ANNONCES. finira ADJUDICATION VENDREDI 21 NOVEMBRE 185G 4 heures de relevée, la Maison de Ville Messines des IMMEUBLES suivants situés Wytschaete l'est du cabaret sous l'en seigne de Wambeke. Portée 3,400 francs. 2rae Lot, une parcelle de Labour conte nant 43 ares 80 centiares, Nro 446, même section, tenant de levant M. Victor Deco- ninck Ypres, de midi et de couchant Pierre Claeys et consors Houthem. Portée 1,360 francs. 5m8 Lot, Nr0 513, même section, une partie de Terre Labour grande 1 hec tare 13 ares 10 centiares, aboutissant de levant M. Léopold de Florisoone, de midi Made la comtesse Detheux, de couchant M. Henri Vandenpeereboom et de nord les dits enfants de M. de Florisoone. Portée 5,200 francs. 4m8 Lot, une parcelle de Labour grande 57 ares 10 centiares. N'° 528 de la section Cdu cadastre, aboutissant de levant et de couchant les héritiers de M. François de Florisoone, de midi M. et Mademoiselle Sartel et de nord un chemin appelé Klyt- polslraet. Portée 1,610 francs. MASSES Des 1er et 2me lots portée 4,760 francs. Des 5me et 4m8 lots portée 5,500 francs. Et des 4 lots portée 10,050 francs. Les Biens ci-dessus sont occupés par Edouard et André Bauvven frèresavec droit de jouissance jusqu'au 1" Octobre 1863 au rendage annuel de 225 francs par dessus les impositions. (1) Depuis quelque temps, il se volait des bestiaux encore au pâturage, du côté de Dixraode. Plusieurs fermiers, victimes de ces méfaits, avaient signalé la soustraction commise, mais on en igoorait l'au teur. Cinq vaches avaient été enlevées et on avait perdu leurs traces, quand les recherches actives de la police judiciaire ont fait découvrir que plusieurs bêtes b cornes ont été amenées et vendues par un nommé Priera, petit cultivateur près de Pilckem. Interrogé par le juge d'instruction sur la prove nance de ce bétail, il n'a pu répondre d'une manière satisfaisante. On dit qu'il est arrêté et en aveu. Cet individu ne peut alléguer, pour atténuer le crime commis par lui, sa position précaire, car il habitait une maison avec deux tiers d'hectare de terre labour qui était sa propriété. Sa mère était parvenue b acquérir ce petit bien b force de men dier, car pendant longtemps elle avait été secourue par la bienfaisance de la commune de Boesinghe. Le fermier qui a eu surtout b se plaindre de ces soustractions est un nommé Leplae, d'Eessenet la femme de Priera avait servi comme domestique en cette ferme. Progrès d'Ypres.) Un conseil des ministres a eu lieu le 6 c' au ministère de la guerre, pour la rédaction du discours du Trône. Plasieurs paragraphes y ont été rédigés, entr'autres ceux qui ont pour objet la charité, l'enseignement public, les fonctionnaires inférieurs de l'État, les fêtes de juillet i856 et la réforme douanière. On a constaté que les ménagères belges per dent un demi-sac de pommes de terre sur dix par leur manière de préparer ce précieux tubercule. Si elles faisaient comme les Irlandais, c'est-h-dire ne peler les pommes de terre qu'après leur cuisson, elles obtiendraient, outre une économie notable, un légume de meilleur goût. Dans toute la Grande- Bretagne on n'opère pas autrement, b la satisfac tion générale. Le gouverneur de la Flandre occidentale informe le public que la commission d'enquête appelée b émettre son avis sur le projet de route de Poperinghe, par Reninghelst et Wesloutre, b la route d'Ypres, par Locre, vers Bailleul, se réunira, sous la présidence de M. Vrambout, membre de la députation permanente, b l'hôtel-de-ville de Po peringhe, le mardi 18 de ce mois, b 10 heures du matin. Elle examinera les observations qui pour raient lui être présentées par les intéressés. On lit dans la Flandre maritime Le leurre et les œufs ont atteint en Belgique, et notamment b Ostende, des prix vraiment exorbi tants. Ces denrées, de même que la viande, ne sont plus b la portée de la classe ouvrière, qui est obligée de remplacer le beurre par le sel sur le pain. Ces prix élevés sont dus uniquement b l'ex portation qui prend des proportions vraiment effrayantes. Le nombre des inscriptions prises b l'Univer sité catholique de Louvain, pendant le mois d'octo- hre, s'élève b 620. Il y avait donc au 1" novembre su delà de 80 élèves de plus que l'année précédente J pareille époque. Ce ne sont point comme le prétend Observateur, les recommandations du clergé qui valent b l'Université de Louvain de si nombreux élèves, mais bien les soins donnés aux etudes. Pendant les deux sessions de i856, 54o Radiants de Louvain ont été admis par les jurys d examen. Ce chiffre que nous donoons comme officiel, en dit plus que tout ce que nous pourrions 'jouter. -— Nous lisons dans le Greenoch Advertiser, du 5i octobre Le navire Cuban, capitaine Galloway, arrivé mercredi de Demerari, a eu une singulière aventure d'os sa traversée. Un soir vers neuf heures vingt minutes, le navire, qui filait neuf nœux et demie l'heure, reçut une secousse d'une violence extrême qui le fit arrêter tout court. Tout le monde b bord fut renversé. Peu d'instants après ce choc, une immense ba leine se dressait devant l'équipage, b très-peu de distance du navire elle demeura quelque temps immobile, comme étourdie par le coup qu'elle venait de frapper. Tout d'un coup elle nagea dans la direction du navire comme si elle eût voulu renouveler son choc. L'aoxiété b bord était b son comble. Heureuse ment, lorsque le monstre marin fut tout près du navire, il se mit b tournoyer sur lui-même, puis a plonger, faisant jaillir avec sa queue de l'eau et du sang. On en fut inondé a bord. Il faisait clair de l'une, et l'on distinguait parfaitement l'énorme masse au dessus de la surface des flots. Au moment de ce dernier plongeon, la queue de la baleine sortait de l'eau b une hauteur de 5o b 4o pieds. Malgré la secousse, le navire n'a pas fait eau. Ou peut se faire une idée de la force et du volume de cette baleine, si l'on considère qu'elle aarrêté un navire de 5oo tonneaux filant dix nœux b l'heure. Une question qui ne s'était pas encore pré sentée jusqu'ici est soumise en ce moment au ministère prussien celle de savoir si l'on peut délivrer un port d'armes b une femme. Une dame d'une condition élevée en ayant demandé un, l'au torité le lui a refusé provisoirement, la loi n'ayant pas prévu le cas. (G. de Cologne.) En 1716, le Joannisberg, jusqu'alors possédé par les Bénédictins échut au prince abbé de Fulde. Un de ces princes abbés qui régissaient de si loin le Johannisberg avait, dans un moment où il pensait plus aux choses du ciel qu'à celles de la terre, oublié d'ordonner que l'on procédât b la vendange. Les grappes pourrissaient sur pied quand on s'avisa de les cueillir, et voilà que précisément les grappes pourries donnèrent le vin le plus exquis. Depuis ce temps, on fait toujours vendange le plus tard possible sur le Johannisberg, et l'on sépare soigneusement les grains trop mûrs d'avec ceux qui ne le sont que suffisamment. Les grains légèrement pourris continuent b four nir le vin de première qualité, le vin dit de potentat, parce qu'il est réservé pour les caves des plus puissauts souverains.Sur les lieux même, une bou teille de vin de potentat coûte 27 fr. [Vérité.) Le Priee Current de Cincinnati vient de publier le résultat exact de la récolte de cette année aux États-Unisil estime que la moisson de i856 dépasse largement de 10 p. c. celle des années précédentes, et il ajoute que la qualité du grain nouveau est excellente; qu'il est plein et brillant, et parfaitement sec et sain. Les 28 Etats ont produit cette année i42,836,ooo bushels (le bushels est égal b 36 litres 347). Un météorologue pronostique en ces termes, dans le National suisse, l'hiver dans lequel nous allons eutrer Le commencement de l'hiver (les mois de novembre et, en partie, décembre) sera pluvieux; cependant, il y aura de beaux jours, et, quand quelque neige tombera, elle ne prendra pas pied. Vers Noël, ou un peu après, il y aura de beaux jours d'hiver; le froid, très sensible, ne durera pas longtemps,attenduque, pendant l'automne, le vent du sud-ouest aura été dominant aussi les arbres se sont-ils défeuillés, le sommet le premier, ce qui nous assure toujours un hiver doux. Le dégel com mencera mi-janvier; la fin de l'hiver sera très- humide. On dit que les jardiniers sont en général d'accord avec cette prédiction, que comfirmeraient les observations qu'ils ont faites sur des plantes. Un excellent procédé est employé, depuis quelque temps déjà, sur la ligne de Rouen au Havre, par la Compagnie du chemin de fer de l'Ouest, pour soppléer b l'insuffisance des signaux, souvent invisibles dans les temps de brouillard. II consiste en une pièce d'artifice qui, étant placée sur la voie, s'enflamme au passage de la locomotive, et, faisant explosion, avertit le méca nicien qu'il ait b s'arrêter. Chaque employé qui accompagne les trains a a sa disposition un certain nombre de ces artifices qu'il porte dans une petite giberne; pour les poser sur les voies en cas d'accident. Voici sur l'utilité de la ventilation des salles et appartements quelques faits curieux cités par la Presse de Paris En France, la ventilation fut appliquée, pour la première fois, au palais de l'ancienne Chambre des Pairs, et la nécessité de cette mesure hygiéni que n'était que trop réelle. Quand on se plaçait dans la proximité d'un conduit par où se dégageait l'air qui venait de traverser la salle des séances des législateurs, on sentait une odeur si méphitique, qu'il était impossible de la surporter plus de quel ques secondes. La tige en cuivre d'un paralonuerre passait dansle voisinage de cette partie du bâtiment; on était obligé de la renouveler chaque année, en raison de sa prompteallération par le gaz hydrogène sulfuré contenu dans l'air balayé de la salle. Étude du Notaire NEVEJAN a Messines. 1" Lot, une partie de Labour N'° 402, Son C du cadastre, grande 1 hectare 14 ares tenant de levant aux héritiers Vol- brecht et aux enfants de Florisoone, de midi et de couchant les mêmes enfants de Florisoone et de nord Jean-François Les- tienne.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1856 | | pagina 3