KOORN-WINDMOLEN
S E R S ïe
Vérandering van Standplacts.
gehuisvest in den
Ilelm, te Dixmude, voerman en com-
missionnaris op Yperen, Rousselaere,
Oostende, Veurne en gansch Veurnam-
bacht, heeft de eer het publiek bekend te
maken dat zyneSTANDPLAETS, te Yperen,
voortyds, in de herberg het Gansje, op de
Lente-Markt, nu is in de herberg den
Sultan, bewoond door Charles Declerck,
op de Groole Markt.
Hy beveelt zich aen de persoonen die
hem zullen believen met hunne orders te
vereeren.
Zyn Voermanschap is over te nemen.
Ainsi, une dépêche donnée Paris, par exem
ple, s'imprime Bruxelles, ou a Londres, ou h
Berlin sans l'aide d'aucune personne interposée.
Deux personnes pourraient donc causer dans
l'intimité du cabinet, fussent-elles b 200 lieues
de distance, pourvu que leurs demeures fussent
reliées par un seul fil conducteur de l'électricité.
Un fermier des environs de Tournai avait
acheté dernièrement en cette ville un cheval bien
conformé, fringant et exempt de tares. Fier de
son acquisition, il va trouver un maquignon de ses
amis et veut lui faire admirer l'habileté qu'il a
déployée dans cette affaire.
Combien as-tu payé ce cheval? demanda
celui-ci. Le maquignon tourne autour de la bête,
lui tâte les flancs, le garot, examine les jambes.
Cent écus, répond l'autre.
Ce cheval vaut cinq cents francs, dit le
premier. Il y a quelque chose la-dessous.
Puis il tourne de nouveau autour de l'animal.
La bise soufflait, et, pour garantir le cheval du
froid; on l'avait coiffé d'un de ces bonnets h
oreilles dont on affuble généralement les chevaux
de prix.
Olez-moi ce bonnet, dit le maquignon b
un palefrenier.
On enlève le bonnet. Le cheval n'avait qu'une
oreille; l'autre était en caoutchouc. L'acheteur
jura et tempêta. Mais il a beau faire, il ne pourra
point annuler son marche*. La loi sur les vices
rédhibitoires n'a pas prévu les oreilles en caout
chouc.
RUSSIE.
Un document d'une extrême importance vient
d'être publié: c'est le mémorandum de la Russie,
ou l'exposé de la marche suivie par le cabinet de
Saint-Pétersbourg, pour mettre a exécution les
articles 20 et 2 1 du traité de paix. Le cabinet de
Saint-Pétersbourg y expose les raisons très pé-
remptoires qui viennent b l'appui de son opinion,
tant en ce qui concerne l'île des Serpents que la
question de Bolgrad.
Le gouvernement russe n'hésite pas a déclarer
qu'il s'en rapporte entièrement sur les deux points
b la Conférence de Paris et se soumettra a sa
décision. Il réclame seulement la prompte réunion
de la Conférence, et le document nous apprend
que c'est sur la demande officielle, adressée le 19
septembre au gouvernement français, par l'envoyé
de Russie b Paris, que le comte Walewski, sur
l'ordre de l'Empereur des Français, a invité les
autres cabinets b résoudre d'un commun accord
tous les poiuts restés en suspens jusqu'ici.
Le mémorandum se termine par l'expression
très-vive du désir de voir terminer au plus tôt
l'occupation des Principautés et de la mer Noire par
les troupes autrichiennes et les forces maritimes de
la Grande-Bretagne.
S'il faut en croire des lettres de Saiut-
Pétersbourg, en date du 2 de ce mois, cinquante
mille Russes, commandés par le général Berruloff,
seraient prêts b marcher vers les frontières de la
Perse au premier appel du Schah. Deux corps
d'armée seraient prêts également b avancer sur la
frontière autrichienne.
FRANCE.
On se souvient que le prince impérial a été reçu
enfant de troupe du 1" régiment des grenadiers de
'a garde. Hier, une députation d'officiers, sous-
officiers, soldats et enfants de troupe du régiment
s est rendue aux Tuileries pour remettre entre les
mains de S. M. le procès-verbal du conseil d'admi
nistration qui constate l'inscription du prince
'mpérial sur les contrôles.
Ce procès-verbal est revêtu de toutes les signa
tures du régftnent par ordre de compagnie, et sa
reliure magnifique, ornée des armes de l'empire en
relief, d un travail remarquable, est le produit de la
souscription volontaire de chacun des hommes qui
composent le régiment.
La députation ayant ete introduite dans les
appartementsde l'Empereur,bientôt après LL. MM.
ont conduit au milieu de ces braves leur nouveau
camarade, et le colonel a lu l'adresse suivante
Sire, V. M. a bien voulu confier b ses sujets le fils
que le Ciel venait de lui donner.
Il s est appelé enfant de France, et tous les bras
se sont ouverts pour le recevoir.
Elle dit aujourd'hui a ses soldats:
Prenez cet Enfant bien aimé sous votre glorieuse
tutelle; qu'il grandisse dans les idées d'abnégation
de la vie, de dévouement au pays, d'obéissance aux
lois, dont votre cœur est le sanctuaire; lorsque pour
lui viendra l'heure de régner, il saura commander
parce qu'il aura su obéir.
Et l'armée tout entière, reconnaissante et
honorée de compter dans ses rangs le prince
impérial, sent grandir ses vertus.
Mais combien plus particulièrement nous som
mes heureux et fiers de voir son nom inscrit parmi
les nôtres
Permettez, Sire, au 1" régiment de grenadiers
de votre garde de témoigner b Votre Majesté toute
la joie qu'il éprouve, et de renouveler devant
le berceau du prince Napoléon Eogène l'expression
la plus vraie de ses sentiments d'amour et de fidélité.
Nous sommes tous,
Sire,
Avec le plus profond respect,
De Votre Majesté,
Les très-fidèles et très-dé voués serviteurs et sujets.»
La réponse de l'Empereur, inspirée par ce
qu'avait de touchant cette réunion a produit une
impression très-vive.
M. le ministre des finances a fait annoncer
que l'adjudication des tabacs et cigares, pour la
consommation de Paris, était ajournée au 26 de ce
mois. Cet approvisionnement important consiste
en: i° cigares régalias, 18 millions; 2° cigares
dits de Londres, 6 millions, total, 24 millions.
On a calculé que si la passion des fumeurs con
tinue de progresser comme elle l'a fait depuis 25
ans, le budget de l'Etat sera entièrement payé par
eux dans une quarantaine d'années.
ESPAGNE.
Les évêques de Cadix et de Mayorque ont
adressé des expositions b la Reine, pour la remer
cier d'avoir fait droit aux réclamations de l'épiscopat
et du peuplecatholiqueespagnol etd'avoir travailler
b rétablir ses relations entre l'Espagne et le Saint
Siège apostolique, centre de l'unité chrétienne. Ce
sera Ib une espérance assurée de paix dans les
consciences et de force dans la foi que professe la
nation espagnole.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Marseille, 9 décembre.
On a constaté l'arrivage de 60,000 hectolitres
de blé; une baisse sensible a eu lieu sur les blés.
L'opinion générale est que cette baisse est causée
par l'attente de plusieurs convois.
Une dépêche de Paris, en date du 9 décembre,
porte ce qui suit
Hier, 8 décembre, une tentative d'assassinat a
eu lieu b Naples, pendant la revue passée par Sa
Majesté b l'occasion de la fête de l'Immaculée
Conception. Le Roi a reçu d'un soldat un coup de
baïonnette. La blessure est légère. Sa Majesté a
continué sa revue.
La population s'est montrée pleine d'horreur
pour ce forfait.
Londres, 8 décembre.
L'ordre est arrivé b Malte de ne plus envoyer de
navires dans la mer Noire, quant b présent.
Paris, jeudi soir, 11 décembre.
Des nouvelles de Naples, en date du 9, donnent
quelques nouveaux détails sur l'attentat dont Sa
Majesté Sicilienne a été l'objet dans la journée du 8.
C'est pendant le défilé de l'armée qu'un jeune
chasseur b pied s'est élancé sur le Roi, armé de son
sabre baïonnette. Dans la violence du coup, l'arme
s'est tordue sur la selle du cheval que montait le
Roi et Sa Majesté n'a été, heureusement, et par cette
circonstance, que faiblement atteinte b la poitrine.
Le Roi est resté, après l'attentat, b cheval, pen
dant une heure de temps encore, et a achevé
d'assister au défilé, en rassurant les princes et les
ambassadeurs qui l'entouraient.
Le peuple a accompagné Sa Majesté jusqu'au
palais, au milieu d'enthousiastes acclamations.
Après un premier pansement, le Roi est sorti de
nouveau en calèche, et a parcouru la ville b travers
une foule des plus compactes.
L'assassin, arrêté et interrogé sur les motifs qui
l'avaient porté b commettre un si horrible forfait, a
répondu avec impassibilité qu'il avait misa exécu
tion l'ordre qu'il avait reçu.
Le 9, le Roi a présidé le conseil des ministres et
a accordé plusieurs audiences publiques.
ÉTAT-CIVIL Il'ïI'RES,
Du 7 Décembre au il inclus.
Naissances 9. Sexe masculin 3; féminin 6.
Décès 7. Van Baeten, Charles, 36 ans,
journalier, célibataire, rue de Tourhout. Van-
droemme, Barbe, 35 ans, journalière, épouse de
Fidel Desagher, rue de Lille. Tahon Amélie,
78 ans, boutiquière, veuve d'Englebert Buseyne,
S'-Jean-lez-Ypres. DeleuGeneviève, 71
ans, dentellière, veuve de Philippe Six, Riches
Claires. Ladouceur, Igoace, 58 ans, rubanier,
époux de Rosalie Descans, rue de Menin.
Platteeuw, Dominique, 76 ans, rentier, veuf
d'Eugenie Bollaert, rue d'Elverdinghe.Moyen,
Paul, 83 ans, rubanier, veuf de Bernardine Per-
mentier, rue S'-Jacques.
Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe
masculin sexe féminin 2.
LIT EU IIAND TE KOOPEN
EEN
Gelegen langst den steenweg van Hoogezieken
naer het Wielken met al de daer medegaende
Gebouwen en omirent 70 aren Erf bestaende in
Hovenierhof, Weide en Zaeiland.
De liefbebbers worden gebeden, voor aile
inlichtingen, zich te willen begeven by P. Hoste,
bleeker te Westroozebeke.