tionnels extraordinaires au principal des contribu
tions foncière et personnelle, pour la construction
de nouvelles routes pavées et l exécution d autres
travaux d'utilité publique.
par arrèté royal du i4 août, le bureau de
bienfaisance d'Oostroosebeke (Flandre occidentale)
est autorisé accepter la donation qui lui a été
faite par le sieur Léonard Horions, boutiquier
dans lâ rncciis cornmunG#
Un arrêté royal du i4 août, autorise la
commission administrative de l'hospice des vieil
lards et des infirmes Moorslede a ouvrir dans
cette commune une loterie composée d'objets
offerts gratuitement et dont le produit sera affecté
l'amélioration de cet établissement et la con
struction d'une chapelle, sous réserve que les
opérations seront terminées avant le i"mai 1857
et qu'il sera rendu un compte détaillé du produit
ainsi que de son emploi a l'administration com
munale de Moorslede.
vaiius imvœirs.»
Samedi dernier, vers les 3 heures de l'après-
midi, le nommé Constant Vierens, s'est noyé en se
baignant dans le ruisseau dit Kemmelbele, hors la
porte de Lille. Ce malheureux était âgé de 3o ans
et laisse une veuve et trois enfants en bas âge.
Dimanche, 24 août, un train de plaisir partira
d'Ypres pour Osteode 5 h. 3o m. du matin. Le
retour d'Ostende est fixé b 7 h. du soir.
On mande de Bruges Il y a quelques
jours on remarqua dans notre ville une jeune
dame anglaise, dont le costume moitié religieux
moitié laïc attira l'attention. Elle a visité avec
beaucoup d'intérêt nos divers monuments et parti
culièrement les églises. A l'hôpital S'-Jean elle a
demandé voir les salles des malades et a plusieurs
fois exprimé son admiration sur la propreté et le
bon ordre qui y régnaient. Au cabinet des
tableaux, on l'a iuvitée écrire son nom sur le
registre des visiteurs: c'était Miss Nightingale.
Un jury musical, composé d'officiers supé
rieurs et autres, et présidé par M. le général
commandant des troupes campées, fait répéter en
ce moment, au camp de Beverloo, une cantate
guerrière composée par M. A. Daufresne, officier,
et mise en musique par M. Schrœder, chef de
musique au régiment de grenadiers. La cantate
sera exécutée par 5oo chanteurs, et en présence
du Roi, quand S. M. ira au camp. Cette composi
tion est destinée produire un effet immense la
musique en est large et saisisante.
La commission instituée b Anvers pour
recueillir les souscriptions tendant b ériger une
statue au Roi, continue ses travaux. Le montant
réuni dépasse déjà 4o,ooo fr.
Hier, vers neuf heures du soir, sur la chausssée
de Cliguancourt, Montmartre, un garçon épicier
tirait de l'esprit de vin d'une pièce placée sur le
trottoir. Un enfant qui l'éclairait dans cette opéra-
lion ayant fait un faux mouvement, le jet du
liquide porta sur la flamme, et une formidable
explosion se fit entendre. La pipe d'alcool avait
«■a————«a—Hmm
qui en sera le résultat pour vous. 0
Quelques minutes après, nous nous achemi
nions, par une route bien tenue et ombragée de
grands ormesvers la colonie du bon abbé, située
un quart d'heure des murs de la ville.
Nous entrâmes dans une cour spacieuse, véri
table cour de grande ferme, peuplée de poules,
d'oies, de canards, et qu'animait surtout le va-et-
vient de jeunes ouvriers tendant chacun dans sa
sphère d'activité a une occupation utile.
Per omnibus ardor.
OJpcium colere.
D'un côté s'ouvraient des écuries; de l'autre,
des bâtiments d'où partaient des grincements de
limes et le bruit cadencé des marteaux frappaut sur
des enclumes. Autour de moi tout était vie, anima
tion et ordre. Derrière les écuries s'éteudait un
vaste clos planté de mûriers, et l'extrémité duquel
s'élevait un bâtiment servant de magnanerie.
Ce fut dans ce clos que, guidés par un de ses
élèves, nous allâmes chercher l'abbé D.... Il causait
sauté, et une femme qui passait dans la rue tombait
comme foudroyée. On l'a relevée avec des brûlures
tellement graves la figure et la poitrine, que
son état paraissait désespéré. Le garçon épicier
et son aide ont été aussi cruellement atteints.
On lit dans le Courrier du Pas de Calais
La ville d'Arras a vu fondre sur elle un orage
tel que de mémoire d'homme aucune révolution
atmosphérique n'a laissé de semblables traces. Un
phénomène inexplicable, produit par l'électricité,
a eu lieu chez M. Plé, Grand'Place Dans une
chambre fermée par des persiennes, que l'orage
n'a pas atteintes, des tableaux ont été retournés la
porte de la chambre, fermant en dedans, a été
enlevée et transportée, comme si on l'y avait
placée délicatement avec les mains, b côté d'une
autre porte, qui ferme également en dedans, la
quelle avait été détachée de ses gonds, fendue par
le milieu et jetée contre le mur du corridor voisin.
Quant b la chaussée des rues, elle a beaucoup
souffert en plusieurs endroits, et tandis que des
amas de sable et de gravier étaient portés en
certains lieux, dans d'autres les pavés ne sont plus
reliés entre eux, et un travail assez long sera
nécessaire pour réparer les dégâts.
Les récoltes dans le rayon qui entoure la
ville, ont été frappées d'une manière déplorable;
partout les blés sont hachés et couchés b terre; les
avoines ont encore plus souffert; les œillettes et
les autres avétis sont dans le plus triste état.
Il parait que le maréchal Pélissier, ne tardera
pas b être investi du gouvernement général de
l'Algérie.
Par décret impérial en date du 22 juillet, M.
le maréchal Pélissier a été nommé duc de Malakoff.
On lit dans la Vérité de Lille du 12 M.
X..., marchand de grains, ne va au café que le
mercredi; sa physionomie est une mercuriale
vivante, et le chef de l'établissement qu'il fréquente
n'a pas besoin de consulter son boulanger pour
connaître les cours de la halle. Le prix a-t-il
baissé? M. X... arrive avec un minois de carême
prenant, et d'un ton grave et larmoyant Garçon
une côtelette, une carafe d'eau Y a-t-il hausse?
M. X... reprend le timbre de voix naturel
Gargon deux côtelettes, une demi Bordeaux
La hausse dépasse-t-elle ses espérances? Oh! alors
M. X... ne se possède plus, il se présente radieux,
prend la main du cafetier, lui frappe sur l'épaule
eu s'iuformant de sa santé, de ses affaires, et il
pousse un gros soupir sur la misère publique,
mais en même tempss'adressant au garçon
Garçon! deux côtelettes, un Bordeaux, puis
une demi Champagoe.
Mercredi dernier, M. X... s'est borné b la
piètre ration de la côtelette et de la carafe. A coup
sûr son estomac ne fera pas chère lie mercredi
prochain ni les suivants. Que deviendra donc ce
digne, ce compatissant M. X..., si les 3,000 sacs
de blé qu'il possède, ou qu'il a achetés sur la
prochaine récolte, lui apportent uue perte de
plusieurs milliers de francs?
avec'deux enfants occupés b sarcler gaiement une
magnifique planche de légumes. Dès qu'il nous
aperçut, il vint b nous. C'était un homme entre
quarante et cinquante ans, de petite tailie mais
d'une figure singulièrement avenante et remar
quable par la virilité autant que par la douceur de
l'expression.
Il nous accueillit avec un empressement plein
de naturel et nous fit tout visiter avec la modestie
d'un saint et l'aïuour d'un père. Il semblait qu'à la
présence et b la parole du digne prêtre fût attachée
une vertu secrète dont l'action pénétrait mon cœur,
comme la brise du soir qui inclinait les herbes
autour de nous pénétrait mes sens de ses douces
senteurs.
La nuit s'avançait j'allais prendre congé de
l'abbé, et je venais de lui exprimer avec effusion
les sentiments que je remportais de ma visite,
lorsqu'au moment d'échanger un dernier serrement
de main
Oserais-je vous demander, monsieur, me
Angleterre. Londres, i5 août.
Le monde religieux est tout en émoi. C'est hier
que la cour ecclésiastique de Bath a rendu son
jugement contre l'archidiacre Dension, dénoncé
pour avoir professé dans ses sermons des doctrines
contraires aux 39 articles qui, depuis le tempe
d'Élisabeth,contiennent toutela doctrine anglicane.
L'archidiacre a offert de prouver que son ensei
gnement était conforme b l'Évangile; mais la cour
ne l'a pas admis b fournir cette preuve, les actes dn
parlement ayant déclaré que toute la religion
chrétienne était dans les 5g articles. L'archidiacre
a enseigné que le corps et le sang de Jésus-Christ
sont présents dans l'Eucharistie de telle sorte que,
quiconque reçoit les espèces du pain et dn vin,
qu'il soit ou non croyant, reçoit le corps et le sang
de Jésus-Christ.
Le statut de la reine Élisabeth dans ses articles
28 et 29 déclare que la présence du fils de Dieu
n'est que spirituelle et que dès lors le non croyant
ne communie pas. L'archidiacre prétend que la
présence est réelle et que l'hostie doit être adorée,
Il sort ainsi de la doctrine protestante pour pro
fesser sa foi catholique. La cour ecclésiastique lui a
donné jusqu'au 21 octobre pour se rétracter. A
cette date il sera déclaré hérétique et exclu de
l'église anglicane. Ce qu'il y a de plus singulier
dans ce différend ecclésiastique, c'est que l'arche
vêque de Cantorbéry refuse d'accepter le témoi
gnage de l'Évangile pour s'en référer exclusivement
au statut de la reine Élisabeth, autorité plus que
contestable.
Le 12 août, au soir, uu incendie a détruit la
manufacture de MM. Broadwood, facteurs de
pianos, b Londres. On estime les pertes b 5 millions
7âo,Ooo francs. L'établissement était assuré.
Les journaux anglais annoncent un fait de
piraterie d'une audace peu commune et qui appelle
les plus sévères représailles. Le prince Adalbert
de Prusse ayant voulu, b son passage b Gibraltar,
visiter, sur la côte d'Afrique, l'endroit où les
pirates du Riff ont attaqué naguère un Davire
prussien, s'est vu assailli b son tour par leur fusil
lade. Un engagement sérieux a eu lieu. Le prince
qui a fait preuve d'une bravoure audacieuse et
téméraire, a été légèrement blessé, son aide-de-
camp l'a été mortellement, et tous les hommes du
détachement qui accompagnaient S. A. R. ont été
tous plus ou moins atteints. Le prince a été trans
porté b Gibraltar; sa guérison sera prompte. Le
vaisseau de la marine anglaise le Vèsuvius a été
expédié au Maroc pour demander des explications
aux autorités mauresques.
Le gouvernement russe a donné des ordres
b tous ses chargés d'affaires en Europe de délivrer
des passeports pour la Russie sans autre condition.
Les Russes ont évacué Kars le 19 juillet.
On écrit de Berlin i3 août, a une corres
pondance générale de Paris Depuis longtemps
le bruit courait qu'un congrès devait se réunir
pour régler les affaires italiennes. Ce bruit est
enfin sur le point de se réaliser. Sur les instances
de l'Angleterre, l'Autriche a consenti b soumettre
les questions nombreuses que soulève la situation
dit-il, si c'est la première fois que vous vous trouvez
dans notre ville
La seconde fois, monsieur l'abbé, répondis-
je. Mon premier séjour dans vos murs a trente et un
ans de date. En 1806, je commandais la troupe
française, qui y tenait garnison...
En 1806s'écria l'abbé, et ses traits,
comme illuminés d'une révélatiou subite, témoi
gnèrent d'une émotion si vive qu'il me sembla près
de défaillir.
O merveille de la bonté de Dieu continua-
t-il, merveille de la bonté de Dieu, qui vous a
conduit ici comme b votre récompense! Cette
œuvre que vous venez de visiter, et qui vous a fait
bénir la Providence, cette œuvre, monsieur, est la
vôtre. Vous l'avez fondée il y a trente et un ans,
le jour où vous arrachâtes b l'ignominie d'une
condamnation judiciaire le petit voleur de bonbons
chinois qui, par l'effet de votre charité, est devenu
b son tour un instrument de miséricorde, et dont
la loi humaine, en le frappant, quoique légèrement,