ANNONCES.
MAISON,
WOONHUÏS MET SCHIM
mm KAiïtipcp,
Mise prix, seulement 8,100 francs.
BEAU JARDIN, COUR, ÉCURIES,
REMISES, CUISINES,
VASTE CITERNE A EAU, ETC.,
Cette belle Propriété très-solidement
construite et en bon état de conservation,
peut servir de maison de maîtreet est
également propre y établir une usine ou
y exercer un commerce quelconque.
s'adresser rue de tiiourout, n° 56, a ypres.
OP ZONNEBEKE
OP MOORSLEDE
ZONNEBEKE, zuyd met verre van iiet dorp.
déni antres chacune un pois. Dans un temps tres-
conrl, les pois et les fèves poussèrent des tiges
très - vigoureuses qui fournirent a la table du jar
dinier qaatre plats copieux. Mais chose plus
remarquable/ les pommes de terre poussèrent
admirablementne furent pas attaquées par
la maladie, et leurs tiges ne subirent pas de déco
loration bien plus, les tubercules se multiplièrent
extraordinairement. Le premier pied donua cin
quante huit tubercules, le second en donna trente,
le troisième vingt neuf, le quatrième vingt ctoq,
tous forts et sains. Tel est le résultat de cette expé
rience, qui va être renouvelée sur une grande
échelle.
ALLEMAGNE^-
On écrit de Hambourg, le 22 septembre
L'argent en barres est toujours vivement recherché
sur notre place pour l'exportation en Autriche,
en Suède et en Russie; il y a uue notable différence
daûs le cours des monnaies sonnantes et le papier
au porteur émis par les diverses banques alle
mandes. Comme ces banques ont pris dans leurs
statuts l'engagement de rembourser leurs billets
présentation, des spéculateurs eu ont acheté sur la
place pour des sommes importantes, et ils les
échangeot journellement aux banques mêmes contre
des espèces d'argent, qui sont ensuite converties eu
lingots dans nos fonderies et réexpédiées avec un
agio de quelques pour cent dans les pays du Nord.
Si la différence entre le taux de l'argent et celui de
l'or se maintient encore quelque temps sur les
grands marchés européens, il est craindre que,
l'encaisse métallique des banques allemandes se
trouvant épuisé par ces remboursements, une véri
table crise monétaire n'éclate en Allemagne dans
un temps plus ou moins rapproché.
Nous extrayons d'une correspondance d'Aix-
la-Chapelle, datée du 24 septembre
Voulez-vous une preuve que les protestants
eux-mêmes reconnaissent l'utilité et même la
nécessité de la confession La Deutsche Volks-
hlatt nous révèle les décisions prises par les
conférences de Dresde au mois de mai dernier,
conférences ou étaient représentées les communions
protestantes de la Saxe, de la Bavière, du Wur
temberg et de plusieurs pays allemands. Là on est
convenu de la nécessité de rétablir l'absolution et
la confession privées.
Les décisions de ces conférences sont prononcées
en 23 articles dont voici quelques passages remar
quables
Art. 23. Pour réussir rétablir l'usage de la
confessiou et de l'absolution régulières, on doit
commencer par introduire l'absolution privée et
reprendre aussi l'usage de refuser l'absolution...
Art. i5. Le pasteur a le droit de refuser l'abso
lution ceux qui professent des doctrines auda
cieuses et contraires l'Évangile et qui ne veulent
pas se convertir.
On est même convenu d'un formulaire de con
fession et d'absolution. L'absolution est prononcée
de la manière suivante Dieu, le Tout-Puissant,
a eu pitié de vous, et moi, par l'ordre de Notre-
Seigneur Jésus-Christ, je vous absous de tous vos
péchés au nom du Père et du Fils et du Saint-
Esprit. Ainsi soit-il. Allez en paix.' Ainsi soit-il.
La formule de confession est conçue ainsi Moi,
pauvre pécheur, je confesse Dieu, mon créateur
et mon sauveur que j'ai péché beaucoup, non-
seulement par pensées, paroles et actions, mais
encore que je suis conçu et né dans le péché. Moi
j'ai recours la miséricorde infinie de Dieu et je
demande grâce par le Seigneur Jésus-Christ.
Seigneur, ayez pitié de moi, pauvre pécheur. Avec
le secours de Dieu je veux me corriger.
SUISSEr
Le Conseil national a décidé l'unanimité que
les républicains neuchàtelois avaient bien mérité
de la patrie, et que le gouvernement fédéral doit
persister dans la conduite qu'il a suivie jusqu'ici.
Le Conseil des Etats a émis les mêmes votes, égale
ment l'unanimité.
ITALIE.
Un journal italien annonce que, dans le but de
prévenir les iocendies causés souventdepuis
plusieurs années, par l'emploi des allumettes
chimiques, la duchesse de Parme vient, par un
décret, d'en défendre la fabrication et la vente
dans ses États.
Nous lisons dans le Messager de la Charité:
Lorsque Pie IX était encore archevêque d'Imola,
il reçut de sa mère un service de table, consistant en
une cuiller, nne fourchette et un couteau en or, et
il estimait ce présent si haut prix qu'il ne s'en
servait que très-rarement dans l'année. Mais dans
une circonstance extraordinaire, où il avait invité
plusieurs personnes de distinction, il ordonna de
lui donner le service de sa mère qui fut mis sa
place. Les convives se trouvaient dans le salon de
réception quand l'archevêque fut appelé pour aller
parler quelqu'un qui sollicitait un moment d'en
tretien. Monseigneur, lui dit cet homme, dans
lequel l'archevêqoe reconnut un ancien négociant
d'Imola, vous savez qu'il n'y a que quelques années
j'étais compté parmi les premiers bourgeois de
cette ville; mais par un revers de fortune je me sois
trouvé tellement arriéré dans mon commerce, que
dans l'intérêt de ma fille, je me vis forcé de devenir
commis pour lui procurer le nécessaire. Maintenant
j'aurais espoir de pouvoir rentrer eu possession de
mon avoir, si l'on m'avançait momentanément une
certaine somme. J'ai déjà frappé différentes portes,
mais inutilement si vous ne veoez pas mon aide,
monseigneur, mon honneur est perdu. L'arche
vêque lui répondit avec bonté: Je dois vous
avouer que je n'ai actuellement que cinq francs
dans ma bourse; cependant comme vous êtes dans
un besoin si pressant, il faut qu'on vous aide.
Attendez un instant. L'archevêque court la salle
manger où il n'y avait personne, prend le service
en or, l'enveloppe et le remet cet homme en lui
disant Allez chez un agent de change; prenez un
billet pour moi, car je crois que pendant ce temps
je pourrai tout retirer, et il vous doonera la somme
qui vous est nécessaire. Le négociant sortit pour
exécuter l'ordre de l'archevêque, qui retourna
aussitôt auprès de ses convives et oublia complète
ment cette affaire. Le temps ordinaire de se mettre
table était passé. L'archevêque eut encore un peu
patience, pensant que ses gens avaient besoin d'un
peu plus de temps qu'à l'ordinaire pour tout pré
parer. Mais comme le temps se prolongeait trop, il
tira la clochette pour savoir ce que signifiait ce
retard. Alors tous ses domestiques parurent la
fois, se jetant ses pieds et s'écriant tous d'une
voix 4 Monseigneur, ce n'est pas moi; je n'ai pas
fait une action si infâme, et cependant il faut que
ce soit quelqu'un de la maison, car aucun étranger
n'a été là. L'archevêque ne pouvait pas s'expli
quer cette scène. Enfin, il demanda ce qui était
arrivé. Ils s'écrièrent tous Votre service en or
est volé et nous ne nous en irons pas de cette place
que le voleur ne soit découvert. L'archevêque se
mit rire et dit 0 mon Dieu/ le voleur c'est
moi-même. Mettez seulement mon serviceordinaire
et préparez vite la table. Toute la maison fut de
nouveau dans la joie, et les convives disaient en
plaisantant C'est bien la première fois que c'est
un honneur de manger la table d'un voleur.
Le négociant fut heureux dans son entreprise et
devint par le moyen de la somme prêtée, un homme
riche. Mais il n'oublia pas le bienfait qu'il avait
reçu il se montra constamment le grand bienfaiteur
des malheureux et le père des pauvres, pour
témoigner sa reconnaissance l'auteur de tout bien.
Étude du Notai ut; 7£1? SS3Z3,
a Ypres.
ADJUDICATION le 4 Octobre i856, 3
heures de relevée VAigle, Grand'Place Ypres,
d'une belle et grande MAISON rue de Dixiuude
n" 26, pour en jouir de suite. Cette Maison par
sa situation dans une des meilleures rues de la
ville est propre toute espèce de commerce.
ADJUDICATION le 7 Octobre x856, 5
heures de l'après-midi, l'Hôtel Fournier, près
la station Ypres, d'une très-bonne FERME
d'origine patrimoniale, composée des meilleures
Terres et Prairies, Dranoutre, 5 kilomètres
de la station du chemin de fer de Bailleul (France),
de la contenance d'après titre de 17 hectares 25
ares i3 centiares, occupée par Constantin
Buseyne au très-bas prix de 1,200 francs par an
par dessus les contributions, jusqu'au 1" Octobre
i858. Les loyers sont susceptibles d'une grande
augmentation.
(2) Portée seulement 44,500 francs.
A VENDUE DE LA MAIN A LA MAIN.
UNE GRANDE ET BELLE
avec
située
rue des liecolets,
Avec Bâtiment de derrière ayant un beau
Grenier et Porte cochère dans la rue du
Vieux Marché au Bois. Habitée en dernier
lieu par Madame la douairière IIvndrick.
m
PUBLIER TE KOOI'EN.
Van wege den evgenaer stelt men met houden
van 2 zittingen, openbaer te koophet volgende
Goed, staende en gelegen op
Eerslen koop. Een WOONHUYS met
Schuer, Stalling, afhangelykheden en het regt van
pacht of Chins, tôt t°° October 1882 aen i5 aren
20 centiaren Land, waer op al het zelve is staende,
palende oost en noord het land van J" vidua
Delaveleye, zuyd den grond van Mr Iweins en
west de straet van Zonnebeke naer Becelaere.
Om door den kooper aenstonds in gebruyk le
komen.
iMOORSLEDE, yvyk den koekoek.
Tiveeden koop. Eene party ZAÉY'LAND,
groot i5 aren 22 centiaren, palende oost het land
van Léo Van Gbeluwe, zuyd het sparrebosch van
Mr Berghman, west het geen van Mr Vander-
marliere en noord het land van de erfgenamen
Vermander, gebruykt door Léo Van Gheluwe,
mits i5 francs, boven de lasten by de jaere, zonder
regt van pacht.
De zittingen voor de Verkooping zullen plaets
hebben, ten dorpe van Zonnebeke, te weten
Den INSTEL op Maendag 6e" October
18Ô6, ter herberg bewoond door vidua Henrv
Demyttenaere en den OVERSLAG op Maendag
20'° der zelve maend, ter heiberg van Sr Léo
Godderis, t'elkens ten 4 ueren na middag.
De konditien berusten, by den Notaris CHRIS-
T1AEN, te Passchendaele.
(l) instel pen.ningen te yvinnen.