DÉFINITIVES OVEIISLAG Bij par lien ingesteld 9,450 franks. En by masse. J9,o00 franks. Rien ne semble devoir arrêter la baisse des prix des grains, et c'est la nn grand bonheur ponr les classes inférieures Fnrnes la baisse a été mercredi de 4 b 5 francs sur le froment et le seigle; le prix moyen du froment a été établi a fr. 29-66 et celui du seigle a fr. ig-45; a Bruxelles la baisse sur ces deux articles a été de fr. 2-12 a 3-5o par hectolitre. Il y a eu égalemeut baisse b Lokeren,b Deyoze et b Reoaix. JSJJIttDïriJ/O &QJUUL&1 Le dernier jour du Carnaval n'est pas précisément la journée des plaisirs les plus délicats. Notre ville au reste ne s'est guère aperçue du Mardi - gras que par quelques hurlements dans la soirée et quelques scènes plus ou moins ignoblessurtout au voisinage des cabarets. Sur le Marché aux Poulets une rixe fâcheuse a eu lieu entre un poissonnier et un soldat de la garnison. La baïonnette a été de la partie. Le poissonnier a été porté l'hôpital et le militaire immédiatement arrêté. La blessure d'ailleurs n'a aucune gravité. Le marché aux chevaux d'aujourd'hui n'a été que très peu fourni. En général les prix ont été bien tenus. (MHF3QIia!UUB8« Par arrêté royal du 23 janvier, M. Dufossé, inspecteur d'arrondissement b Courtrai, est nommé en ta même qualité b Louvain. M. Slosse, contrôleur des contributions directes, etc., b Courtrai, est nommé inspecteur d'arron dissement dans In même ville; M. Sarton, contrôleur des contributions directes, etc., a Ypres, est nommé inspecteur d'arrondisse ment a Terntonde M. Tinne, contrôleur des douanes b Menin, est nommé en la même qualité b Mouscron (station.) M. Van Bredael, lieutenant des douanes b An vers, est nommé contrôleur des douanes b Menin M. Mallar contrôleur des douanes b Mouscron (station), est nommé en la même qualité b Liège. IbltallSIkiHNKWIS* Séance du5i. Continuation de la discussion des articles du budget de l'intérieur. A propos des articles relatifs b la garde civique M. Manilins a proposé la suppression du crédit de 2700 fr. inscrit au budget pour les commandants de La garde civique. Cette proposition a été vivement combattue, et puis elle est allée quelque peu b la dérive, au point d'amener le récit de la grotesque condamnation prononcée par le conseil de discipline d'Alost b la demande du lieutenant-colonel Dominer, qui est en même temps commissaire de district, et ami de M. Verhaegeo. Un garde civique journaliste, assistant b quelque exercice obligatoire, reçut de M. Dommer l'ordre d'ôter ses gants dont la couleur n'avait pourtaut rien de politique ni d'inconstitutionnel. Il obéit après une simple question, a laquelle répondit le majestueux parce quequi répond a tout, et qui le réduisit b un respectueux silence. Journaliste, il crut pouvoir divulguer l'affaire et la commen ter dans sa feuille, le Denderbode. De ce chef, il fut cité devant le conseil de discipline, érigé par le colonel, qui, en sa qualité de fonctionnaire, devrait cependant connaître les lois et le tribunal compé tent pour juger la presse. Il y fut aussi condamné et appela de cet étrange jugement par devant la cour de cassation, qui est en ce inomeut saisie de l'affaire. Ce récit a eu le malheur de déplaire a M. Verhaegeo non pas sans doute parce que M. Dommer est l'ami de M. Verhaegeo, mais parce que M. Coomans, en en faisant part b la Chambre, sape par sa base l'institution de la garde civique. C'est M. Verbaegen qui a articulé ce grief en toutes lettresauquel M. Coomans terrifié, confondu, aplati, pétrifié, n'a pn répondre que par un Ah! bah! qui a fait éclater toute la Chambre de rire. Séance du 1" février. Ce charmant Ah! bah de M. Coomans a dû défrayer la séance du 1" février. Serions-nous donc déjb au 1" avril? Ce qui est sûr, c'est que quand le Propagateur édi tera ces lignes nous serons an jour de la descente de la Courtille. Donnons-nous donc le spectacle du travestissement de M. Verhaegen en défenseur de la Constitution. M. Coomans. L'honorable M. Verbaegen ne veut pas examiner si les délits de la presse sont du ressort du jury ou des conseils de discipline de la garde civique sa tâche, dit-il, n'est pas de recher cher si l'art. 93 de la Constitution est encore en vigueur il assure que tout le monde a rempli son devoir b Alost, que jusque là tout est très-bien, et que la question de savoir si la Constitution a été violée ne nous regarde pas. Pour remplir de doutes, b ce sujet, l'esprit de M. Verhaegen, il a suffi qu'un conseil de discipline ait condamné b la prison un journaliste pour insubordination dans sa feuille. Mais il est un point sur lequel l'honorable M. Verhaegen a une conviction robuste, c'est que la Constitution, nos lois organiques et nos institu tions ont été violées par moi I A en croire l'orateur, je fais fi de nos institutions, je n'en tiens aucun compte, etc. Ces reproches sont durs; par bonheur, ils ne sont qu'imaginaires, et ma conscience de citoyen belge De s'en alarme pas outre mesure. Je suppose que M. Verhaegen les a formulés pour embrouiller le débat et pour distraire l'attention de la Chambre du fait très-grave posé b Alost par des gens qui visent b l'omnipotence. Quoi je viole la Constitution parce que je sou tiens qu'elle doit être respectée; je la viole parce que je blâme quelques gardes civiques, mes con frères, d'avoir coodamné un journaliste pour délit de presse, parce que j'engage le gouvernement b réprimer le zèle excessif de ses agents, parce qu'il me semble qu'il y a lieu d'avertir certains chefs de la garde civique qu'ils sortent de leurs attributions, lorsqu'ils citent b tort et b travers b leur barre des citoyens non soumis b leur juridiction. Et qui m'accuse d'un tel crime? M. Verhaegen, qui a mainte fois, avec ses amis, signalé des abus judiciai res, qui a critiqué avec force, je puis dire avec acharnement, des procureurs généraux des juges d'instruction et autres magistrats agissant dans le cercle de leurs attributions. En outre, j'ai manqué de respect envers la garde civique! Mais est-elle toute concentrée dans la ville d'Alost, et ne puis-je pas juger la conduite de quelques chefs sans blesser toute la milice citoyenne? M. Dommer et son cooseil de discipline sont-ils plus inviolables que cent autres fonctionnaires critiques dans cette enceinte et s'il faut respecter les conseils de discipline, ne faut-il pas respecter aussi la Constitution L'affaire est simple et claire. Un journaliste a été condamné a la prison pour un article de journal dirigé contre le commissaire commandant qui a formé la majorité du conseil de discipline et qui soutient une entreprise rivale. Je dis que ce fait est grave et scandaleux, et je n'attends pas pour le dire que le jugement soit annulé. Il importe de prévenir le retour d'abus de ce genre, et c'est pourquoi je m'en suis plaint. D'après la nouvelle doctrine de M. Verhaegen, il ne serait jamais permis, aux représentants de la nation, de porter b la tribune des faits déférés b la justice. Je ne souscris pas b cette doctrine. Mon droitmon devoir est de défendre les lois fonda mentales, et chaque fois qu'elles me sembleront violées, même par les amis de l'honorable M» Verhaegen, je m'en plaindrai hautement, sans attendre le dénouement judiciaire. Ce dénouement, je le respecterai, quel qu'il soit. Mais en admettant, par impossible, que la cour suprême autorise un conseil de discipline de la garde civique b juger des délits de presse, je puis dire dès aujourd'hui que, dans cette hypothèse, il faudra changer la loi, afin de prévenir le retour de pareilles monstruosités. Je maintiens, du reste, toutes mes remarques; je répète qu'un commissaire d'arrondissement ne de vrait pas être commandant de la garde civique, et que le gouvernement ferait bien de lui recomman der la prudence et la modération. M. Eerhaegen est d'avis que l'on ferait moins de bruit, si le commissaire de l'arrondissement d'Alost était de l'opinion catholique (réclamations). M. Dumortier. Je ne connais ni le commissaire d'arrondissement, ni le journaliste; j'ai donc parlé sans préoccupations personnelles et sans parti pris. J'ai défendu une de nos plus chères libertés qui a été violée par un fonctionnaire public. En cela, j'ai fait mon devoir et je suis étonné que M. Verhaegen n'ait pas cru devoir appuyer chaudement nos réclamations. La discussion est close et, après quelques obser vations présentées par M. le ministre de l'intérieur, l'article 43 du chapitre VII (garde civique) est adopté. La discussion est continuée b demain. M. Osy jaloux de ne pas priver MM. les représentants des joies du Carnaval se lève A cette époque de l'année, nous avons l'habi tude de suspendre les séances pendant quelques jours. J'ai donc l'honneur de proposer que, après la séance de demain, nous nous ajournions b jeudi b 2 heures. Cette proposition est adoptée b l'una nimité touchant accord! Algérie. Uneagitation subite s'est manifestée, ces jours derniers, an milieu de plusieurs tribus kabyles situées b l'est du poste de Tiziouzou. Ces tribus, descendues en armes de leurs montagnes, ont entraîné dans leur mouvement les Zmouls, populations qui habitent la plaine du Sebaou supé rieur et qui nous étaient depuis longtempssonmises. M. le gouverneur général, prévenu de ces faits, a envoyé immédiatement des troupes sur les lieux menacés par les révoltes. Tout fait espérer que leur présence suffira pour rétablir 1,'ordre et faire ren trer chacun dans le devoir. te OpVRYDAG i5en FEBRUARY i856, ten 5 ure na niiddag, in d'herberg hel Hof van Cassel, van i° Een schoon patriraoniéel behuisd en beplant HOFSTEDEKEN, groot onder Hofplaets, Gars en Zaeiland, h. 7-21-75 c., gelegen te Poperinghe in den Wipperhoek, oiet verre van 't gehngte den Abeele; gebruikt en in pachte gehouden door de geznsters De llaenemet regl tôt itn October 1860, ten geringen pryze van 5oo franks s'jaers, boven de belastingen by affiche in 9 koopen. Nota. De koopers hebben het vermogen 172 van hunne koop pryzen tegen intrest van 4 172 p. op termyn in hunne banden te blyven behouden. En 2°Van h. î-oô-go c. bebouwde Grond, Hoveoier Hof, Gars en Zaeiland, gelegen te Pope ringhe in den Hipshoek, by 't Onzen Heere Kap-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 3