ANNONCES.
DOINDERDAG 20"1 MAERT 1853ten
10 ueren voormiddag le beginnen, men
zal openbaerlyk Verkoopen, op het ver-
zoek van Mynbeer Bernos, te Ryssel.op
zyne Hofsiede, te lloulhem en Uollebeke,
gebruykt doôr de weduwe en kinderen
Jacobus-Ludovicis Lemahiuj een groot
getal schoone en zwaere OLMEN en
ESSCI1EN, mitsgaders dry EYKEiW
Men zal beginnen op de llofplaets.
Langen tyd van betaeling en gewoone
conditien.
Den Notaris le Lede-
ghera, is met deze Vendilie bclast. (i)
anglais. On vient de de'couvrir que, dans le conrs
de sa vie, il s'était rendu coupable de faux dont on
ignore encore l'étendue, mais qu'on supposes élever
a la somme incroyable d'aumoins un million de
livres sterliug (a5 millions de francs.) Cet hono
rable représentant avait elendu sa criminelle
industrie toute espèce d'actes. Une lettre laissée
par lui contient ses aveux il déclare qu'il n'a pas
eu de complice. La consternation daDS la Cité de
Londres oe connaît pas de bornes elle va croissant
a mesure que de nouveaux faux se découvrent.
Chex nous, lorsqu'on parleduclergéaDglican,
il est de convention, tout en lui refusant les vertus
de dévouement inbéreutes l'esprit du catholicis
me, de lui accorder tout au moins une foule de
vertus humaines, et surtout celles de bon p'ere et
de bon époux. Les journaux anglais ne sont pas
toujours du même avis; voici la traduction d'un
passage signé par le Rév. Sandford, archi-diacre
protestant
De très-grands scandales ont lieu non-seule
ment par suite de l'inconduite flagrante du clergé,
mais encore par l'espèce d'impunité dont ils jouis
sent même en face de l'immoralité la plus notoire.
On voit des pasteurs publiquement connus pour
leurs désordres conserver leurs cures pendant de
- longues aunées au grand détriment de la religion et
de l'Église. Si nos ministres eussent été de mœurs
plus pures, s'ils eusseot été animés d'un zèle plus
apostolique, et moins entraînés par l'amour effréné
du lucre, nous aurions aujourd'hui moins d'ennemis
combattre et plus d'amis pour nous venir en aide.»
Un nouveau meeting a eu lieu mardi h
Exeter-Hall (Londres) pour protester contre l'in
tention de quelques membres de la Chambre des
communes, d'obtenir que les inusées de la capitale,
ainsi que le Palais de Cristalsoient ouverts le
dimanche. Ce meeting, qui était très-nombreux, a
motivé son opposition la mesure projetée par des
considérations religieuses et hygiéniques. La reli
gion a consacré le jour au repos, et ce repos est
d'ailleurs nécessaire a la masse du peuple, dont le
moral, la santé et le bonheur souffriraient énormé
ment si, après uue semaine de travail ardu,
l'ouvrier laborieux n'était plus autorisé k reprendre
ses forces épuisées. En Angleterre plus que par
tout ailleurs, la moindre tolérance, sous ce rapport,
conduirait k l'abus, et les travailleurs ne sauraient
y être trop protégés contre les excès de la concur
rence industrielle et de la puissauce des capitaux.
Voilk ce que les Saints ont trouvé de spécieux
k opposer au désir d'ouvrir au peuple le dimanche
des lieux de délassement honnête. Que le peuple
s'enivre chrétiennement le saint jour du Seigneur,
cela entre dans le programme de son repos; mais
qu'il aille au musée! L'église protestante ne peut
le tolérer. Les musées sont pour les hommes de
loisir et non pour la canaille qui travaille du lundi
au samedi.
France. On lit dans le Constitutionnel
Les nouvelles que nous recevons sur l'état des
récoltes et sur l'approvisionnement des marchés en
céréales continuent k être rassurautes. Si l'on
excepte quelques terres légères, partout les dou
ceurs de la température ont très-bien secondé la
végétation des ensemencements tardifs. Dans le
nord, les grains seinés en premier lieu, surpris par
les froids, ont eu k souffrir de la gelée, qui, en
soulevant la terre, a séparé la tige des racines mais
cetteexception est rare, heureusement, etnes'étend
qu'aux emblaves faites sur défriche de trèfle. Dans
les terres fortes ou seméesen décembre, cet accident
n'est poiut k regretter. Ou signale aussi les colzas
comme pleins de vigueur et promettant une bonne
cueillette.
Des provinces méridionales, aucune plaiote ne
nous arrive au sujet des céréales en terre. La vigne
présente des ceps moins tachés par la maladie.
Si la récolte continue k bien se comporter, toute
nouvelle hausse est impossible. La résistance des
détenteurs n'empêchera pas la baisse de suivre sa
marche décroissante, jusqu'à ce qu'enfin les cours
rentrent dans leurs limites naturelles.
A Paris, les blés fermiers se traitent couramment
de 53-5o k 55 fr. l'hectolitre et demi, poids naturel
de 118 k 120 kilos.
Au Havre, les affaires se traitent lentement les
farines superfines de New-York valent 47 fr. le
baril de 88 kilos nets.
En Champagne, en Lorraine et en Alsace, les 100
kilos de blé se raisonnent de 38 a 4o fr., k Lyon de
3g k 4o fr., k Toulouse de 28 fr. 5o a 5i fr. 5o c.
l'hectolitre; k Marseille, les blés durs d'Afrique
sont très-offerts k 46 fr. la charge de 160 litres. Ou
estime que le stock de cette place excède 600 mille
hectolitres. A Alger, les 100 kilos se traitent k 3i
fr. pour mars et avril; k terme, les cours sont
tombés k 27-50.
Sur les marchés prodocteurs, si on en excepte
Odessa, les prix sont partout en baisse. A Santan-
der, les farines secondes valent de 5o k 5o-5o les
100 kit. A Sletlin, on cote les blés de 27-75 k
5o-5o l'hectolitre. A New-York, les nouvelles de
la paix ont produit un effet extraordinaire. Une
première baisse de 1-25 k 2 fr. par baril s'est opérée
sur les farines.
A l'inverse, les prix, tombés fort bas dans la
mer Noire, par suite de la guerre, se sont subite
ment relevés au premier bruit des dispositions
pacifiques de la Russie. Les maisoos établies k Odes
sa, prévoyant la prochaine ouverture de la mer
Noire, s'arrachent la marchandise; mais la récolte
n'ayant pas été bonne dansces parages,les froments
se traitent de 18 a 19 l'hectolitre.
Le Moniteur annonce eu ces termes, en tête de
sa partie non-officielle, l'ouverturedescouférences:
La première séance du Congrès aura lieu
lundi, 25 de ce mois, k l'hôtel du ministère des
affaires étrangères.
Un décret impérial du 9 février porte qu'il
sera procédé au dénombrement de la population
de l'empire français par les maires dans le cours
de la présente année.
Depuis quinze jours seulement, le nommé
Baumanu était au service de M'"* de Caumont-
Laforce. Son emploi consistait k promener dans le
jardin les chevaux qui ne sortaient jamais. Il paraît
que la comtesse était d'un caractère tracassier et
que tous les gens qu'elle employait, domestiques ou
ouvriers travaillant dans sa maison, avaient k
souffrir de ses manies. Elle s'occupait sans cesse k
les gourmander et ne leur laissait aucun repos. Peu
endurant de sa nature, Baumann qui, comme les
autres, avait été eu butte k mille petites vexations,
avait résolu de saisir la première occasion favorable
de se venger en infligeant a sa maîtresse uue bonne
correction et en quittant ensuite l'hôtel.
Il était dans ces dispositions lorsque mercredi
matin son irritation fut portée au comble par une
nouvelle exigence de la comtesse. Un petit morceau
de fer d'une valeur insignifiante s'était égaré; elle
voulut absolument que Baumann ratissât, pour le
retrouver, toutes les allées du jardin. Il obéit k cet
ordre, quoiqu'à contre-cœur; mais sa maîtresse,
tenant k ce que cette besogne fût faite comme elle
l'entendait, le suivit pas pas, critiquant la manière
dont il s'y prenait, et lui faisant de continuelles
observations. La colère s'amassait dans le cœur de
Baumann. Arrivé dans un endroit isolé du jardin,
il se jeta tout k coup sur elle et se mit k la frapper;
et l'étendit sans mouvement sur un tas de fumier.
En voyaot sa victime inanimée, le meurtrier
cessa de frapper, et comme le corps se trouvait en
vue, il l'enleva, le porta dans l'écurie et le cacha
sous une certaine quantité de litière, sur laquelle il
jeta plusieurs bûches de bois, principalement k la
hauteur de la tête. Aussitôt qu'il eut caché le corps
de sa victime, Baumann se rendit dans l'apparte
ment, s'empara de deux pièces d'or de 20 fr.
chacune, d'une pièce de 5 fr. en argent, de deux
tablettes de chocolat, le tout placé sur un meuble,
et se disposa k sortir, en laissant l'argenterie et
d'autres valeurs importantes.
Un M. Xaméricain, qui regardait depuis
quelques instants k travers les vîtres, avait vu Mms
la comtesse quitter son appartement, traverser la
cour et se diriger vers le palefrenier mais au point
où se trouvait ce dernier, il n'était plus possible
de voir ce qui se passait; néanmoins, connaissant
la voix de Mm' de Caumont, il était persuadé que
des cris avaient été proférés par elle,et après avoir
attendu quelques instants sans le voir, il se décida
k aller s'informer si elle n'aurait pas été surprise
par quelque indisposition. Il descendit donc et
alla frapper k la porte de l'hôtel; k son arrivée, il
trouva Baumann qui ouvrait la porte. M. Xlui
demandait où il allait Je vais, répondit ce
dernier, faire une commission dans le quartier pour
ma maîtresse. Mais, répliqua M. Xoù est-
elle votre maîtresse, et pourquoi criait-elle il y a
quelques instants? Elle est dans l'écurie
ajouta Baumann avec le plus grand sangfroid; elle
criait parce que c'est moi qui viens de la tuer!
DERNIÈRES NOUVELLES.
Paris, 2 5 février.
L'ouverture des conférences du Congrès de Paris
a eu lieu aujourd'hui, au palais du quai d'Orsay,
dans l'une des salles du ministère des affaires
étrangères, située au premier ét3ge. A cette hau
teur, on voyait flotter un drapeau tricolore. Un
détachement du 12° chasseurs k pied faisait le
service. L'entrée d'honneur est k la façade du nord;
la porte du salon, revêtue de glaces, est tendue en
velours amarante. Les huissiers et les gens de
service, en grand costume et en grande livrée,
occupent tout le vestibule. A partir de onze heures,
la foule s'est portée aux abords du palais et sur le
pont de la Concorde, par lequel passaient les
voitures de gala des plénipotentiaires. Le salon des
Ambassadeurs, où se tient le Congrès, est tendu de
satin cramoisi et décoré de deux magnifiques por
traits de l'Empereur et de l'Impératrice. Ce salon
est séparé du cabinet du ministre par la salle dite
des Attachés de service. La table du Congrès
occupe le milieu du salon des ambassadeurs douze
fauteuils sont rangés autour. Une seconde table est
préparée pour le secrétaire du Congrès, et une
troisième est destinée aux plénipotentiaires qui
voudraient écrire k part. Les douze plénipotentiaires
ont dû prendre rang a la droite et k la gauche du
président, selon l'ordre alphabétique établi par les
règlements du Congrès de Vienue.
TE
IIOUTIIE3I EN IIOLLEBEKE.