55* et 56' lois en masse, 30,600; les 5/ 58' et 59' lots en masse, 44,100; le 60 lot, 14,500; le 61' lot, 310; les 62 et 65' lots en masse, 6,000; les 64', 65 et 66' lots en masse, 50,100; le 67' lot, 1,600; le 68 lot, 5,100; le 69 lot, 2,500; le 70'lot, 3,550; le 71* lot, 2.550; le 72' lot, 1,550; le 73' lot, 1,800; le 74'lot, 2,050; le 75' lot, 2,500; le 76' lot, 4,300; le 77' lot, 5,200; le 78' lot, 4,000; le 79' lot, 6,800; le 80' lot, 4,800; le 81', lot, 6,500; les 82", 83", 84' et 85' lots en masse, 15,200; les 86", 87'et 91" lots en masse, 14,200; les 88", 89' et 90" lots en masse, 11,100; le 92 lot, 15,000; le 93" lot 900; le 94" lot, 16,700; le 95' lot, 20,500; le 96" lot, 230; le 97' lot, 800; et le 98" lot, 8,100 francs. Le domaine retirera donc 555,640 fr. de la vente des terrains militaires de la place d'Ypres. M. Charles Dochy de S'-Jean-lez-Ypres, ancien élève du collège S' Vincent de Paul en cette ville, vientdesubir,devant le jury de Gand-Louvain,son examen de idoctorat en médecine, chirurgie et accouchements, d'une manière satisfaisante. 3212£i3*J3 ©173 ®3M>3 £333133» Par un arrêté royal de date récente, M. Lagrange, percepteur des postes h Ypres, vient d'être nommé percepteur de deuxième classe. Par arrêté ministériel du 25 août, l'ouverture de la chasse, pour tout gibier autre que le Jaisan, est fixée dans les provinces de la Flandre occiden tale et orientale, âu septembre. Toutefois la chasse au chien courant ou au lévrier n'est permise qu'à dater du quinzième jour après les époques fixées ci-dessus. La chasse au Jaisan est ouverte dater do i,r octobre dans toutes les provinces indistinctement. Lorsque la neige permet de suivre le gibier la piste, même sur une partie du territoire de la commune, la chasse est suspendue et ne reste autorisée que dans les bois, les marais et le long des fleuves ou rivières. TAIllfS 2)3^3313» M. Comyn, bourgmestre de Langhemarcq, a célébré, au commencement de la semaine dernière, son jubilé de 25 ans d'échevio et de bourgmestre. Stanislas aimait, désirait d'autant plus sa mère qu'il en était privé depuis près de deux ans. Son père l'avait mis dans une pension tenue par d'excellents ecclésiastiques, et l'enfant, entouré de mille attentions, grandissait en âge, mais aussi en instruction, en religion, en bons sentiments. L'époque de la première communion approchait et Stanislas était uu des enfants quipour la pre mière fois, devaient s'asseoir au banquet du Seigneur. On comprend que, se préparant cette grande action, l'enfant ait redoublé d'attention, de travail, ait lutté avec tous ses camarades de sagesse et de bonne conduite. Le comteSckolinski profita de cetteoccasion pour donner son fils plus de patience et de résignation au sujet de sa mère absente. Tu vois bien, mon enfant, il faut nous résigner la volonté du bon Dieu; il a permis que nous échappions la cruauté de nos ennemis, que nous arrivions Paris malgré toutes les poursuites; il saura bien nous rendre ta mère, il faut l'espérer du moins; et dans tous les cas, nons devons toujours nous incliner devant la volonté d'en hant. Mais enfin, reprenait Stanislas avec sa voix enfantine, le bon Dieu ne peut pas trouver mal que je désire revoir maman. D'abord, moi, je veux qu'elle revienne pour ma première communion. Tu veux? On écrit de Conrtrai, 25 août Notre marché aux grains était assez bien fonrni et spécialement de bé de la nouvelle récolte. Le froment, qui a été veidu de fr. 26-66 fr. 36-66, a baissé en raoyennede fr. 2-28 l'hectolitre, et le seigle de fr. i-46. Il y avait a>ant-hier 26 ans qu'éclata la révolution belge de i83o. On écrit d'Ostinde, 22 août, l'Impartial de Bruges Hier, ious aurions en un malheur déplorer sans le dévouement et le courage de M. de Nefve, l'émineot compositeur raontois. Par suite du temps peu favoraile, le nombre des baigneurs était assez restreint, farmi ceux qui ne craignaient pas la furie des vagues, on remarquait surtout un enragé baigneur, qu s'éloignait considérablement de la place désigiée pour prendre les bains. Arrivé près des estatades, endroit très-dangereux pour les baigneurs, notre homme fut en quelque sorte entraîné par lecourant et le sol disparut sous lui. Très peu de personnes se promenaient en cet endroit sur la plage; heureusement les cris du baigneur furent enteidus de M. de Nefve, que la Providence avait en juelque sorte emmené en cet endroit. L'artiste ne consultant que son courage, se jeta tout habillé dan: les flots, put atteindre l'im prudent baigneur et, - secondé par un homme préposé àlagardedesvoitures baignoires qu'avaient attiré les cris de M, de Nefve, - parvint le ramener sain et sauf sur le rivage. Samedi soir, il y a eu grand dîner de famille au château de Laeken, l'occasion du double anniversaire de la naissance et du mariage de S. A. R. et 1. Mm> la duchesse de Brabant. Les dignitaires de la maison du Roi et de la maison du prince royal y assistaient. Pendant le dîner, la musique d'harmonie militaire du Roi a fait enten dre plusieurs morceaux. Le Roi ne devait rester qu'un jour Mons, mais un journal de la localité nous apprend que S. M. a consenti prolonger son séjour dans cette ville, sur les instances qu'ont faites cet égard, au nom des populations, le gouverneur de la province et le bourgmestre. Le Roi et son auguste famille arriveront Mods le dimanche 7 septembre et en repartiront le 9, après avoir visité les riches éta blissements houillers qui avoisiuent le chef-lieu du Hainaut. -- Pendant les fêtes d'Anvers, le chemin de fer de Rotterdam y a amené 3i 10 voyageurs, celui du Certainement que je veux! Et je sais bien encore comment je m'y prendrai. L'époque de la première communion est fixée la Fête-Dieu. Il reste un mois attendre: eh bien il est tout na turel que maman revienne pour cette époque-là. Mais encore une fois, mon ami, des obstacles insurmontables, des difficultés que tu ne comprends pas... Ça m'est égal, je désire qu'elle revienne, elle reviendra. Le pauvre père haussa les épaules, embrassa son fils et changea la conversation. Stanislas savait que sa mère était restée prison nière Varsovie; son père ne lui avait pas caché que toutes les lettres écrites la comtesse étaient interceptées; mais Stanislas avait retenu le nom et l'adresse du fidèle domestique qui l'avait servi quand il était tout enfant. Le soir même du jour où eut lieu la conversation que nous avons relatée plus haut, l'enfant, après avoir fait tous ses devoirs, tira de son pupitre une belle feuille de papier lettre, tailla sa plume tout neuf, fit un signe de croix, et commença. Pierre, Veux-tu bien dire ma mère que je fais ma première communion dans un mois, et qu'il faut absolument qu'elle arrive Paris pour y assister. Je ne lui écris pas, parce qu'on arrête tontes nos pays de Waes 3o4o, tandis que le railway de l'État en transportait i3,ooo dans la dite ville, On lit dans un journal de Charleroy, du 22 C'était hier, sur le chemin de fer de Charleroy Louvain, le jour aux déraillements des locomotives. Deux sont arrivés Marchinelle et le troisième 'a Lodelinsart. Celui de la locomotive do train des voyageurs partant de notre station 4 h. 45 m. du soira occasionné un retard de cinq qnarts d'heure la marche du convoi. Ces trois déraille ments n'ont amené aucun malheur. Il n'est pas moins vrai que les ingénieurs devraient rechercher la cause de ces déraillements. N'est-elle pas dans l'état de la voie? On lit dans VAmi de l'Ordre, 22 août Hier matin, vers 9 heures, la ville de Dinant a été plongée dans la consternation par un de ces malheurs qu'entraîne trop souvent l'opération de la charge ou de la décharge des fusils de chasse. M. Joseph Monin, jeune homtne âgé de 22 ans, se préparait aller la chasse aux bécassines avec un ami. Au moment de partir, il se souvint que son arme était chargée de plomb d'un trop fort calibre, et voulut la décharger. Mais on ne sait par quelle fatalité l'un des coups partit, la charge lui traversa la tête, et il tomba mort l'instant sur le plancher de sa chambre coucher. La première visite que le Roi rendit la ville de Liège, son avènement au trône, eut lieu le 2 août 1831C'est Liège que S. M. reçut ce jour-là, 11 heures et demie du malin, quelques heures après son arrivée, la nouvelle de la dénonciation de l'armistice qui avait été conclu avec le gouverne ment hollandais. Les fêtes préparées en l'honneur du Roi furent interrompues, et Léopold fut forcé de quitter Liège le même jour, neuf heures du soir, pour retourner Bruxelles, où il arriva 4 heures du matin. Quelques jours après, S. M. se mettait la tête de l'armée, pour repousser l'invasion hollan daise. Le Ilandelsblad, d'Anvers, annonce la mort du Dommé De Bruine, de Hamme, qui a succombé aux blessures reçues lors de la catastrophe arrivée dimanche, 17, au chemin de fer du pays de Waes. On lit dans un journal d'Anvers Jamais, nous dit un habitant de la campague, les pommes de terre n'auront été si abondantes que cette année ci. Quoi qu'on puisse dire, il n'y a pas la moindre trace de la maladie proprement dite. Aussi, lettres; mais je compte que tu prendras tous les moyens possibles pour lui faire part de mon désir. Je t'en remercie d'avance, mon gros Pierre, et je t'embrasse de tout mon cœur. Stanislas. Dis h maman que je demeure ma pension, rue D... u°... Quand cette lettre fut écrite, Stanislas tira de son livre de messe une petite image qui représentait la sainte Vierge; il mit l'image dans la lettre afin de porter bonheur sa missive; il la plia, la ferma,la cacheta. Il y avait trois ou quatre pains ca cheter. Puis, contrefaisant son écriture, singeant les caractères tracés par les bonnes gens de la cam pagne, il écrivit sur l'adresse A mon bon Pierre, Rue... n°... Varsovie. Pendant que la lettre de Stanislas arrivait an grand bureau de Parisun chiffon de papier pro jeté et noirci était remis par un inconnu au comte de Sckolinski. Ce morceau de papier ne contenait que quelques lignes: Plus d'espérance, départ pour la Sibérie, rési gnation. Pierre doit tenter un dernier coup, niais on dit qu'au moindre essai d'évasion la comtesse sera massacrée. Nous t'aimons et nons te plaignons plus encore, [Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 2