espèce sool commandes p""r ®,re f°,""i,'s celle semaine Bruxelles. Certains établissements n ont pu obtenir l'assurance de fourniture de viande de boucherie qu'à i f"nc ,e demi-kilogramme pour la première qualité. Les primeurs et la plupart des denrées alimentaires promettent d'alteiodre un prix très-élevé. Le sieur Rristnée, imprimenr du journal la Nation, condamné une année d'emprisonnement pour délit d'offenses envers la duchesse de Brabant, a été transféré h la prison centrale de Nivelles. Lundi dernier, Louis Ge»aerl, cultivateur h Ruddervoorde est tombé de son chaiiot a Ingel- munster, et a reçu des blessures si graves, qu'il est décédé la nuit suivante. L'idée de la souscription h ouvrir pour ériger une statue équestre au Roi, est déjà réalisée Anvers. Les dépenses sont évaluéesb 100,000 francs. La chambre de commerce de cette ville a pris l'initiative et chacun de ses membres a souscrit pour 5oo fr. Le montant de la première liste est déjà de 10,000 fr. La chambre de commerce a communiqué ce projet h l'administration communale qui a du en délibérer. La souscription sera ouverte h tous les habitants, et tous les dons seront reçus. La statue serait placée sur une des places publi ques de la partie agrandie de la ville d'Anvers. Ou lit dans une feuille de Tournai Des scènes regrettables et qui ont nécessité l'intervention de la police et de la gendarmerie ont marqué l'adjudication, qui a eu lieu, aux Hospices de la location des biens de celte administration. Comme toujours, ces scènes se sont passées entre cultivateurs menacés dans leurs moyens d'existence et des agents des sucreries qui poussaient une bausse inconsidérée le prix de location de certaines parties de terre leur convenance. Ainsi, on nous rapporte qu'une terre louée 3oo fr. a été poussée jusqu'à mille francs. Exaspérée de se voir enlever les terres qui étaient son gagne-pain et le soutien de sa famille, une fetmière de notre ville empoigna un des haussiers la gorge et lui aurait fait un fort mauvais parti sans l'intervention active de la police. Celte fenune a été écronée pendant quel ques heures la permanence. Quelle issue tout cela aura-t-il Dieu seul le sait. Quant nous, nous redoutons les plus graves conséquences d'un pareil état de choses. La dépulation qui représentera l'Université catholique de Louvain h la solennité du 21 juillet, est composée de Mgr. de Ram, recteur de l'Uni versité; de MM. Nauiêche, vice-recteur; Baguel, secrétaire; d'Hollander, doyen de la faculté de théologie; Sinolders, doyen de la faculté de droit; Vrancken doyen de la faculté de médecine; Laforet, doyen de la faculté de philosuphie et lettres, et Van Oyen doyen de la faculté des sciences. Les chasseurs arbalétriers cobourgeois figure ront Bruxelles dans le cortège royal, eD grand costume national. Uoe lettre, adressée de Bruxelles au Man chester Guardianprétend qu'il ne serait pas impossible que la Reine d'Angleterre vînt en Belgique pour assister aux fêtes de l'inauguration du Roi et que, dans cette éventualité, des mesures concernant le banquet ont été prises. Le grand orgue destiné l'église cathédrale de Murcie en Espagne, construit et monté dans les ateliers de MM. Merklin Schutze et C% chaussée de Wavre, 4g, Ixelles, peut être visité par les amateurs, dater de dimanche prochain, 20 cou rant, pendant toute la durée des fêtes qui vont avoir lieu Bruxelles, l'occasion du 25" anniver saire de l'avènement au trône de S. M. le Roi des Belges. L'approche des fêtes ne peut manquer d'at tirer Bruxelles un certain nombre d'exploitants de poches; amenés par l'appât de la foule et des bourses bien garnies; mais la police se lient l'affût des malfaiteurs de ce genre, la plupart bien connus de ses agents, et se dispose entraver leurs projets par une surveillance des plus rigoureuses. 2 ai'là 311112 3 31» La crise ministérielle annoncée depuis quel ques jours vient d'éclater. Uo nouveau cabinet est formé. Voici sa composition MM. le maréchal O'Donnell, président du conseil et ministre de la guerre; Pastor Diaz, ministre d'État (affaires étran gères); Luzuriaga, la justice; Cantero, aux finances; B.warri.à la marine; Rios Rosas, 'a l'intérieur; et Ecollano, au commerce. Paris, 16 juillet, midi. C'est lundi soir, h la suite de la publication des noms du nouveau ministère qu'une lutte sanglante a commencé dans les rues de Madrid. La bataille a été acharnée jusqu'au lendemain 15dix heures du matin. Les troupes étaient encore maîtresses, cette heure, de la Puerta del Sol et de la Place des Palais. Le i5, la bataille a recommencé; 00 dit que le lieutenant-général Gurrea dirige l'insurrection. Paris, 1 heures. La Reine Isabelle, dans la journée du i5, est sortie du palais et est venue se jeter au milieu des combattants. Quelques acclamations l'ont accueillie, mais en mêlant son nom aux cris frénétiques de Vive Esparlero! Madrid, mercredi, 16 juillet. L'insurrection est étouffée. Aucun officier supé rieur n'a été tué. Le gouvernement a nommé une nouvelle muni cipalité. La Péninsule a été déclarée en étal de siège. La retraite du maréchal Esparlero est expli quée, de la façon suivante Depuis l'étrange déclaration de M. Escosura, ministre de l'intérieur, qui, dans un discours aux Cortès, avait proclamé le droit divin de l'insur rection, une scission s'était manifestée pat mi les membres du cabinet. Le maréchal O'Donnell avait étiergiquemeni blâmé les paroles plus qu'impru dentes de M. Escosura. La désapprobation dn maréchal O'Donnell fut assez vive pour rendre inévitable la sortie du cabinet de M. Escosura; mais le maréchal Esparlero, qui tenait beaucoup au ministre de l'intérieur et qui lui avait même manifesté sa sympathie en allant lui serrer la maio, apiès le discours blâmé par le maréchal O'Dotitiell, Esparlero, se rendit auprès de la Reine et insista pour garder M. Escosura, demandant, dans le cas contraire, que la Reine choisit entre les deux maréchaux. S. M. Isabelle pria Esparlero de ne point la mettre dans un aussi grand embarras, et ce lie fut que lorsqu'elle fut mise eu demeure de se prononcer que la Reine déclara qu'elle n'accepterait jamais la retraite du maréchal O'Donnell. Esparlero se retira alors en envoyant sa démis sion, qui fut acceptée. Le Journal de Constanlinople confirme la nouvelle que le tracé pour la délimitation des frontières de la Bessarabie indiqué par le Congrès de Paris, a été reconnu impraticable. Deux antres tracés seront soumis aux puissances contractantes. On compte sur une complète évacuation de de la Tuiquie pour le 3 1 de ce mois. Les kaïmacans nommés récemment par la Porte pour les deux Principautés n'auront pas de iaïmciconet, et exerceront simplement leuts fouc- tiuus d'après les statuts orgauiques. Un journal de S'-Pétersboorg apporte Ta nouvelle officielle de la réoccnpation d'Eupatoriaet du rétablissement de l'état de choses qui existait avant la guerre. Un service divin a été célébré, e- les autorités solennellement rétablies dans leur, fouctions. Ou écrit d'Odessa: Les pluies continuelles qui ont fertilisé notre pays depuis quelque temps ont rendu magnifiques toutes les céréales dans le sud de la Russie. Il y a pour le moment dans notre port trois cents navires attendant avec impatience leurs cargaisons. Des renseignements particuliers, permettent de considérer comme certaines les uotuinations suivantes Ambassadeur de Russie Paris: M. le général comte Kisselefl, ministre des domaines; ministre de Russie Londres: M. le comte de Creptowitcb; ministre de Russie Coustaulinople M. de Bou- tenieff. Les arrivages de blé continuent Rouen. Sept nouveaux navires sont entrés samedi dans le port, où ils ont apporté io,3o5 hectolitres de blé. M. de Kisseleff a présenté samedi au Souve rain-Pontife les lettres de son gonverneineot qui l'accréditent en qualité de ministre plénipotentiaire de la Russie auprès du Saint Siège. La première question qui recevra une solution de ces nouveaux rapports diplomatiques, est la formation du corps de l'épiscopat, décimé et peu près éteint en Pologne et eu Russie. Nous avons fait connaître le chiffre des perles des aimées russes pendant le cours de la dernière guerre. Les perles éprouvées par le per sonnel de la flotte u'étaieul pas comprises dans celle évaluation. La marine russe a joué un très-grand rôle dans la défense de Sébastopol. L'artillerie des vaisseaux débarquée dès le principe a été servie pendant tout le siège par des matelots-canonniers. La flotte de la mer Noire comprenait 8 divisions, 16 bri gades maritimes et 02 équipages de ligne, 1,200 hommes chacun, ce qui donnait uu total de 38,4oo bouiiues. Dans ce nombre, 23,000 marins ont été tués ou soot morts de maladie. Ces hommes faisaient partie des équipages d'élite, et avaient tous au niuius dix ans de service. En ajoutaut le chiffre de ces pertes celui des armées de terre, on trouve un total de 3oo,ooo hommes morts du côté des Russes. Indépendamment de ses armées régulières, le gouvernement russe, dans la seconde période de la guerre, avait levé des milices dont le tiombrea atteint le cbiffie de 35o,ooo hommes. Ces milices n'ont point été engagées, mais elles ont fait des pertes par suite de maladies. Florence 5 juillet. Hier au soir a eu lieu l'enterrement solennel de l'archeièque. Le cortège avait traverser plusieurs rues et plusieurs places. Tout coup s'éleva au milieu de la foule, qui était très-compacte, un tumulte dont on ne connaît pas encore pat faiiemetil la cause l'heure qu'il est, car on ne sait encore s'il était provoqué par des inten tions réellement coupables ou par l'arrestation de quelques filons. Bref, il en résulta un désordre général; on se réfugiait dans les ruelles, les bouti ques et les maisons ouvertes, et le bruit des vitres que l'on cassait venait encore ajouter la frayeur croissant de plus en plus. Malheureusement, cette terreur panique s'empara de presque tons ceux qui formaient le cortège, et celui-ci se trouva momen tanément dissous; cependant, la police et la force armée parvinrent enfin rétablir l'ordre. Le corps fut enterré dans la cathédrale, et aujourd'hui ont eu lieu les obsèques dans toutes les formes d'usage et dans un ordre parfait. Ce regrettable incident a donné lien plusieurs arrestations; un certain nombre de personnes ont aussi reçu des blessures, et beaucoup d'objets se sont trouvés ou perdus ou volés.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2