TAILLIE-HOUT,
AVIS.
3
VARIÉTÉS.
Le sieur Yamart, entrepreneur et fabri
cant d'Allumettes chimiques et de cirage,
Ypres, informe le public qu'on peut se
procurer de ses produits chez H. Dehem-
Bartier, rue de Lille, N" 25, Ypres. Les
produits sont garantis de bonne qualité, (t)
UITCBDABN SPAliltEN,
MAENDAG i'a Sinxendag, 12e" MEY 1856,
's middags, zal'er ten verzoeke van den Heer
Ridder Cassiers, Sénateur en Burgemeester te
Clercken openbaerlyk Verkocht worden in het
Bosch van Honthulst.
Nota. Men zal beginnen met het Taillie-
Hout ter plaets aen koop eeD.
ment bâti, car l'Empereur espère que l'expérience
qu'il aura tentée, «t dont il aura le premier couru
tous les risques, trouvera des imitateurs, et sera le
commencement d'un soulagement notable apporté
la gêne des classes laborieuses.
_Oo écrit de Crimée, le ta, au Constitutionnel:
On assure que par ordre de l'Empereur, les
ministres de la guerre et de la marme doivent
prendre des dispositions pour faire rentrer en
France le maréchal Pélissier la tête d'un corps de
5o,ooo hommes, embarqués exclusivement sur les
bâtiments de l'État. Déjà les navires commencent
arriver Karaiesch. L'exécution de ce grand projet
demandera on peu de temps; d'abord, pour la
réunion de tous les bâtiment qui doivent y être
employés, ensuite pour les dispositions extraordi
naires qu'il exige. Par exemple, l'intention du
maréchal est d'assurer, d'abord, des moyens d'em
barquement pour son immense matériel, réparti sur
une vaste étendue de terrain; il utilisera cet
effet les milliers de bras dont il dispose pour le
faire transporter sur la plage, où le recueilleront
de nombreux navires de commerce. Une fois ces
préparatifs terminés, l'évacuation marchera ron
dement et sans interruption.
Une nouvelle baisse de 1 fr. par hectolitre de
blé, sur la moyenne générale pour toute la France,
est constatée par le tableau régulateur arrêté hier
au ministère de l'agriculture et du commerce. Ce
mouvement de baisse est général. La moyenne du
prix de l'hectolitre de froment pour toute la France
est descendue 28 fr. 8 c.
Angleterre. On lit dans le Morning-Post
du 25
Les flottes qui ont exécuté h Spithead, des
manœuvres et des évolutions en présence de la
reine d'Angleterre, de la plupart des membres de
la Chambre des Lords et de la Chambre des Com
munes, des ministres étrangers et d'une immense
foule de spectateurs, pourraient, h raison d'une
décharge de chaque canon tous les quarts d'heure,
jeter dans une place ennemie plus de 618,000
boulets ou obus, entre le lever et le coucher du
soleil; elles pourraient, sans aucun doute sur le
résultat, tenir tête a toutes les marines réunies du
monde entier.
Il y a quarante-deux ans, une autre paix
avait été saluée et fêtée en Angleterre par une
autre revue de la flotte. C'était en i8i4, quand
l'Europe croyait avoir abattu pour jamais l'Em
pereur Napoléon. Le priuce régent de la Grande-
Bretagne avait ce jour là pour hôtes l'Empereur de
Russie et le Roi de Prusse, le prince royal de
Prusse, aujourd'hui sur le trône, le maréchal
Blûcher, le prince Potemkin, le général Rulow,
côté du duc de Wellington. Avant-hier, c'était un
amiral français qui la Reine d'Angleterre accor
dait les honneurs de l'hospitalité sur son bord.
Et si l'on veut voir les progrès qu'ont faits
pendant une longue paix les arts de la guerre, nous
diroos qu'en i8i4 la flotte anglaise était forte de
1,874 canons, jetant dans une seule décharge 16
tonnes de métal, et qu'en i856 elle porte 5,800
canons vomissant la fois la masse énorme de go
tonnes de fer. Journal des Débats.)
Espagne. On a fait, dit le Journal des
Débats, le relevé des émeutes qui ont désolé
l'Espagne pendant les six derniers mois de l'année
i855 et jusqu'au 6 avril i856 il y en a eu cent
dix-sept. Le journal il Parlementa, qui a dressé
cet affligeant tableau, l'a appelé: État démon
stratif des mouvements populaires accomplis en
Espagne sons le gouvernement du parti progres
siste, a partir de la révolution du mois de juillet
i854. Peut-on dire qu'un pays soit gouverné
lorsqn il est livré de semblables désordres?
N est il pas vrai qu'il n'y a plus dans les masses
aucun frein, aucun respect, aucune crainte, et par
conséquent aucune sécurité pour les personnes et
pour les propriétés?
Le seul fait qu'un si grand nombre d'émeutes
a pu éclater en si peu de temps a Madrid et dans les
provinces, n est-il pas la condamnation formelle
et définitive du système adopté par les progressistes
et des principes qui les ont dirigés?
Les événements de Valence ont répandu la
plus grande anxiété dans toute l'Espagne; les
Espagnols qui avaient le plus de confiance dans
I avenir de leur pays commencent en désespérer.
On dit, et nous avons peine le croire, que dans
de telles circonstances le maréchal Espartero son
gerait s'éloigner de Madrid.
Personne ne voudrait mettre en doute la
parfaite loyauté du maréchal et son dévouement
sincère la personne de la Reine Isabelle; mais le
maréchal est mal entouré, et parmi ceux qui il
accorde sa confiance il en est qui voudraient,
d'importé quel prix, le pousser une nouvelle
régenceen obtenant l'abdicatiou de la Reine
Isabelle en faveur de la jeune princesse des
Asturies.
Voici un arrêté municipal écrit tout entier de la
main do maire d'une commune de l'empire fran
çais que nous copioos textuellement
Nous, maire de la commune de... canton de...
Empire français.
Vue l'époque du 22 février courante, vue
la proposicion du scieur R... vu les veux du 5l
conseil général favorable l'imposition des chiens
et chiennes ici, vu que le chien de la Cato a mordu
le petit de rooeieu le curé, vu que nous ne pouvons
manqué d'être favorable notre gouverneman en
forsan les chiens a paié l'impôt.
Altandu que la ville de Sutrasbourgs a prise
UDe areté polîcipal qui n'a pas été démantir par
notre gouverneman.
Vu que les chiens se battes souvent entre eux
et donne insi le movais exemple la jeunesse. Vu
que la Belgique et l'Engleterre ont adoptés contre
les chiens des mesures qui les honore. Vonlant
faire jouir nos sujets de tous les bienfets d'une
bonne administration, nous nous faisont honneur
de les prévenir que le conseil municipal assisté
de nous maire, a été arêté ainsi qu'il suit
1 Tons chiens qui sans permicion suivra la
voie publique, sera arélé, s'il résist il sera açaciné.
2 Tous chiens devra paier une côte person
nelle de cint francs si cet un chien luxorieus, de
deus franc si cet un chien d'utilité publique ou
particulière.
Les mètres des chien seront tenus concura-
ment avec eux de paier cette sôme.
4 Tous chien qui passera sa vie avec une
muselière qui lui empaichera d'ouvrir sa gûle ne
devra rien.
Tous chien devra porter ail col au dessus de
lestomat une placque nnmérottée d'un numéro
qui serat uné quittanse déchargente de son per
sonnel, et on ne loi dira rien.
6. Les articles ci-endessus regarde les chien
des deux sexes qui doive être bien surveillés.
Fet dans la mairie le premier du moi de
marce de l'année i856.
Nous maire. M...
La vigilance des employés de l'octroi de
service l'une des portes de la ville de Valen-
ciennes, dit la Vérité de Lille, vient d'être mise en
défaut d'une manière assez singulière.
Deux garçons brasseurs rentraient eo ville avec
leur voiture. L'un des deux conduisait l'autre, qui
paraissait complètement ivre, et était couché sur le
haqoet.
Vous n'avez rien déclarer leur crie, selon
l'usage, un employé en s'approebant.
Pardon, mousieur, répood le conducteur;
j'ai là un véritable cochon.
Et il désignait l'endroit de la voiture où ronflait
son camarade.
Oh! pour celui-là il n'y a rien payer, et
vous pouvez passer, répoûd le préposé en souriant
malicieusement.
Merci, fit le conducteur. Et il fouetta ses
chevaux.
Quelques instants plus tard, nos deux camarades,
arrivés leur domicile, sortaient de la boite de leur
voilure un joli petit cochon entré sans payer aucun
droit, malgré la déclaration la plus précise.
Le 1" avril, au moment où les lanternes
allumées en réjouissance de la paix commençaient
s'éteindre (car il était minuit), un gentleman,
entrait seul au restaurant de la Maison-Dorée où il
se faisait servir souper.
A deux heures du matin, il en sortait, non plus
seul et solide sur ses jambes, mais en compagnie de
deux sergents de ville qui le portaient au poste
voisin, non sans recevoir de l'Anglais, complètement
ivre, force injures et quelques coups de pied par-ci
par-là.
Notre gentleman, après avoir passé la nuit au
violon, fut conduit tout peoaud chez le commis
saire de police, et grand fut son étonnement quand
il apprit qu'il avait refusé de payer son souper,
qu'il avait bousculé M. Verdier père, chef de
l'établissement, fracassé, d'uo coup de boxe, la
mâchoire de M. Verdier fils, qui en eut une fluxion
pendant huit jours, déchiré le caban d'un sergent
de ville et donné un vigoureux coup de pied dans
l'os de la jambe de l'autre agent.
Le prévenu est appelé s'expliquer, en police
correctionnelle. Mosieu le président, dit-il, je me
rappelé rien du taoût, mais jé en avé biaucop dé
affligemente weri woel jé avé payé Mosseu Verdier
et lacabante dé mosseu le censtable sergent de ville,
qui je faisé tous deux ensembleraent mes
exquiouses de mon conduite stioupide et biaucop
bête, oh! yès; mais c'était le jouor du signétoure
de la paix, et jé avé vaolu faire mon petite réjtous-
sance, et jé avé bu trope baoucop, oh voilà.
Le tribunal condamne notre gentleman 200 fr.
d'amende seulement; l'Anglais salue avec recon
naissance et semble avoir une haute opinion de la
justice française puis il lire de sa poche une pièce
d'or qu'il offre aux deux sergents de ville qui,
comme on le peDse bien, s'empressent de la refuser.
L'Anglais se retourne vers le tribuoal Oh!
merci bien, dit-il, merci! et il sort.
OPENBAERE VERKOOPIAG
VAN
SPARREN-SNOEK, SPARREN-BOSSCHEN,
EN RODINGBLOKKEN
IN IIET BOSCH VAN HOUTHULST.
1° Schoon afgekapt Taillie-Hont en veel
schoon Sparre-Snoey al gerameid liggende langst
de oieuwe calchiede by het Meuneken.
2* Menigvuldige vimmen Rodingblokken
staeode in den Nieuwen Vyver by de calchiede.
3° 8,000 Sparre-Busscben liggende langst
de Scbaepbaillie-dreve digte by de zelve calchiede.
4* De reeds uitgedaen Sparren ter elde van
i5 jaeren liggende van vveder zyden het nieuw
calcbiede-bedde en de Schaepbaillie- dreve op eene
oppervlakte van 2 heclaren, toedies Sparren Snoek
en Verdunning in dyken langst de nieuwe cal
chiede, waeronder veele Stoppersen.
'T gonne onder dezen lesten artikel zal Verkocht
worden in de Nieuwe Herberg by het Meuneken
die de gegadinghebbende te vooren zullen moeten
bezigtigen.
De Boschwachters znllen ailes aen de liefbebbers
aentoonen.
Deze Verkooping geschied onder gewoone
voorwaerden betaelbaer ten kantoore van den
Notaris DELA VIE te Langemaick ter plaets van
Poelcappelle verblyvende.
(1) Elk zeg het voorts.