tion ne serviraient qu'a produire des réactions qui
mettraient en danger la nationalité et I existence
même du pays.
De chanoine, représentant,
ancien membre du Congrès belge de 18ÎO.
L'Indépendance se dispensant, comme tousses
confrères aiuis de la lumière, de publier le mande
ment de Mgr l'archevêque de Malines, en détache
des passages b sou choix, et construit, avec ces
matériaux un réquisitoire où le primat belge est
accusé d'un triple crime de lèse liberté il viole la
liberté des cultes, la liberté de la presse, la liberté
de l'enseignement. Voici ses preuves.
Premier chef d'accusation L'Archevêque engage
les parents a se préoccuper surtout de l'éducation
religieuse. Donc violation de la liberté des cultes.
Un évèque a-t-il bien le droit de recommander
l'enseignement religieux Peut il bien faire enten
dre que l'enseignement catholique est le seul dont
les catholiques puissent vouloir?
Deuxième chef d'accusation L'Archevêque ré
clame contre les tendances des Universités de
Bruxelles et de Gaud, payées toutes deux sur le
budget public; a-t-il bien ce droit? Peut-il bien
condamner un enseignement rationaliste et athée?
Peut-il déplorer de voir l'argent de l'Etat, de la
province, de la commune, consacré b un pareil
enseignement? L'Indépendance soutient que
Don, que c'est Ib violer la liberté d'enseignement
inscrite dans la Constitution. De meilleurs logi< ieos
qu'elle ont prouvé que cet enseignement irréligieux
payé par le budget, est au contraire la plus fla
grante violation de la liberté constitutionnelle.
Troisième chef: Ou abuse de la liberté de la
presse; le prélat belge signale cet abus; donc il
attaque la liberté de la presse N'est ce pas écras-
sant N'est il pas évident que le clergé veut étouffer
cette liberté? N'est- il pas clair, que les ennemis de
l'Kglise auront le droit d'attaquer sans cesse, le
dogme, la morale, la discipline, de falsifier l'histoire,
d'imputer b l'Église les crimes les plus affreux,
et que l'Église aura pour tout droit celui de se
taire? [Patrie.)
NOMINATION F.CCLÉSI A8TIQUK.
M. Notinckele, curé b Heyst, est nommé curé a
Beerst.
nJSfISUi D ILDJlUJSa
Le 37 mai a minuit, est mort après une courte
indisposition, M. le bourgmestre de Fumes.
A dater du 1" Juin, les heures de départ
des convois sont fixées comme suit
DÉPART D'YPRES POUR POPERINGHE t
Malin. 8 h. 40; 12 h. 05.
Soir. 4 h. 25; 10 h. 50.
DÉPART D'YPRES POUR COURTRAI
Malin. 5 h. 30; 9 h. 35.
Soir. 3 h. 40; 5 h. 40.
Rbeitus; nation militante qui dompte par l'épée et
persuade par la parole. Sons les Mérovingiens, la
partie de la Méoapie voisine des côtes, qui faisait
partie de la Neustrie,avait pris le nom de Flandre,
pcigus jlandrensiselle reconnaissait plus ou
moins l'autorité d'un comte ou grave commandant
des troupes et administrateur de la justice. Alors
aussi, des moines brisèrent sous la charrue la résis
tance des terres flamandes hérissées d'herbes
sauvages et assouplirent au joug de la règle des
esprits jusque la indisciplinés. S' Orner, S'-Berlin
érangelisaientTérouanne et foudaient le monastère
de Sitbiu; S'-Éloi élevait dans les Dunes l'oratoire
en bois qui prit racine et deviol Dunkerqne, le
BretoD VVinoc plantait la croix b Wormhoot, puis
sur la verte colline autour de laquelle devait
s'arrondir et s'épanouir la ville de Bergues. Ce que
S'-Bertin, l'abbé de Sitbiu fit pour tout le pays
entre l'Aa et Poperioghe, d'autres moiues le firent
pour la contrée qui devait être Ypres. Les monas
tères des enfants de S'-Benoîl sont partout dans
A partir du 1" juin, ouverture de la période
d'été du service des chemins de fer, un convoi
parlant le soir b six heures, de Bruxelles, par
Denderleeuw, nous a tirons b Y près, un train arrivant
de dix heures b dix heures et demie. Cette amélio
ration dans le service, était vivemeut désirée.
Les journaux catholiques ont eu la bonne
pensée de mettre le public en garde contre les
escroqueries d'un individu de Rusbeke qui,
ont-Us dit. frère trappiste du Mont des Cals,
a quitté son couvent pour courir le monde et
abuser de la confiance qu'il est habile inspirer,
en soutirant des aumônes et en se Jnisant meme
donner les honoraires attachés aux intentions
de messe.
Nous sommes autorisés compléter ces ren
seignements. Ce personnage nommé Pierre de
P., et facile reconnaître a une cicatrice,
ayant la Jorme d'un trou, la joue, a été en
effet, comme l'ont dit la Patrie et le Bien public,
Jrère convers la Trappe du Mont-des- Cals
mais il y a de cela dix-sept ans. Il Jut chassé
du monastère etsécularisé 11paraît que depuis,
il n'a pas jail moins de quatre voyages Rome,
aux dépens de la crédulité. En 185oil se pré
senta la porte de son ancien couvent il était
dans la plus affreuse misère et donnait les
signes du plus vif repentir. Les bons Pères
voulurent bien lui donner asylelitre de
domestique. Ils furent obligés, quelques mois
après, de le mettre honteusement la porte. Peu
de temps ensuite, il eut maille partir avec la
justice et fut condamné un an de prison par
le tribunal correctionnel de Douai. Depuis ce
temps, il paraît qu'il continua trouver le
moyen de vivre aux dépens d'autrui tantôt
sous un nom. sous un titre, tantôt sous un autre
litre et sous un autre nom mais c'est toujours
un saint religieux envoyé par ses supérieurs, en
quête, en pèlerinage ou pour toute autre œuvre
pie. lies papiers sont d'ailleurs en règleil ne
lui manque jamais que ses lettres d'obédience
par une triste fatalité, celles-là sont toujours
oubliées, égarées ou perdues. Un jour il se
présenta au noviciat des Jésuites T
il rentrait, disait-il, son couvent: c'était
l'heure de midi. Le R. Plui fil quelques
questions et, sur sa demande, ordonna qu'on
lui servît dîner. Pous avez sans doute, mon
frère, vohe lettre d'obédience. Ah mon
Révérend Père, quoi bon Ne voyagé je pas,
comme vous le voyez, en habit religieuxet
ces pays le ceutre premier des populatious, le
foyer primitif de la civilisation, l'école pratique de
toute culture. Les sujets des abbayes mancipia et
hospites) suivent l'exemple et la direction de leurs
maîtres et instituteurs; ils défrichent les bois,
dessèchent les marais, conquièrent sur la mer les
premiers poldersils apprennent b penser, b aimer,
b prier.
Que se passa-t-il ensuite dans ce petit coin du
monde, alors encore sans nom, d'où je vous écris
aujourd'hui, mon ami? Une lente initiation b la
vie civilisée, b la vie en société chrétienne.Toujours
est-il que vers l'au 800 un château s'élevait sur les
bords de, l'Yperlée sur l'emplacement de la maison
habitée en i856, par J. Seys-Vanderjeught, rue
Courte du Marais.
Dans la première partie du VIII* siècle la Neus
trie tombe en proie b des désordres sans cesse
renaissants, au milieu des chutes continuelles de ses
rots et de ses maires du palais; elle oe recouvra de
repos qu'en passant sous la domiuation de l'héroïque
demain ne serai je pas de retour au monas
tère? 11 C'est juste.» répondit le R. P. mais
cette réponse fit modifier le menu du dîner
On servit au béat du pain sec et de l'eau.
Il mangea et but dévotement... promptement
aussi..., et remercia humblement les frères
serviteurs de leurs charitables attentions. Re.
conduit par eux, il se confondit, la porte, en
protestations de reconnaissance pour leur hos
pitalité. Mais, la porte close, il entra tout droit
l'auberge en face, d'où on l'avait vu en
politesse avec les gens du couvent, se fit servir
au nom des R P. Jésuites, un excellent dîner,
arrosé d'une bouteille non moins estimable, et
recommanda, en parlant, l'hôtelier de ne pas
oublier d'inscrire son dîner au compte des
Jésuitesqui le payèrent en riant et dirent
qu'ils avaient trouvé plus fin qu'eux.
l in il oiaaiia*
La députation chargée par le conseil communal
d'aller prier le Roi d'assister aux fêtes nationales
qui seront célébrées b Bruges b l'occasion du 25*
anniversaire de l'inauguration de notre Roi, a été
reçue dimanche b une heure par Sa Majesté, qui a
bien voulu promettre d'aller b Bruges, immédiate
ment aptès les fêtes qui seront données dans la
capitale. Journal de Bruges
Un incident qui a produit une vive émotion
dans la foule, a signalé le moment le plus solennel
de la procession, la bénédiction du Saint Sacrement
b la Place d'Armes b Gaud. Le cortège était arrivé
sur la place, l'évêque et le clergé étaient agenouillés
sur les gradins du majestueux reposoir élevé b l'une
des extrémités, et le chant grave et religieux dn
Tanlum ergo venait de commencer, lorsqu'au
milieu du siience recueilli de la foule, un tapage
inconvenant parti du local de la Société des étu
diants, est venu troubler la cérémonie. C'était un
groupe de jeunes libre-penseurs appartenant b la
milice de l'avenir, qui jouaient avec affectation aux
dominos devant la porte de leur établissement,
jetant avec fracas les dés sur la table, agitant cne
sonnette, se livrant en un mot b tontes les excen
tricités que peut inspirer le désir d'afficher publi
quement le mépris pour nos plus saints mystères.
Celte insulte grossière b la foi île la population
s'est prolongée pendant toute la durée de la béné-
dictioo do Saint-Sacrement, jusqu'à ce qu'enfin
quelques spectateurs, indignés de la bravade impie
des miliciens de l'avenir, ont fait mine de se préci
piter sur eux pour mettre un terme b cette scène.
Les tables b dominos ont été renversées par la foule
et l'un des joueurs a reçu une correction aussi verte
que peu fraternelle. C'était de la justice sommaire,
très-peu légale sans doute, mais dont les auteurs
du scandale doivent imputer les désagréments b
leurs indignes provocations. L'intervention de la
police a heureusement prévenu on conflit plas
sérieux. (Rien public.)
On lit dans le Bien public de Gand La
conduite igooble que la milice de l'avenir a tenu
dimanche, pendaut la procession dn T. S. Sacre-
famille austrasienne des Pépin. Pourquoi, mon cher
arui, ue pouvons-nous pas prendre comme paroles
d'évangile, lescharmantessuppositions de l'homme
du monde qui a eu le plus d'imagination et qui n'en
avait guère que faire, ce digne Pere Mallebranque?
Quel plaisir nous aurions en sa compagnie, b voir
jouer sur les bords de la Lys, avec leur sœur Ida,
ces deux charmants Blondins dont l'un s'appela
plus tard Charletnagne! Avec le bon Jésuite, nous
arrangerions quelque innocente partie de plaisir
pour amener ces chers enfants pêcher b la ligne
daus le vivier de Zillebeke. Quoi qu'il en soit, la
puissante organisation instituée par le César chré
tien eut pour effet de préposer b la Flandre un
grand officier de I Empire sous le uom de Forestier;
office impuissant b résister, sous les fils du grand
Empereur, aux dévastations des Normands, qui, ne
ménageant pas plus Coorlrai que Térouanne
éparpillèrent leurs bandes pillardes partout où,
dans ces contrées, le clocher d'une église ou la
tour d'un manoir appelait leurs convoitises cupides
ÉLECTIONS POUR LE CONSEIL PROVINCIAL
Canton de Haringhe.
MM. Baron Mazeman, réélu.
Joye-Ghys, Paul.
Canton de Poprringhe.
M. Vrambout, avocat, réélu.
Canton de Passchendae/e.
MM. Louis Comyn, échevin, réélu.
L. De Neckere, bourgmestre de Moor-
slede, réélu.