inférieurs de toutes
catégories.
L'épouse Dubusson.b Roulers, qui avait été
soupçonnée d'avoir donné la mort h sou mari, a été
lavée de tout soupçon par l'instruction qui a eu lieu
dans la maison même où cette mort est arrivée. Les
magistrats instructeurs de Courtrai sont rentrés
dimanche, et la femme Dubusson, gardée b vue
d'abord, a été déclarée libre. On parle de suicide.
Ou mande de Paris que M. l'abbé de Haerne,
représentant, et M. David de (jbeest viennent
d'être créés chevaliers de la Légion d'honneur.
Uu honuête voleur de lapins et son compère
e'taient occupés, dans la nuit du vendredi b samedi,
b remplacer par 9 petits lapins, 9 autres bien en
graissés qu'ils venaient d'enlever d'un clapier
appartenant au nommé Van Torre, cordonnier b
Dudzeele. Malheureusement ils furent surpris dans
cette occupation intéressante et intéressée, et l'un
d'eux fut mis b la disposition du procureur du Roi
Bruges. Le complice réussit a s'échapper.
Un singulier pari a été tenu vendredi matin b
Anvers. Il s'agissait pour le héros du pari de trans
porter sur une brouette, sans se reposer, un campa
gnard d'un poids respectable. La distance b franchir
était de Linth jusqu'à la pompe du Petit Marché, b
Anvers, ainsi environ troislieues. Le pari accompli,
il paraît que le campagnard était plus fatigué que
son conducteur. Une foule de monde accompagnait
ce cortège comique, qui a fait son entrée en ville b
7 heures du matin.
LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Bra-
banl sont arrivés, a 10 heures, b Bruxelles, par un
train spécial, sous la direction de M. Masui, direc
teur général,et des principaux employés du chemin
de fer de l'Etat. Après avoir pris congé, dans la
station, du prince et de la princesse de Cbiraay,
ainsi que des personnages de leur suite, qui les
avaient accompagnées en France, LL. A A. RR. ont
pris place dans les voitures de la cour et se sont
immédiatement rendues au château de Laeken.
Non loin de la Panne, a été renversé un
bateau de pêche, dont l'équipage, composé de cinq
hommes, a péri. Mercredi soir et jeudi matin on a
repêché b Adinkerke les cadavres de deux matelots
français, nommés Charles Bouchez et Jean Fontaine,
appartenant au port de Dunkerque, ainsi que celui
de Louis Verrast, pêcheur b la Panne.
bonne foi, tout en cédant b l'habitude, je pense,
comme le bonhomme, que l'iuiroduction du tabac
en Europe est l'un des plus grands fléaux qui aient
désolé l'humanité.
Pauvre garçon, je ne vous en veux pas de vos
inconséquences philanthropiques: qui de nos jours
est exempt de cette sorte de péché? les pères ont
mangé des raisins verts et les dents des fils en ont
été agacées. Nous souffrons sympathiquement de la
misère des pauvres, nous aurions le désir d'y remé
dier; mais nous ne savons comment nous y prendre,
parce que ce qu'il y a de plus désorganisé daDS une
société où tout tourne autour de sa place, c'est
notre propre cervelle. Du jour où le puriste Eras
me aiguisa au grand plaisir de la fine fleur des
prélats lettrés de l'Italie ses doctes malices a ('en
contre des capucins crasseux, la cause des pauvres a
été compromise, puis perdue. Qui mit du zèle b pré
venir la pauvreté par nécessité, quaod il fut de mode
de vilipender la pauvreté volontaire? Un très-riche
bourgeois d'Assise, qui s'appelait François, sachant
qu'il y aurait toujours sur la terre des pauvres,
c'est-b-dire en définitive des hommes condamnés,
en certaines circonstances, au vol ou b la mort s'ils
ne s'abaissent b mendier, avait élevé la mendicité
aux honneurs de l'héroïsme, afin qu'aucun pauvre
De rougit de demander l'anmôae et qu'aucun riche
IBSkîïillIRIUBUR»
France.
Pendant son séjour b Paris le duc de Brabant
a su conquérir les sympathies et les respects de tous
ceux qui ont eu l'honneur de l'approcher et il a
exercé sur tout le monde une influence réelle, qu'il
a toujours cherché b faire tourner au profit de la
Belgique. Ainsi, S. A. R. n'a laissééchapper aucune
occasion de parler des exposants belges, industriels,
et artistes, en s'altachant toujours b faire ressortir
le mérite incontestable et du reste bien reconnu de
leurs produits et de leurs œuvres. On affirme que
22 décorations de l'Ordre de Léopold et b peu près
le même nombre de décorations de l'Ordre de la
Légion d'Honneur sont échangées a la suite du
voyage de LL. AA. RR. b Paris.
LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Bra
bant sont partis de Saint-Cloud pour Bruxelles,
samedi, b deux heures. L'Empereur,a accompagné
S. A. R. et I. la duchesse de Brabant jusqu'à sa
voilure. Plusieurs voitures de la Cour, attelées de
quatre chevaux, ont conduit b la gare du chemin
de fer du Nord Leurs Altesses Royales et les per
sonnes de leur suite. S. A. I. le Prince Napoléon a
accompagné Leurs Altesses Royales jusqu'b la gare
du chemin de fer du Nord, où se trouvait M. Firmin
Rogier, ministre de Belgique.
Paris, lundi, 29 octobre. Le Moniteur
anoouce le départ du général Canrobert pour
Stockholm. Il contient en outre uo article dans
lequel il est dit que l'accueil fait par l'Empereur
et l'Impératrice au Duc et b la Duchesse de Brabant
est un témoignace des sympathies échangées entre
LL. MM. II. et LL. AA. RR.
Ces sympathies ont été la fidèle expression des
sentiments qui animent les deux pays.
La France et la Belgique sont sœurs par l'ori
gine, la langue, les mœurs, les intérêts. Les deux
nations le comprennent aujourd'hui comme leurs
Souverains. Mais rien ne saurait coulribuer davan
tage b resserrer l'union des deux pays et b faciliter
leurs rapports que ces relations cordiales entre les
familles régnantes.
La clôture de l'Exposition universelle, est
définitivement fixée an i5 novembre prochain, et
la distribution des récompenses aux exposants aura
lieu le même jour.
Le successeur du révérendissime Marie-
Josep, abbé général de la Trappe, est un prêtre du
diocèse de Bayeux, M. de Gruyer, né b Donnay,
près Harcourt.
ne s'enorgueillît ou ne dédaignât de la faire: Le
vent du 16" siècle, froid comme le bel-esprit Hol
landais qui eu fut l'idole, souffla sur la charité et
l'éteignit; la Réforme qui maudissait les bonnes-
œuvres comme opposées b la foi qbi seule justifie,
eu dispersa les cendres. Le protestant le
radical Cohbelt a donné la date, le jour et l'heure,
de l'invasion du paupérisme en Angleterre: c'est
celle de l'invasion du schisme et de la destruction
des couvents. Ce jour 1b en effet l'individualisme
triomphant a rompu le lien social de la fraternité
du pauvre et du riche, jusque-lb également hum
bles devant Dieu il y a eu des sages prédestinés au
salut et des insensés prédestinés b la damnation,
quoi qu'ils fissent. De cette belle théologie on arri
va biénlôt b proclamer que les jouissances doivent
être le lot des honnêtes gens et que la valetaille
est faite pour servir; vous reconnaissez b ce boa
goût le langage du vieux Voltaire. Tout le monde
voulut être parmi les honnêtes gens élus b la béa
titude terrestre; personne ne voulut plus demeurer
parmi les damnés du travail et de la servitude. Vous
savez le reste quant aux faits; mais quant b l'esprit
des faitscher petitles bouffées de tabac ne
l'ont-elles pas voilé d'un naage? Les jooissances
empêchent de voir clair en histoire comme en
économie; ét l'individualisme nous a tons réduits,
Le fils aîné du prince de Polignac, dernier
ministre de la Restauration, est officier dans l'armée
française en Crimée, et de plus aide-de-camp du
maréchal Pélissier. Ce jeune militaire, a été décorée
pour sa bravoure dans les récentes affaires.
Les catholiques anglais viennent de faire une
perte bien regrettable daDS la personne de M. F.
Lucas, membre du Parlement pour l'Irlande et
propriétaire du journal le Tablet.
Espagne.
L'Espagne poursuit le cours de ses malheareuses
destinées. Les Cortès en se réunissant, n'ont rien
changé a la situation. A leurs antécédents, il était
facile de le prévoir. Inintelligence, luttes stériles,
questions personnelles, oubli des dangers présents,
insouciance des dangers du lendemain, ressources
précaires ou plutôt absence de ressources a côté
d'un trésor mis b sec par des dilapidations de tout
genre, tel est l'état des choses exposé dans les
correspondances de Madrid.
Allemagne.
La question de réorganisation de la Confédéra
tion germanique commence b préoccuper assez
sérieusement les esprits en Allemagne. La Prusse,
dit-on, n'accueillerait les ouvertures faites en vue
de la réorganisation projetée qu'avec beaucoup de
froideur, parce qu'elle redoute toujours qu'elles
aient pour but secret la suprématie de l'Autriche
en Allemagne. D'un autre côté, on annonce de
Cobourg, que la Diète de ce duché a adopté une
proposition favorable b cette réforme, en indiquant
pour ses points principaux la création d'une repré
sentation populaire auprès de la Diète germanique
et l'établisssment d'une cour de justice fédérale.
Turquie. Puisque les puissances alliées cher
chent b faire vivre la Turquie, elles doivent surtout
se préoccuper de la liberté religieuse, b peu près
complète aujourd'hui pour les chrétiens, mais nulle
encore b l'égard des musulmans. Un musulman n'a
pas le droit de manifester une conviction autre que
celle qui est eo quelque sorte imposée par la loi.
Or, les puissances chrétiennes laissent tout chrétien
libre de se faire musulman, si bon lui semble, et la
Porte continuerait b ne laisser aucun musulman
la liberté d'embrasser le christianisme, s'il croit y
trouver la vérité! Il n'y a point Ib réciprocité de
droit. La France et l'Angleterre, aprèss'être imposé
les plus énormes sacrifices pour abolir la traite des
noirs et l'esclavagereculeraient-elles devant
l'apparente difficulté d'amener le gouvernement
turc b être raisonnable en fait de religion et b rom-
plus ou moins, b n'être que des jonisseurs. L'his
toire de l'humanité se résume pourtant en an mot
la mortification volontaire ou la mort violente im
prévue; et l'économie politique toute en un mot
aussi abstinence.
Tiens, tiens! vous faîtes l'étonné, j'aurais, snr
ce, bien de jolies choses b vous dire; attention seule
ment b un fait. La cherté des vivres dont Ions
s'effraient est surfont attribuée b l'insuffisance des
récoltes, b an peu de disette pour être franc et
bref. Cher petit cousin, avez-vous jeûné ce matin?
Vous rougissez; l'auriez-vons onblié? tant pis
pour vons, car c'était un jeûne d'obligation, et il
n'y a d'homme heareax ici bas qne celui qai
mortifie ses appétits par amoor du devoir. Si vous
aviez jeùué, vous et an million de Belges qai
l'easseut dû faire, ainsi que huit b dix millions de
Français, presqae autant d'Anglais, car vous
voyez, dans la guerre de Crimée, que l'Angleterre
a eu tort de se faire protestantesupputez ce
que le jeûne d'un seul jour de toutes les personnes
valides et aisées en Europe aurait accumulé ce
matin dans le grenier de réserve des pauvres
puis allez b un Casino quelconque passer votre
soirée je vais b confesse.