M E U B E L S 3 DONDERDAG, I0eo APRIL 1856, om I0 uren 's morgens en 2 uren namiddàg, ten sterfhuize van sieur Casimir-Paul Cocle, op de Lentemarkt te Ypre, zal er open- baerlyk Verkogt worden aile de Meubelen en Elïecten van Menagie, Kleederen en Lynwaed, gezaegd llout en Timmermans Gereedschap, door den overleden nagc- laten. Met gereed geld, boven den I0r° pen- ninck. qui offrit le plus de sécurité trois heures et demie après-midile navire belge le Diamant entrait dans notre port, ayant son bord S. M. Léopold, qui venait Calais prendre la voie de fer pour se rendre Bruxelles. A C arrivée du Diamant, S. M. fut reçue par M. Mayer, maire de Calais, M. de Ferque, commandant la place, M. Dessain, consul de S. M., et M. Lemoigne, vice-consul; une foule considérable s'était rendue sur le quai afin de saluer le roi son passage pour se rendre la gare, où un train spécial et un waggon royal attendaient S. M-; après avoir reçu les félici tations des autorités réunies la gare, le Roi est monté en waggon et peine S. M. y fut- elle, que M. Mayer, maire de la ville, lui annonça qu'à l'instant même une dépêche télé graphique lui apprenait que les plénipoten tiaires venaient de signer la paix; S. M. remercia vivement M. le maire en disant qu'il s'y attendait et qu'il était heureux que ce fût Calais qu'une semblable nouvelle lui fût ap prise; quelques instants après, le signal du départ était donné, et le convoi royal prenait la roule de Bruxelles. Les hôtels des légations de France, d'Angle- terre„ de Russie, de Turquie, de Prusse et de Sardaigne, Bruxelles, étaient illuminés, lundi, l'occasion de la signature du traité de paix. Sur la façade de l'hôtel de l'ambassade française se dessinait en lettres de feu la date du 3o mars 1856 un très beau portique surmonté de la couronne royale et portant les initiales de la Reine Victoria ornait celle de l'hôtel du ministre d'Angleterre, et de longues guirlandes illuminées s'étendaient sur le front de la vaste demeure du ministre de Russie. L'aspect des campagnes dans le Furnes- Ambacht est satisfaisant. Jamais les emblavages n'ont été faits dans de meilleures conditions les récoltes donnent de belles espérances, malgré les gelées qui continuent avec une certaine intensité; loin de nuire au froment et h l'escourgeonces gelées y sont favorables. Mgr. Samhiri, patriarche d'Antioche, après avoir visité la France, la Hollande et la majeure partie de la Belgique, est arrivé Bruges jeudi. Sa Béatitude est descendu chez Mgr. l'évêque de Bruges. Mgr, Samhiri est a la tête des catholiques de Syrie; il a été élu patriarche le 5o novembre 1853. Sa Sainteté Pie IX a encouragé ce vénérable prélat, qui a été spolié et persécuté par les Turcs, "a entreprendre un voyage en Europe, pour se re commander la générosité des catholiques. Partout où il s'est présenté, il a reçu l'accueil le plus empressé et le plus respectueux, a cause du mérite de sa personne et des recommandations dont il est muni. France. L'Empereur a passé le i" avril au Champ de Mars, h une heure, la grande revue annoncée par le Moniteur. Une foule immense assistait cette fête militaire qui a été favorisée par un temps magnifique. La plupart des ateliers sont fermées, un très grand nombre de fenêtres sont pavoisées et dans beaucoup des maisons on fait des préparatifs pour les illumi nations du soir. Parmi les drapeaux qui flottent aux balcons des maisons particulières nous avons remarqué des drapeaux autrichiens et rosses. Les troupesplacées sous le commandement en chef du maréchal Magnan, se composaient des corps de la garde impériale, des troupes de l'armée l'Est et de plusieurs régiments stationnés dans l'étendue de la première division militaire, formant un effectif de 35 4o,ooo hommes. L'Empereur avait mis pour la revue h la disposition du comte Orloff et de ses aides-de- camp, les plus beaux chevaux de ses écuries. L'illumination de Paris, a dépassé toutes les précédentes par la beauté et la profusion des appareils qui ornaient les façades des édifices pu blics aussi bien que celles des maisons particulières. Elle a clos dignement la fête de la journée. Rien n'égalait la vue de profil de ces longues lignes de hautes et belles maisons illuminéesau gaz, en verres de couleurs ou avec d'élégantes lanternes chinoises. Paris ressemblait, avec son immensité, a une de ces villes fantastiques peintes dans les contes des Mille et une Nuits. L'Empereur a voulu recevoir, aussitôt après la signature de la paix, tous les plénipotentiaires au Congrès, pour les féliciter de l'heureux résultat de leurs travaux, et pour les remercier du redou blement d'activité qu'ils avaient déployé depuis huit jours, grâce quoi la paix a pu être signée avant l'expiration de l'armistice. S. M., en s'adressaut plus particulièrement aux plénipotentiaires de Russie, leur a exprimé dans des termes aussi dignes que cordiaux, la sincère satis faction de voir désormais les deux pays cordialement réconciliés. Const Nous lisons dans le Moniteur Le ministre d'État s'est rendu lundi au Sénat et au Corps-Législatif pour y faire une communi cation au nom de l'Empereur. A quatre heures, M. le ministre a été introduit dans la salle du Sénat avec le cérémonial d'usage, et a lu le Message suivant Messieurs les Sénateurs, Je viens, par ordre de l'Empereur, vous annoncer que dimanche, une heure, les plénipo tentiaires de la France, de l'Autriche, de la Grande Bretagne, de la Prusse, de la Russie, de la Sardaigne et de la Turquie ont apposé leur signature au traité qui met fin la guerre actuelle et qui, en réglant la question d'Orient, asseoit le repos de l'Europe sur des bases solides et durables. L'échange des ratifications aura lieu a Paris dans quatre semaines, ou plus tôt si faire se peut. En portant cette nouvelleà votre connaissance, l'Empereur me charge de vous remercier du pa triotique concours que vous lui avez constamment donné, et qui, avec l'admirable dévouement des armées et des flottes alliées, a si puissamment contribué l'heureuse issue de la guerre. Cette déclaration a été accueillie aux cris unanimes de Vive l'Empereur La conclusion de la paix a été communiquée lundi officiellement au Corps-Législatif de France. Dans cette même séance, cette Assemblée s'est occupée du projet de loi qui tend a établir un impôt sur les voitures bourgeoises circulant dans l'intérieur de Paris. La discussion a été plus animée que ne le sont d'habitude les débats du Corps-Législatif. Il est vrai que chose qui ne s'était pas encore vue depuis l'institution de cette Assemblée la commission propose le rejet du projet de loi. Les probabilités sont cependant qu'il sera adopté; mais aucun vote n'a encore été émis. H y a eu mardi, au ministère des affaires étrangères, l'occasion de la signature de la paix, un banquet de soixante-dix couverts auquel assis taient tous les plénipotentiaires au Congrès, S. Exc. le nonce, ainsi que presque tout le corps diplomatique; Mgr. l'archevêque de Paris, les ministres, les présidents du Sénat, du Corps- législatif et du conseil d'État, les maréchaux de France, le gouverneur-général des Invalides, le grand-chancelier de la Légion - d'Honneurles grands officiers de la couronne, le président du comité du contentieux, le président du conseil des affaires étrangères. M. le comte YValewski a porté un toast la durée de la paix La paix sera durable,a t-il dit, car elle est honorable pour tous. Tous les convives ont accueilli ce toast avec le plus vif empressement. Maintenant que la guerre d'Orient est ter minéele gouvernement français va s'occuper sérieusement, dit-on, de deux autres expéditions moins importantes: celle de la Kabylie, en Algérie, et celle contre l'île de Madagascar. On assure que les préparatifs sont déjà commencés, même pour cette dernière. Par suite de la liberté laissée par les Russes aux bâtiments étrangers de naviguer dans le Danube, 123 navires, la plupart chargés de blé, sont entrés dans la mer Noire. En Crimee, le thermomètre est descendu jusqu'à 17 degrés centigrades au-dessous de zéro. Les armées ne sortaient plus de leurs tentes. Les journaux de Constantinople disent que les malades étaient toujours nombreux, mais que, cependant, grâce aux mesures prises, l'état des troupes com mençait s'améliorer. Deux médecins-majors et deux aumôniers avaient encore succombé. On assure que des milliers de Russes, retenus dans leur pays depuis deux ans, sollicitent déjà des passeports pour l'occident de l'Europe et surtout pour la France, c'est-à-dire pour Paris, où une série de fêtes splendides attirera cette année l'élite du monde civilisé. Il y a lieu de croire, dit-il, que plusieurs augustes personnes figureront parmi les visiteurs. Des centaines de personnes, éloignées forcément de France en i848 et i85i, vont rentrer dans leur patrie. On expédie eu ce moment les autori sations nécessaires. m&iûŒiiiâ» Ypres, samedi 5 Avril. 716 hectolitres de Froment fr. 29 6o^par hectoî, 93 de Seigle17 80 67 de Fèves19 00 3a d'Avoine11 25 3oo kilogr. de Pommes de terre. 7 25 de 100 k. 1900 idem blanches. 7 25 Beurre fraispar kilog. fr. 2 8g Id. saléo 00 Viande de bœuf 1 3o Id. de vache 1 3o Id. de veau. 1 3o Id. dé mouton 1 3o Id. de porc. 1 3o Pain. o 3o 172 ÉTAT-CIVIL D'ÏPRES, du 29 Mars au l\ Avril inclus. Naissances 9.Sexe masculin 5; féminin 4 Mariage. Debey, Jean-Joseph, âgé de 5o ans, charpentier, et Vandezande, Marie-Rosalie, âgée de 34 ans, repasseuse. Décès 6. Poot, Barbe, âgée de 53 ans, jour nalière, veuve de Pierre Staelen, rue des Bouchers. Derulle, Philippe, âgé de 76 ans, rentier, époux de Marie Reynaertrue de Lille. Verhack, Angèle, âgée de 78 ans, journalière, épouse de Philippe Cnockaert, roe d'Écosse. Delmaere, Camille, âgée de 52 ans, MlU de den telles, célibataire, rue de Lille.Legon, Charles, âgé de 60 ans, cordonnier, époux de Marie Daneel, rue des Toiles. Verhelst, Eusèbe, âgée de 74 ans, journalière, veuve de Jacques Ver- meersch, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans 6. Sexe masculin 1; féminin 5. vansissa TA* GEZAEGD HOUT e.1î TIMMERMANS GEREEDSCIIAP, IBOMIINI W^Ho ■ptx<^c^-^<wmi':~ (1) Elk zegijc lict voort.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 3