VERKOOPEN VAN BOOM
ANNONC E S.
"berigtT"
bourg, d'ordinaire si abondants Hambourg, y
étaient devenus fort difficiles b obtenir b cause du
paiement qu'elles sont destinées b couvrir pour les
achats de suif, de lin, de chanvre et d'autres pro
ductions russes. Ces renseignements qui nous par
viennent et de Russie et de Hambourg, démontrent
combien laguerreacause dedoromagesaucommerce
de l'Europe septentrionale et ce qu'elle gagnerait
au rétablissement définitif de la paix. Si la guerre
actuelle a coûté cher b toutes les puissances qui y
ont pris part, soyez persuadé, dit une lettre de S'-
Pétersbourg, que la Russie en a souffert le plus.
France. Le Moniteur donne celle note offi
cielle les plénipotentiaires appelés b prendre part
aux négociations qui vonts'ouvrirb Paris sont Pour
la France M. le comte Colonna Walewski
ministre des affaires étrangères de l'Empereur, et
M. le baron de Bourqueney, son envoyé extraor
dinaire et ministre plénipotentiaire b Vienne;
Pour l'Autriche M. le comte de Buol-Schauenstein,
ministre des affaires étrangères de l'Empereur
d'Autricheet M. le baron de Hiibnerson
envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire
b Paris; Pour la Grande-Bretagne M. le comte
de Clarendon, principal secrétaire d'Etat de Sa
Majesté Britannique au département des affaires
étrangères, et lord Cowley, ambassadeur d'Angle
terre b Paris; Pour la Russie M. le comte
Orloff, membre du conseil de l'empire et aide de
camp général de l'Empereur de Russie, et M. le
baron de Brunow, son envoyé extraordinaire et
ministre plénipotentiaire près la Confédération
germanique Pour la Sardaigne M. le chevalier
Massimo d'Azeglio, sénateur du royaume de
Sardaigne; Pour la Turquie Aali-Pacba,
grand-visir de S. M. le Sultan, et Mehemmed-
Djemil-Bey, son ambassadeur b Paris.
Le silence que garde le Moniteur universel
au sujet de la Prusse, dans la Note où il fait connaî
tre les noms des plénipotentiaires de toutes les
puissances qui prendront part au Congrès, semble
venir b l'appui de l'opinion que cette puissance ne
sera pas admise aux conférences,
Mais, dit le journal russe, le Nord, les pré
liminaires de paix et l'armistice déclarés, uue ère
toute nouvelle s'ouvre, et il s'agira de travailler b
une œuvre de prudence, de justice, d'avenir, dans
laquelle il importe que la Prusse prenne sa part de
travail et d'opinion, pour qu'elle y ait sa part de
responsabilité.
Angleterre. S. M. a résolu de créer un
Ordre de la valeur, pour les soldats de tous
rangs de l'armée et de la marine qui se sont
distingués par leur courage personnel. La décora
tion consistera dans une simple croix de métal.
Dans la protestante Angleterre les ordres de
chevalerie sont réservés, comme de raison, aux
seuls prédestinés de l'aristocratie. Voici, comme
pour la médaille de Waterloo, une fiche de con
solation pour le populaire. Mais où est la fraternité
d'armes entre l'officier et le soldat?
Le Journal des Débats constate que la
situation s'éclaircit chaque jour le discours de la
Reine d'Angleterre, le premier vote et les premières
paroles du Parlement anglais dit-il, sont d'un
heureux augure pour la paix. Ces symptômes ac
quièrent encore plus d'importance quand on les
rapproche de la modification remarquable qui s'est
manifestée depuis quelques jours dans l'habitude et
le langage de la presse anglaise.
Suisse. M. Fazy vient d'adresser de Berne a
son journal, la Revue de Genève, une lettre au
sujet de la manifestation sous la pression de
laquelle le Conseil d'Etat a rendu un nouveau
décret d'éxpulsion contre Mgr. Marilley. On y lit
Je ne suis pas de l'avis que la messe qui a
été célébrée par lui dans l'église de Saint-
Germain soit une dérogation la réserve
convenue. Dire une messe n'est pas, de la part
d'un prêtre reprendre une position officielle
vis vis de l'autorité civile, et si je suis bien
informé tout s'est borné b une messe.
En ce qui me concerne, je ne saurais point être
effrayé de ces sortes de choses. Depuis longtemps
je me suis accoutumé b ignorer toujours, comme
autorité, ce qui se passe de relatif au culte dans
les diverses églises de Genève. Je ne puis croire,
comme on me l'a écrit, que plusieurs de mes amis
politiques se soient émus de cette simple messe;
si cela est, le fait leur aura été présenté sous un
faux jour, et j'ose espérer que lorsqu'ils y réfléchi
ront, ils répéteront le célèbre refrain du chanson
nier de France
Qu'on puisse aller même la messe
Ainsi le veut la liberté.
Affaires d'Orient. On sait quelle consis
tance ont eue les bruits d'après lesquels des
divergences de vues auraient existé entre les
cabinets de Londres et de Paris, au sujet des
propositions de paix. Au moment où il n'est plus
douteux que des conférences s'ouvriront, d'ici b
quelques semaines, dans cette dernière capitale,
pour élaborer l'œuvre pacifique, le gouvernement
français paraît avoir compris la nécessité de
détruire toute crainte qui aurait pu rester dans
les esprits, de voir éclater une scission entre lui et
son allié britannique, le Constitutionnel publie
donc une note ayant incontestablement un carac
tère semi-officiel, et dans laquelle il est dit que
non-seulement l'accord le plus intime n'a jamais
cessé d'exister et existe eocore entre les cabinets
des Tuileries et de Windsor, mais que cet accord
se maintiendra de la manière la plus absolue pen
dant les négociations et même après; l'alliance de
la France et de l'Angleterre étant désormais, en
quelque sorte, indissoluble. Il est juste d'ajouter
que l'auteur de cette note se porte également
garant de la sincérité et de la loyauté des inten
tions dont la Russie est animée en se rendant aux
conféreuces; et la conclusion de tout cela, semble-
t-il, c'est que, plus que jamais, on doit conserver
tout espoir de voir la paix sortir de négociations
auxquelles toutes les puissances intervenantes
apportent un égal et sincère désir de s'entendre.
En Crimée, rien de saillant. Le fait le plus grave
qui s'y soit accompli est la destruction des docks.
A Kertch et b Kinbourn, on était toujours sur le
qui vive d'une attaque qui maintenant ne se
réalisera plus. Dès que les ambassadeurs de France
et d'Angleterre, b Constantinopleont eu, par
leur collègue d'Autriche, connaissance de l'accep
tation des propositions par la Russie, ils en ont
immédiatement transmis la nouvelle aux com
mandants des armées alliées.
Les dernières nouvelles des côtes de l'Asie-
Mineure sont du i4 décembre. Omer-Pacha était
toujours b Redout-Kalé et avait renoncé b son
voyage a Constantinople ou reçu contre ordre. Il
court b ce sujet dans cette ville des bruits très-
contradictoires. Selon les uns, le généralissime
aurait demandé un congé momentané qui lui
aurait été refusé; selon d'autres, le gouvernement
l'aurait rappelé et ses amis auraient obtenu un
ajournement b cette mesure, sous prétexte du
mauvais effet quelle produirait dans le public et
plus encore dans l'armée.
Les dernières lettres de Crimée disent que
l'acceptation par la Russie des conditions de paix
a été annoncée aux armées alliées par le général
Codrington. La nouvelle paraît avoir reucontré
d'abord beaucoup d'incrédules parmi les soldats.
La Presse d'Orient assure que peu de jours aupa
ravant le maréchal Pélissier avait été averti que les
Russes projetaient une attaque contre la division
avancée dans la vallée du Baïdar. Huit régiments
veillent toutes les nuits poursi besoin était, venir
au secours de la position menacée.
Vprcs, samedi O Février.
36o hectolitres de Froment fr. 29 90 par her.tou
67 de Seigle19 80
79 de Fèvesm 17 80
12 d'Avoine. 11 00
4oo kilogr. de Pommes de terre. 7 5o de 100 k.
2400 idem blanches7 5o
Beurre fraispar kilog. fr. 2 52
Id. sale o 00
Viande de bœuf 1 3o
Id. de vache 1 3o
Id. de veau. 1 3o
Id. dé mouton 1 3o
Id. de porc. 1 3o
Paino 3i
Fumes, G Février.
Marché nul vente lente et difficile.
Par hect. Froment blanc, fr. 3o 77; seigle
fr. 21 12; escourgeon fr. i5 16; avoine fr. 911;
fèves fr. i5 84.
Tliouroiit, O Février.
Par sac de i5o litres Froment blanc fr. 5o h
5i 5o; id. roux 44 00 a 44 5o; seigle fr. 3o b
3o 5o, sarrasin fr. 23 b 23 75; avoine fr. i5 b
i4 75fèves b chevaux fr. 27 b 00.
Beurre, par pièce, 27 0[0 b 29 o|0 s.; œufs par
25, i4 0|0 b 15 0(0; lin, 00 b 00 s. pierre.
ÉTAT-CIVIL D ÏPRES,
du 2 Février au 8 inclus.
Naissances 5. Sexe masculin 3 féminin
2.Un mort-né du sexe masculin.
Mariages i. Duflou, Pierre, âgé de 24 ans,
tisserand, et Lauwers, Amélie, âgée de 24 aDS,
dentellière. Bruneel, François-Louis, âgé de 3o
ans, domestique et Steverlynck Marie-Thérèse
âgée de 24 ans, domestique.
Décès 7. Patvoort, Jean-Baptiste, âgé de 66
ans, jardinier, veuf deColette DebreuckjS'-Jacques-
lez-Ypres. Ghyselen, Joseph, âgé de 66 ans,
charpentier, veuf d'Amélie Verbeke, rue de Menin.
Vlamyock, Hortense, âgée de 3i ans, épouse de
Jean Mesure, rue de Menin. Roland, Guillaume,
greffier pensionné de la justice de paix, âgé de 72
ans, célibataire, rue de Menin. Dielie, Léopold,
âgé de 8 ans, S'-Pierre-lez-Ypres. Geldhof,
Jean, âgé de 24 ans, journalier, célibataire, Marché
aux bêtes.Kidey, Florimond, âgé de 16 ans,
garçon boulanger, rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans 8. Sexe
masculin 7; féminin 1.
sis
BY DE STAD.
r oaor-, -
Woensdag i3'n Februarius, l856 0111 1
uren just zal men openbaerlyk Verkoopen op
het Gras gebruikt door Pieter Dejaegiier
langst den steenweg naer Vlamerlinge, digt by
de herberg de Posthooren 4o KOOPEN
ZWAERE HARDE 1EPEN en 5 GROOTE
POPELIEREN. (3)
Den Notaris LUCIEN, te Reninghelstzal op
Maendag 11" February 1856een uer na
noen, iu het Wethuys te Weslontre, openbarr
Verkoopen voôr den onlbloot dezer jaere, en
onder gewoone voorwaerden; de TALL1E oud 6
jaren met i5i geteekende PLANTSOENEN en
2 ESPENstaende op 5 PARTIEN BOSCII te
zamen groot 1 hectare, 98 areo, 20 ceutiaren,
gelegen te Westoutre, coinpeteerende den Disch
der zelve geineente. (a)