E DDfiDIPITCIIDr JsJS" dJOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, ItHILIL1 126» No 3,986. Mercredi, 12 Décembre, 1855. 39me année. ni a» a» os a h s>Da>a iîa(^iiD2a FAITS REMARQUABLES J'ai voulu examiner par moi-même. Réflexion faite, j'ai cru devoir mettre de côté les statistiques. Elles ne sont pas, elles oe peuvent pas être exactes. Quel est donc le cultivateur qui déclarera sincère ment le produit de son exploitation? Il a trois intérêts différents pour ne pas le faire 1° plus la production est abondaiite, plus les prix tendent a PRIX D'ABONNEMENT., CHEMIXS DE FER*. MORTIER, Éditeur-Propriétaire B W& BK B W Hh BB BK De Courtrai Ypres et Popenughe, de la Grand'-Plàce. H .H B ^^B H ^BiB ^^B H ^^B II 6, Le Propagateur parait le MERCREDI ^BB BBB !t B B B Br B K B iB^H B ^BIB B B De Courtrai Mouscron Tournai et le SAMEDI, 7 heures du soir. 1 Lille, 7—35, 105o, 325, 820. Insertions des annonces ij centimes De Courtrai pour Bruges, 4°>3o la ligne; on traite forfait. VÊMTÉ ET JUSTICE. a—35, 6—ao- 7FR3S, 12 Décembre. A Vintérieur et c'est tout nouveau - une discussion sérieuse h la Chambre des Représentants. Dans la séance du 1 o, l'ordre, du jour appelait la discussion générale du projet de loi relatif aux denrées alimentaires. Le gouvernement ne se ralliant pas au projet de la section de la Chambre(qu'on appelle section centraleparce qu elle a mission de réunir, comme dans un centre commun, toutes les propositions des diverses sectionsla discussion, aux termes delà Constitution a été ouverte sur le projet primitif. La discussion générale du projet de loi sur les denrées ali mentaires a donc commencé véritablement, hier, la Chambre des Représentants. Dans cette première séance, M. Rodenbach a déclaré qu'il est grand partisan de la liberté com mercialeMM. Osy et Moreau s'étaient posés comme également favorables ce système économique mais, il est des circonstances ou les entraves cette liberté sont légitimes, telles sont celles où il s'agit de la nourriture des hommes. Qu'on permette aujourd'hui l'a sortie de la plus mauvaise, mais de la plus vulgaire de nos substances alimentairesavant huit jours, le peuple paiera t5 francs les 100 Icilog. la pomme de terre au lieu de 9 et 10 fr. Le beurre et les œufs sont exportés dans des pro portions constdèrubles. on a exporté pour i,4oo,ooo fr. d'œufs, Cannée dernière. Que ton établisse un droit de 20 p. sur ces objets, l'Etat percevra une somme assez ronde, et la consommation jouira de l'excédant des produits non exportés. Nous aimons voir nos Représentants occupés de choses sérieuses et n'étant plus obligéscomme le dit, un peu crûment le Feuilleton belge, d'apporter des sels au Palais-National, les jours d'interpellation de M. Ferhaegen. A l'extérieur, les rumeurs relatives aux né gociations de paix ont repris quelque consis tance. La Patrie, de Parispublie ce sujet, un article qui a produit quelque sensation, et qui se résume dans celte pensée La paix est possible car, le but que les puissances occi- EXTRAITS DES ANNALES DE (Suite. Voir le n° 3,g84 du Propagateur.) 7 septembre 1716. Ypres solennisa la victoire remportée par le prince Eugène sur le Croissant. Tontes les gildau grand complet, avec leurs bannières, se trouvaient rangées en ordre de bataille sur la Grand'Place où figuraient aussi le géant, la baleine, etc. Le soir, il y eut grand feu d'artifice. 18 octobre suivant. Incendie d'une grande partie de l'abbaye S'-Jean. i5 février 1717. Arrivée du général des Capu cins. 25 mars, le feu se déclara de nouveau dans dentales se Sont proposé est'atteint. La France et CAngleterre sont en mesure d'écouler toute proposition raisonnable. Le pays, dit de son coté le journal le plus influent de C An gleterre, le Times, n'a plus se prononcer maintenant sur la question de la paix et de la guerre, mais discuter les conditions de paix qu'on lui offre. La rédaction du Propagateur croit qu'il est de son dévoir, dans ce temps où des inquiétudes légitimes préoccupent les amis des pauvres, de donner l'exemple de l'appel au concours de toutes les intelligencesen faisant la part la plus large, dans ce numéro,une intéressante communication relative la question de la rareté des deorées alimentaires en Belgique. Nos lecteurs nous saurout gré de mettre sous leurs yeux un travail dont ils apprécieront le mérite, et nous leur épargnerons le dégoût d'occuper leur esprit de VObservateur, du Messager de Gand et autres bruyants porte- voix de cette pensée profonde qui défraie depuis huit jours la politique libérale La liberté de la charité, c'est-à-dire de faire lè plus de bien pos sible ses frères, détrônera le pouvoir laïque. Pour nous, persuadés que le pouvoir est institué pour le plus grand bien possible de la commu nauté, nous croyons que, plus il sera donné la liberté d'étendre le bien et de restreindre le mal, plus le pouvoir sera fort et respecté. Il est vrai que, pour certaines geos, charité est synomyme de domination cléricale, et pouvoir s'interprète par xtiruuuCooLtr cuv c* uf f uriuissciiitui» Ypres, 10 Décembre i855. Monsieur l'Editeur du Propagateur, Je ne m'occupe ni d'agriculture, ni de commer ce, ni d'économie politique, et néanmoins je vou drais dire quelques mots sur la grande question des denrées alimentaires. Vous ne refuserez pas de m'ouvrir les colonnes de votre estimable journal, car vous comprendrez qu'en temps de crise il importe d'accueillir toutes les observations, qu'elles émanent de la science ou du simple bon seDs. Si je me trompe, je remercierai cordialement ceux qui auront la bouté de rectifier ma manière de voir. J'avais toujours entendu dire que la Belgique est le pays le plus plantureux, le plus fertile du l'abbaye S'-Jean et en détruisit uue notable partie. 21 février 1718. Arrivée du général des Carmes déchaussés. 3i juin 1720. Le prince de Ligne fit son entrée solennelle en ville et reçut, au nom de son Empe reur, le serment du Magistrat de la cité. A cette occasion, la ville donna divers banquets, et, le soir, il y eut de grands feux d'artifice. Le prince logea au palais épiscopal alors inhabité. En l'an 1720, il y eut une grande sécheresse, et on coostata,un grand nombre de décès. La récolte des fruits de la terre fut très-abondante. Le 1" mai 1721Jean-Baptiste De Smet, natif de Lokeren (pays de Waes) fit son entrée solen nelle par la porte d'Anvers et prit possession du siège épiscopal. 1726. Un magnifique autel de marbre fut placé dans l'église des Jésuites. monde, objet constant"de la convoitise de ses voisins. Et malgré cela, depuis vingl-chwy ans on ne cesse de répéter que le sol de la Belgique ne produit pas assez de grains pour notre propre consommation. Que fallait-il croire? Est-ce que la fécondité proverbiale de notre pays est un mensonge; ou bien la population s'accroit-elle dans des propor tions qui excèdent les progrès successifs de l'agri culture? Fort de ses statistiques, le gouvernement pro clamait l'insuffisance aucune voix ne s'élevait dans les Chambres pour contester l'assertion je finis par admettre que la richesse de mon pays n'était qu'une illusion de ma jeunesse, un rêve de ma vanité nationale. Les incrédules seuls semblaient pouvoir résister aux affirmations du ministre Pier- cot, qui accusait un déficit de 75,000,000 de kilog. Mais des doutes se sont élevés autour de moi. Après les avoir combattus cbez les pauvres, que je soupçonnais de malveillance l'endroit du haut commerce, j'ai commencé 'a les partager lorsqu'ils m'ont été exprimés par des hommes que la pratique des affaires rendait mes yeux plus ou moins compétents. ta unisse y M DU» ld ICI1C pIlUMJit, p)U& iC prix UC fermage tend s'élever; et 3° la valeur du sol, qui est eu raison de ce qu'il produit, est la base des contributions; or, les coulribulious, le cultivateur en a l'instioct, sont toujours la hausse et jamais a la baisse. Il est donc certain que le cultivateur, et il n'y a pas d'exception, ne déclare que les trois quarts ou même que,les deux tiers de ses récoltes. La vérité est donc loin de là. Le seul moyen d'en approcher le plus, c'est de consulter les tableaux indicatifs du mouvement commercial des graios entre la Belgique et les pays étrangers. De cette élude, il résultera ce fait curieux et déplorable que le Moniteur, qui publie les circu laires ministérielles accusant un déficit énorme, contient lui-même la preuve irréfragable que le déficit n'existe pas et u'a jamais pu exister. 11 septembre 1729. Les Capucius solennisèrent la béatification de Saint-Félix, martyr. 29 juin 1730. Exaltation en l'église S'-Pierre des reliques de ce Saint. 17 septembre suivant. Exaltation des reliques de la S'° Croix. 1727. Les Dominicaius solennisèrent la canoni sation de S,e-Agnès. 1730. Exaltation en l'église des Carmes Dé chaussés des reliques de S'-Alberl. 28 juillet 1731. Pose de la pierre de la sacristie de l'église S'-Martin, par l'évêque De Smet et le voogd de la ville. 173 t. Guillaume Delvaux, fit son entree Ypres, comme 16" évêque de cette ville. C était un homme très-érudit. H avait rempli I univer sité de Louvain les fonctions de docteur. Delvaux fit restaurer la façade du séminaire en 1755. (Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 1