ANNONCES. EIKEN BOONIEN HOFSTEDI, MOESHOF, de l'Étaten faveur de celles de Gand et de Liègequi, disait-il, sont les alliées naturelles de l'Université libre de Bruxelles. L'Université de Louvain était l'établissement riche qu'il fallait dépouiller, parce que les autres avaient besoin de ses dépouilles. On représenta Louvain comme un être appétits gloutons qui regorge de mets injustes qu'il ne peut pas même digérer, et va arracher encore ses pauvres voisins le maigre pain qui fait leur nourriture quoti dienne. On cria l'abus, l'injustice, au scandale. Voyons un peu supposons un instant que Louvain fut réellement dans l'état prospère de cet établissement si riche que l'imagination maçonnique a mis en scène pour le besoin de sa cause haineuse qu'en faut-il conclure? Il nous semble qu'il n'y a que l'école qui sou tient que la propriété, c'est le vol, qui puisse oser affirmer que l'on doit perdre ses droits, parce que ou lorsqu'on est riche. Montrez-nous le riche francmaçon qui ne fera point valoir ses droits un héritage qui lui échoit partager avec trois cohéritiers moins fortunés, qui n'en appellera point au tribunalsi ceux-ci sous prétexte que le francmaçon est riche, voudraient diviser entre eux sa part Mais quelle est donc en réalité la situation financière de l'Université de Louvain et des trois autres? M. Verhaegen, l'inventeur de la dime et de la main-morte, le premier organe de la véra cité maçonnique sonna de là trompetteet les journaux maçonniques du pays lui servirent d'échos fidèles. Il reprocha avec ses collègues l'Université catholique de faire usage des locauxdes col lections et des bibliothèques de l'ancienne Université de Louvain qu'un contrat avec la ville mit sa disposition comme si Gand, Liège et Bruxelles les cours dussent se donner en plein air et qu'il fut interdit d'y faire usage des cabinets et des bibliothèques'... Il reprocha encore VUniversité catholique qui ne coûte pas un centime aux contribuables, les quêtes et les souscriptions volontaires au moyen des quelles les catholiques la soutiennent; mais l'on nia effrontément Us souscriptions maçon niques et les quêtes de grosses briques que Con fait dans les loges pour CUniversité libre de Bruxelles; on glissa légèrement sur le petit subside annuel de trois cent mille francs que l'État paie la pauvre ville de Bruxelles ainsi que sur les subsides que l'Université maçonnique reçoit de la capitale et de la province du Bra- bant. On daigna peine écouter que les con tribuables de la catholique Belgique paient annuellement par l'intermédiaire du trésor public la bagatelle d'environ sept cent mille francs pour les Universités de Gand et de Liège. Et les bourses donc, dit-on? Pour ré être point trop long, nous en parlerons une autre fois. Il fallait être plus franc? Il eut fallu dire que l'on en voulait l'Université catholique parce qu'elle est catholique; parce qu'elle porte haut et ferme le drapeau de la foi catho lique; parce que moins de la détruire on ne parviendra jamais décalholiser la Belgique; parce que sa glorieuse existence même pro clame hautement l'union essentielle et intime, entre la raison et la foientre la religion et la science; parce que vraiment belge, vraiment nationaleelle démontre par l'esprit qui l'anime et dont elle pénètre ses enfants, qu'en Belgique le vrai patriotisme s'inspire et se nourrit de la religion catholique qui la Belgique doit son existence, sa conservation et sa prospérité parce que sa haute réputation en Europe et ses brillants succès l'intérieur font ombrage et excitent la jalousie de rivales tristement célèbres parce qu'elle s'est concilié la confiance des Pères de famille et les sympa thies universelles d'un peuple catholique; tandis que de trop fameux excès d'autres établissements, que le devoir épiscopal s'est vu forcé de signaler au payssont de nature inspirer aux parents peu religieux mêmes, des légitimes défiances parce qu'enfin on voulait faire la guerre l'opinion publique par l'or du budget et forcer la jeunesse suivre des doctri nes impies contre lesquelles le pays se soulève. Voilà pourquoi aussi les Belges catholiques sont heureux et fiers de leur Université applaudissent son triomphe et mettent en elle leurs espérances qui ne seront point trompées. La Chambre des Représentants a adopté jeudi par 52 voix contre 28 l'ensemble de la loi sur les jurys académiques. Certains jouroaux avaient fait l'impossible pour amener le rejet de la loi; ils l'avaient représentée comme vicieuse, comme nui sible aux bonnes études, comme devant amener, dans le haut enseignement, les plus déplorables résultats. La Chambre nes'est point laissée entraîner par ces exagérations, et au vote définitif, elle a sanctionné la loi h uoe majorité de 24 voix. C'est que la parole persuasive de M. le rapporteur de Theux a dissipé bien des préventions, fait justice de toutes les fausses idées que l'on avait répaodues. MM. Devaux et Lebeau se sont courageusement séparés de la gauche. L'honorable député de Bruges a échangé même quelques paroles très-vives avec M. H. De Brouckere, et l'impression qui est restée de cet incident, a laissé des traces que les excuses du dernier n'out pu effacer. La Chambre ne se réunira que jeudi. Le marché aux chevaux d'aujourd'hui a été assez bien fourni. En général les prix out été bien tenus. Depuis quelques années, M. Van Daele-Van Houcq, savonnier h Menin, s'apercevait que des vols d'argent se commettaient fréquemment chez lui. Soupçonnant un de ses ouvriers, il en avertit la gendarmerie, qui se mit eo embuscade dans sa maison dans la nuit du i5 au i4 de ce mois. En effet, vers 4 heures du matin, le nommé J.-B. Baston entra sur la pointe des pieds dans le bureau, ouvrit un tiroir et y prit de l'argent; en ce moment deux gendarmes le saisirent au collet et l'arrêiè- reut. On évalue h plus de 1,000 francs, l'argent que cet individu a volé depuis quelques années. Mercredi dernier, le nommé F. Ameyne, Agé de 25 ans, domestique chez M. J. Gérard, cabaretier Menin, a fracturé une commode, appartenant son maître et y a enlevé une somme d'environ 80 francs en billon. Après avoir commis le larcin, Ameyne a pris la fuite. M. le prince de Ligne, président du Sénat, complètement remis de la maladie qui a failli le conduire au tombeau, a consacré sa première visite au Roi. Le prince a été reçu avant-hier par S. M. au château de Laeken. L'on a souvent entendu parier du célèbre converti anglais Wilberforce. Nous avons aujour d'hui le regret d'annoncer que ce savant person nage est mort a Albano, le 5 février, laissant uce mémoire universellement regrettée Rome. Mais sa perte sera surtout sentie en Angleterre, où il promettait h l'Église un vaillant défenseur et un zélé missionnaire. M. Roberl-Isaac Wilberforce était âgé de 55 ans, et il était né daos le Yorkshire, d'une bonne vieille famille de la haute bourgeoisie. Son père était le fameux Wilberforce, membre du Parlement britannique, qui eût une si grande part a l'abolition de l'esclavage des nègres. En Suisse, le dévergondage religieux suit son cours. Un simple conseil municipalsous le nom nouveau de Curie épiscopale de Côme, nous nous servons de son expression, vient d'interdi re au curé de la commune de Laco, le droit de confesser. L'arrêté est ainsi conçu La municipalité, ayant pris connaissance de l'interdiction épiscopale, s'est réunie au grand complet la maison communale, et a voté C arrêt suivant Attendu que la confession a été enlevée notre curé Muraldi par la curie de Corne, et, consèquemment que tous ses paroissiens sont privés de ce sacrement; Attendu que la confession auriculaire n'a pas été établie par Jésus-Christ, mais inventée pour des fins secondaires par tes Conciles et les Papes, et que de celle institution naissent sou vent pour la société des maux très-graves et pour les familles des discordes. Arrête La confession auriculaire est abolie dans la paroisse de Laco, et les confes sionnaux seront enlevés de l'église et brûlés sur la place publique. De telles monstruosités donnent vraiment une triste idée de Létal moral et mental de certaines populations de la Confédération hel vétique. GEMEENTE GHELEWE. SCHOONE EN ZWARE en BCGCE-TAÏLLtïS, TE KOOPEN. Dyssendag 5°° Maert 1857, ten 9 uren 'smor- gens te beginnen,zal den Notaris DELEFORTR1E te Gheluwe, openbaerlyk Verkoopen 80 koopeu zware en langstammige EIKEN BOOMEN en de TAILLIE van 5 hectaren 5o aren in den Withuis Bosch, by de plaels, op Gheluwe. (1) VERKOOPING van eene ZAEYLANDEN m\ sEtBsmsGiitsst» ïaSDEG-ESM. Den Notaris DUFORT, te Ledeghemdaertoe in rechte benoemd, ten overstaen van den heer vrederechter, bygeslaen door den heer greffier, van het kanton van Meeoen, zal openbaerlyk Ver koopen eene HOFSTEDE, groot 9 bectaren r6 aren 57 centiaren, te Ledeghem, noord-west des zelfs kerkgebruykt dôor den medeverkooper Joannes-Baptista Dumortier, mitsjaerlyksche pagtsom 750 francs, boven de grondlasten; met recht van pagt lot en met den laetsten September i85g; by affiche verdeeld io i4 koopen. Afzonderlyk ingesteld 28,975 francs. OVERSLAG Donderdag 5e" Maert 1857, in de herberg de Kroon, bewoond door Karolus Caloine, op de plaets, le Ledeghem, teo vier ueren namiddag te beginnen. Kennis te bekomen der konditien dezer Ver- koopingiu de komptooren van de Notarissen DUFORT, te Ledeghem en CHRISTIAÉN te Passchendaele.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3