r:. damné, se trouvant en état de récidive, aux travaux forcés b perpétuité et h l'exposition. Liste des Jurés qui auront connaître des affaires comprises dans la im' série de la 4* session pour i855, de la cour d'assises de la Flandre occidentale. Cette série com mencera le 10 décembresous la présidence de M. le conseiller Ferbaere. JURÉS TITULAIRES. MM. F. Planckaerl, propriétaire b Courtrai. Fr. De Poorter, conseiller communal a Iogelniun-, ster. B. Deys.-receveur des hospices b Bruges. Tant-Vetlindefabricant a Roulers. Tf, De Gheus, propriétaire a Ypres. J—F. Soelej. chirurgien h Gheluwe. Rembry-De Lun, éche- vin et marchand b Menin. F. De Puyd, notaire b Eerneghem. J. Peers, propriétaire b Oostcamp. R. Terraote* notaire b Bruges. L. De Crorn- Lrugghe, négociant b Bruges. I. Rommel, échevin b Rumbeke. Ch. Gheysens, proprié taire b Harlebeke. L. De Coninck,. conseiller communal b Wareghem. S. Lafonteyne, libraire b Ypres. J. Valcke-Van Hercke, pjo- priétaire a Ostende. R. Van Tieghem, particu lier b Anseghem. H. Wiflaertrentierb Keyèin. F. Verpoorl, propriétaire b Oost- riîeuwkerke. A. De Pape, conseiller communal b Zvveveghera. P. Paltyo, docteur en médecine b Mandzaeme.N. Van der Heyden, marchand b Fûmes. M. Salembier, avocat a Courtrai, T. Barbieux,brasseur b Avelghem. A. Cannaert,. propriétaire b Harelbeke. L. Boedf, notaire b Ypréà. A. De Ghelcke, propriétaire b Ypres. N. Huygebaert, notaire b Merckem. J, Moulaert, pâtissier b Bruges. F. Wauters, notaire b Thielt. JURÉS SUPPLÉMENTAIRES. MM. P. Moerman, pensionné de l'Etat b Bruges. F. Van der Straeten, bottier b Bruges. L. De Schryver, marchand tailleur b Bruges. J. Van Cutsem, pensionné de l'Etat. mit; it £03 ai* S. A. R. Mgr. le duc de Brabant, a daigné accepter le titre de Présideot d'honneur de la So ciété Impériale et Royale des francs-archers de S. M. Marie-Thérèse d'Autriche, établie en la com1- inune de S'"-Croix lez-Bruges. rr- Le duc d'Aumale et le prince de JoinviHe ont traversé samedi la Belgique, venant d'Angle terre. Ces deux princes se rendent en toute hâte en Italie auprès de leur vénérable mère, la Reine Marie-Amélie, dont l'état de santé, sans être absolument très-grave, inspire, assure-t-on, quel que inquiétude. i Le ministre des travaux publics fait savoir que, prochainement, il sera procédé b l'adjudica tion publique de l'entreprise des travaux d'achève ment du pavage de la route d'Ypres vers Bailleul, par Laere. Des plaintes sont faites journellement sur l'administration des chemins de fer de la Flandre occidentale. Des retards de plusieurs heures ont lieu fréquemment dans la marche des convois. On en attribue généralement la cause b l'insuffisance des moyens de traction. Il continue d'arriver b Anversdu froment des portsd'Angleterre,où l'hectolitre coûte aujourd'hui 5 francs de moins qu'en Belgique. Les fermiers belges, qui s'obstinent, pour la plupart, b garder leur blé dans la prévision d'une cherté croissante, pourraient bien faire un mauvais calcul. Si les Etats-Unis continuent b nous envoyer des farines et du maïs, et si comme on ne peut trop le désirer pour le bien être et la santé de nos populations, l'emploi du maïs, des féveroles et du riz se propage, et détrône dans l'alimentation la prédominance de la pomme de terre, nul doute que la baisse ne se déclare dans quelques semaines. Dans plusieurs cantons de la Flandre la récolte presque tout entière se trouve encore dans les granges. Le com merce le sait; aussi n'opère-t-il plus que pour les besoins immédiats de la consommation. Au marché d'Alost, du 24 novembre, le fro ment» haussé de 10 sols et le seigle de fl. M. t'abbe* Verbeke, curé de MeuTebeke, vient d'être pommé membre honoraire de la société littéraire de l'Université catholique de Louvain. C'est tb une nouvelle preuve de. la haute estime qu'inspirent son beau caractère et ses talents dis tingués. Le nom du digne curé de Meulebeke figu rera, dans les archives de cette société, parmi les noms les plus distingués de la Belgique et de l'étranger ceux de Mgr. Malon, MM. Dechamps, De Decker, de Gerlache, de Montalembert, l'abbé Rohrbacher, Bonnettv, etc. On dit que M. H. Leys e$t promu au grade de commaudeur, dans l'Ordre de Léopold. Une assemblée générale des actionnaires dfi> la Société Générale pour favoriser l'industrie na tionale, a eu lieu pour 1» nomination d'un directeur et de trois commissaires. M. Jules Maloua été réélu b l'unanimité compte directeur. .iju ^droit filou, qui probablement fait con naissance avec le procureur du Roi, Mi Vari Cutsem, et se souvient mal des. leçons reçues1 b l'audience, s'est permis de s'approprier «n petit souvenir en enlevant de la poche deM, Van Cuisent, en l'église de Saint-Martin, b Courtrai, un superbe foulard. Le voleur* présenté en nanlisseajeni Le produit du vol, et déçlaratioo ayant été faite b l'administration du mont de piété', il a été arrêté et misa la disposi tion de celui qu'il a volé. 1 .i France, Parisi le a3 novembre. Le Roi de.Sardaigne est arrivé b a heures. S. M. a été reçue, b la gare du chemin de fer de Lyon par. le prince Napoléon. L'auguste voyageur a été reçu par l'Empereur au haut du grand escalier du palais des Tuileries. Sur tout le parcours du cor tège la foule était considérable; elle a salué le Roi Victor-Emmanuel de ses acclamations. Le Roi de Sardaigne ira, dit-on, en Angleterre daos la première semaine de décembre. Cette visite sera limitée b cinq jours. La Reine recevra le Roi b Windsor où les préparatifs de réception se font sur un pied de grande magnificence. Le Roi se rendra ensuite en Belgique b bord d'un vaisseau de guerre anglais. S. M. arrivera b Douvres sur un navire français. Le Moniteur publie ce décret impérial: Voulant donner b l'Impératrice Eugénie, notre chère et bien-aimée épouse, une preuve particu lière de notre affection, les maisons d'éducation de la Légion-d'Honneur, qui reprendront'le nom de Maisons Impériales Napoléon, sont placées sous la protection de l'Impératrice. M. le comte Molé est mort lundi b sa résidence de Champlâtreux; il a été subitement frappé d'apoplexie pendant son dîner, auquel assistaient M. le comte de Montalembert et M. de Falloux. Mgr. l'évêque d'Orléans avait quitté le château de Champlâtreux le matin. M. le comte Molé était âgé de soixante-quinze ans; il était membre de l'Académie Française. On sait la grande part qu'il a prise au gouvernement de la France. Calme et tranquille, jusqu'au moment suprême, il conservait toute la fermeté de sa pensée, puisant sa forcé dans la prière. Le comte Molé avait rempli, quelques jours avant, ses devoirs de chrétien, par le minis tère de Mgr. l'Évêque d'Orléans. Le nommé Cauw, arrêté d'abord, puis relâché et repris ensuite, pour l'assassinat commis ces jours derniers h Neuville, village français, près de Mous- cron, sur la personne de Sophie Desremueaux, âgée de 19 ans, s'est pendu dans la prison de Tourcoing, où il avait été écroué. Il y a bientôt huit jours que l'immense incen die du quai de Bilîy est venu effrayer la capitale, et cet incendie dure encore. Les farines calcinées continuent de brûler sourdement, et dès qu'on y touche, ainsi qu'aux blés dont on essaie d'enlever les débris couverts de cendres, il en jaillit des flammes. Des pompes qui, nuit et jour, ne cessent de fonctionner, répandent l'eau b flots sur le foyer principal et les autres lienx où le feu a exercé ses ravies, sans parvenir k l'éteindre complètement. jUn journal de Duokerque, montré, par un exempté b quel point la spéculationpeut grossir le prix de In viande, Dans uo procès récent, il a été établi qu'un veau découpé, tout prêt b être livré apx çoustommateurs, avait été vendu uné première fois b uo boucher de Bergues au prix de S sous 1/2 la livre. Ce. boucher de Berguesl'avait cédé a un autre boucher de Duokerque au prix de 4, sous 172 la livre, et enfin, moyennant 5 sous, xja la livre, il éiàit échu h un second boucher de Duokerque. Ce dernier industriel débita le veau au détail et au cAars. du jource qui lui rapporta un bénéfice d'environ 9 sous par livre. Dimanche, 18 novembre, M. Pietri, préfet de police, entrant comme simple particulier a l'Expo sition, s'arrêta près d'uu groupe de trois ou quatre paysans qui semblaient eD extase devant les produits exposés et qui s'en allaient, répétant sans cesse (t Ah! que c'est beau ici. a A ce moment l'un d'eux apercevant le buffet où un grand Dombre de personnes étaient attablées: Tiens, dit-il, on mange ici! a Et qui paie?» demanda l'autre. Mais parbleu, c'est l'Empereur, répond M. Pietri en passant.«Vraiment?Assurément? Voilb tout de même midi; il faut manger se dirent entre eux les campagnards, et les voila assis b la table du fameux Chevet. On les sert, ils man gent et boiventbsaiété, puis ils se lèvent ponr conti nuer la visite de l'Exposition. Aussitôt b son tour, legarçoo demande: «Holb! messieurs, qui paie? Mais c'est l'Empereur,oui db Oui! oui! c'est l'Empereur qui paie reprit le haut fonctionnaire, qui se tenait aux abords pour épier le dénouement. 'j Le garçon comprit et n'insista pas. Quant anx trois campagnards, ils s'éloignèrent en disant: Que c'est beau ici! Vive l'Empereur! On dit qu'en apprenant celte plaisanterie, l'Empereur en a ri autant que celui qui en fit les frais. Allemagne. Le prince de Metternich a célébré, le 23, le 82" anniversaire de sa naissance par un dîner dans le cercle de ses amis. Il a encore l'air très-fort et très-bien portant, et l'on ne re marque eu lui qu'une faiblesse de l'ouïe. iL'Empcreur et l'Impératrice et tous les membres de la famille impériale ont fait présenter leurs félicitations au Nestor de la diplomatie. Ou a eu dans quelques endroits de l'Ober- laùd wurtembergeois, le singulier phénomène d'une pluie de sang. États-Unis.Il s'est passé dans la Virginie, b la fin du mois dernier, un fait des plus honorables pour la religion, et qui a un grand retentissement dans ce pays protestant. Un prêtre a été appelé comme témoin en justice et sommé de révéler la confession d'au mourant. L'obstination inqoîsftive pour arracher des aveux au ministre de Jésus- Christ est venue se briser devant la résistance inébranlable du prêtre, et après de longs débals, la cour a enfin donDé raison b ce dernier, en décidant que: Un prêtre doit jouir du privilège d'être exempté de révéler ce qui lui a été com- muniqué au confessionnal.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2