Nous lisons dans VÉmancipation Les insultes de la presse démagogique ne nous intimideront pas,et elles ne feront que confirmer, aux yeux des honnêtes gens, le blâme que nous avons jeté sur les calomniateurs anonymes. Voici quelques extraits d'un long article d'une feuille bruxelloise Disons, pour être justes, que ce n'est pas la Nation que nous empruntons ces lignes. Il y a Bruxelles une demi-douzaine de journaux qui n'écrivent pas autrement. faiblesse des honnêtes gens, dont la complicité involontaire favorise le succès de scandale obtenu par une partie de la presse belge. Voici quelques passages d'un premier article que la dation dous consacre Au moment où tout ce qui a au cœur une seule goutte de saDg belge proteste avec indignation contre l'infâme menace jetée b nos libertés par un Walewski, il fallait qu'un écrivain catholique vint prendre parmi nous le rôle d'aide des exécuteurs étrangers Cet écrivain s'est trouvé, et voici comment il termine un article apologétique de la sommation faite par le digne organe de l'Empire Que les honnêtes gens cessent de suhsidier indirectement la presse diffamatoire, qu'ils lui ferment les portes de leurs demeures, qu'ils ne fréquentent pas les lieux publics où elle a ses entrées, et que les journaux graves osent enfin se brouiller, comme nons l'avons fait, avec des pamphlétaires dont l'audace fait toute l'in fluence. Nous n'accorderons point l'honneur d'une réponse cette proposition policière venant en aide a un gouvernement d'assomiueurs. Son journal, nous le disons ici M. Coomans, est un misérable. C'est un journal sans honneur, mais qui a le courage de vivre ainsi. Plus rien rie le blesse. Il ne se sent plus insulté. Crachez-lui sa honte h la face: il ne sent pas plus le crachat que le soufflet, il ne l'essuie même pas. Cette infamie, c'est son courage b loi. Nous, pamphlétaires, lui ferions rentrer dans la gorgechacune de ses virgules catholiques. n Allons, honnêtes gens, place au ministre de Sa Majesté impériale et a son introducteur, le journaliste catholique A l'œuvre donc, au nom des envoyés de la Provideoce de décembre, et a la voix de cet apôtre de l'Inquisition La Nation est très-belliqueuse de son naturel. Mardi elle menaçait M. Bonaparte et ses consorts, s'ils lardaient b l'attaquer, de commencer le Jeu elle-même. Mercredi elle s'écriait avec la raeme bravoure La tyrannie, comme tous les fléaux, est contagieuse. Oui, nous l'avons écrit, ce sera notre honneur dans l'histoire. Il faut tuer cette bêle horrible de la cité antique, selon l'expres sion d'un écrivain de notre temps, quand elle se montre encore b la surface du monde moderne et civilisé. Qu'elle soit ou ne soit pas devenue l'alliée d'un gouvernement de valets, et l'amie d'un roi qui lui serre la main après avoir été dépouillé par elle, c'est l'intéiêt de la Belgique, autant et plus au jourd'hui que celui de la France, qu'il lui soit fait une guerre h mort, une guerre incessante, une guerre pied b pied, jusqu'au jour où elle succombera. Ainsi pense et parle la Nation, appuyée par vingt-cinq antres journaux, ses émules et ses com plices.... Si la liberté de la presse périt un jour en Belgique, b qui la faute?... sournoisement Qu'est-ce qui est arrivé le dernier eo classe? Pour sûr, Monsieur, je ne puis pas vous le dire, car je ne suis pas venu ici assez matin pour le voir. Le rédacteur d'un news-paper vient d'être provoqué eo duel. Je n'accepte jamais de cartel, répondit-il; mais quand on m'en adresse, ajouta- t-il, en vidant une bouteille d'encre dans son écritoire, je me défais de inon adversaire, en le jetant dans la Mer-noire. Un paysan entrait l'antrejour chez un photo graphe b Dublin, et lui commandait le portrait Dagueréotypé de son oncle, a fVelll dit l'artiste je ferai ce portrait; mais où est votre oncle?» mon oncle il est mort le mois passé mais je vous apporte son signalement qui est sur son vieux passeport. Il n'y a pas long-temps, qu'on noble lord du yotkshire, tout bouffi d'orgueil d'être le fils de ses Si une mesure était jugée nécessaire pour répri mer les excès de la presse rouge, le gouvernement obtiendrait sans doute l'appui de la gauche. Cette partie de la Chambre, en s'opposant b la dernière loi sur l'extradition a protesté qu'elle n'avait aucune sympathie pour les assassins, qu'elle n'en tendait protéger que les réfugiés politique et res pectables. Les membres de la gauche s'associeraient donc aux mesures nécessaires pour réprimer chez nous l'apostolat de l'assassinat politique et des bouleversements sociaux. Quand l'empire sautera, ce sera aux applau dissements des peuples. Si l'élu de la Providence n'aime pas la presse belge, c'est qu'elle appelle un chat un chat, et qu'elle l'a drapé comme il le mérite. Elle appelle Baroche un laquais, Fould un Robert-MacaireNisard un renégat, Canrobert et Magnao des traîtres,Troplong un chenapan, Morny un cetc., et M. Bonaparte... daignez rn'épar- gner le reste. (DJgWliaâlLBr» Un arrêté royal, en date du 21 avril, a accordé aux communes de Langhemarck et de Zonnebeke, un subside de 12,000 fr. b l'effet de couvrir une partie des frais de construction d'une chaussée pavée entre ces deux localités, laquelle relie la route de l'Etat d'Ypres b Menin b la route provin ciale d'Ypres b West-Roosebeke. bilii Lh'Ji JQiIJi Par ordonnance de M. le premier président de la Cour d'appel, le 2e trimestre des assises s'ouvrira, taot pour la Flandre occidentale, que pour la Flandre orientale, le lundi 2 juin prochain, sous la présidence de Messieurs les conseillers Onraet pour Gand, et Vuylsteke pour Bruges. £u:iiDn;iJ)9.8 Le calendrier républicaiu fut ioventé par la haine irréligieuse et soutenu par la guillotine. La haioe et la terreur détruisent mais n'édifient rien Floréal, malgré des ondées de sang, ne produisit rieo en Fructidor; et Thermidor s'en alla en brouil- pèresi, disait a un de ses teoanciers, trop peu res pectueux b son gré; savez-voos bien que mes ancêtres vinrent ici avec Guillaume le Conquérant! Cela peut être, dit l'entêté Saxon mais, pour sur, ils y trouvèrent les miens. Uu célèbre médecin du comté de Corck, a I habitude, quand il est appelé auprès de quelque Révérend Ministre de la Haute Eglise, de descendre b la cuisine et d'y prononcer gravement ce petit speech: Gentlemen cuisiniers, veuillez agréer l'expression de ma reconnaissance pour tous les services que vous rendez b la Faculté. Marna, je voudrais de tout mon cœur être bien vue mariée, pour échappera la peur de rester vieille fille; mais b condition que mon mari meure dans la quinzaine, pour que j'échappe b l'ennui d'être mariée. Madame, disait l'autre soir, le portier des jardins de Dublin's park, je ne puis vous laisser lards au 18 brumaire. L'amour et la foi donnent seules la vie,et leurs œuvres sont durables. Partoute la catholicité,le mois païen de Mai devient vraiment le mois chrétien de Marie. Si le printemps incon stant nous refuse souvent, dans cette saison, les fleurs qu'il devrait b nos champs; les sentiments de gratitude, ces fleurs de l'âme chrétienne, éclosent et s'épanouissent dans toutes nos églises, dans toutes nos chapelles. Une foule pieuse se presse chaque jour, dans le sanctuaire recueilli des Carmes, ou devant le baldaquin élégant qui couronne b S'- Jacques le trône de la Vierge-Reine du Ciel. Le cœur s'attendrit en voyant b S'-Martin, dès les premièresheures du jour,lespopnlalionslaborieoses accourant b l'appel paternel de leur vénérable pasteur, pour puiser la force et le courage dans la raéditatiou de la vie pleine d'épreuves et d'angoisses de la Mère de Douleurs. Le zèle de notre clergé, quand il se déploie ainsi dans l'enceinte sacrée du temple,désarme toutes lesoppositionsimpose silence b toutes les préventions. Il y est au large, parce qu'il y est dans la sphère sans bornes d'un royaume qui n'est pas de ce monde. Mais ce mon de, ce pauvre mon de passager, fait sentir, par mille exigences, que durant notre pèlerinage ici-bas, nous avons b lutter pour garder etcultiver notre domaine terrestre. Honneur aux hommes d'aptitude qui, investis de la confiance de leurs concitoyens, mettent leurs talents et leur influence au service de leurs commettants. Nous sommes toujours heureux de rendre pleine justice b M. Vandenpeereboom pour l'infatigable activité qu'il met b la Chambre, b défendre les intérêts de notre arrondissement. Bien plus dans le vrai quand il est sur ce terrain, que lorsqu'il est enchevêtré dans les petits liens et les mesquins engagements de parti, il se montre alors ce qu'il est un administrateur distingué, un orateur habile: L'honorable député d'Ypres a pris b la discussion du budget des travaux publics une part qui a mis en relief ces talents et ces qualités. Il y aurait ingratitude b ne pas lui savoir gré d'avoir emporté un vote de la Chambre, qui nous vaudra la prochaine construction du pavé de Locre par Reninghelst b Poperingbe, et du pavé d'Ypres par Messines et Ploegsteert b Armentières. Des applaudissements nombreux et réitérés ont récompensé dimanche les membres actifs de la So ciété de Rhétorique, de leurs talents dramatiques. Nous verrions avec peine des divisions se fomen ter dans une de nos sociétés musicales. Nous aimons les associations fondées sur une communauté de goûts artistiques nous nous intéressons b tout ce qui tend b tirer nos jeunes gens de la torpeur intellectuelle où ne plonge que trop eu Flandre une atmosphère alourdie par la fumée de tabac. entrer avec votre chien. Pas de bruit, mon cher, lui répondit la Dame en lui glissant deux shillings dans la main. Oh! mille pardons, Madame; c est que je n'ai pas la vue très-bonne... avec la paire de lunettes que vous venez de me donner, je vois parfaitement bien maintenant que votre chien est un chat. Entrez. Entrez. GOOD ADVICB. Jf wisdom's ways you vrysely seek Five tbiugs observe wilh care: Of îvhom you speak, to whom you speak And howand xuhenand ivhere. BON CONSEIL. Il fant, pour réussir, observer prudemment Cinq points De qui 1 on parlequiquandoù, comment.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2