MATÉRIAUX 204 HECTARES DE BOIS TRAVAUX. ANNONCES. ADJUDICATIONS NOUVELLES DIVERSES. Au moment où M* le lieutenant-général Van- derliode se trouve dans notre ville pour faire l'inspection des deux bataillons du de ligne qui forment notre garnison, nous venons d'être ioopi- ne'ment honorés par une visite inattendue de Mr le général Greiudl, ministre de la guerre, arrivé dans la matinée de hier mardi. Voici ce qui parait en être le motif. Des ordres avaient été donnés, il y a quelque temps, d'exercer la garnison au tir b la cible. A défaut d'emplacement convenable b cet exercice, notre garnison se serait vue obligée de se rendre b Nieuport. Des démarches ont été faites afin de pré venir les grandes pertes qui devaient résulter pour notre ville do déplacement de la garnison. 11 est question, dit-on, d'utiliser, d'approprier au besoin l'ancien Polygone situé b la Hooghe. Mr le ministre serait arrivé pour faire l'inspection des lieux. Espérons que notre administration communale, s'il le fallaitne reculera pas devant quelques sacrifices, qui en conservant la garnison dans notre cité, seraient largement compensés par les avanta ges qui en résulteraient pour la bourgeoisie. Mr le ministre a visité la caserne de cavalerie. Serait-ce Ib une augure qui nous doonerait l'espoir de voir ajouter quelque escadron de cavalerie aux bataillons qui forment notre garnison. Mr le ministre a accepté le dîner qui lui a été offert par notre représentant M( Vandenpeereboom, et a quitté Ypres par le train de 5 h. du soir. Dimanche dr, un cornet du 2m# de ligne en garnison en cette villeest tombé mort de vant la caserne y par suite d'une congestion cérébrale foudroyante. Hier le jeune fils du S1 C. Vermeersch, blanchisseur hors la porte de Bailleul a été retiré de C eau près la maison de son père ne donnant plus signe de vieil était âgé de cinq ans. Il est remarquer que la sœur du même CFermeersch s'est noyée accidentellement dans le même endroitil y a quelques années Une fête brillante a eu lieu b Coortrai. M. le ministre des travaux publics, les représentants du districtle gouverneur de la province et autres hauts fonctionnaires s'y sont rendus pour assister b la cérémonie de la pose de la première pierre du bassin du canal de Bossoyt. De la station on s'est rendu en cortège, musique en tête, hors la porte de Gand, non loin de l'estaminet le Souffletoù a eu lieu la splennité. La légion de la garde civique et le corps des pompiers formaient la haie. Toutes les sociétés de la ville y ont pris part. On écrit de Gand On connaît beaucoup de vols étranges, mais le suivant n'est pas des moins plaisants. Dans la rue d'Ypres il y a deux sentiaelles. Commis b la garde des biens d'autrui, ils n'ont pu même conserver le leur. L'un d'eux s'est laissé enlever son havresac! Le bois de Bièvre, près Paris, a été vendredi dernier le théâtre non d'une battue au loup, mais d'une chasse donnée b un redoutable malfaiteur bien connu de la police et de la justice françaises, le nommé B..., âgé de 67 ans, condamné récem ment par la cour d'assises de Seine-et-Marne; il était, en outre,sous le coup d'une graveinculpation qui le rendait justiciable du parquet de Dreux. Il marchait, avaut-hier, vers cette ville, sous l'es corte de deux gendarmes qui loi avaient mis les menottes. B... remarqua en avant de Bièvre un bois touffu et accidenté qui, loogeanî la route, offrait b son adresse un salut probable. Se détournant tout b coup, il sauta le fossé, et les gendarmes n'eurent pas le temps de prévenir son évasion. B... se cacha si Lien qu'il fut d'abord introuvable. Renforcés de quelques passants, les gendarmes recommen cèrent leurs recherchesqui furent longtemps inuti|es. Enfin, b la chute du jour, un paysan aperçut, a la surface d'un étang, la tête d'un homme noyé, pensa-t-il; une touffe d'herbe la couvrait en partie. Comme on cherchait b retirer de l'eau ce qu on croyait être un cadavre, on recon nut un homme bien vivant, qui n'était autre que le fugitif. L'ayant repris, les gendarmes le conduisi rent aussitôt en lieu de sûreté. M. Fr. d'Elhoungoe, ancien représentant, plaidera, devant la cour d'appel de Gand, la thèse que la cour de cassation vient de faire triompher dans l'affaire De Rare. L'honorable avocat s'est toujours montré partisan de la liberté de la charité, moyennant le contrôle efficace, que personne ne refuse b l'autorité civile. Dans la nuit de mardi b mercredi dernier, une pièce de terre préparée par le cultivateur P. Schockaert, b Leke, pour l'ensemencer avec de la graioe de lin, a été ensemencée avec une grande quantité d'ivraie. L'auteur de ce délit est connu. Le 5o mars ont eu lieu a Ath les élections communales en remplacement de MM. Delecluse, Thémon, etc. Les cinq candidats conservateurs ayant obtenu la majorité ont été proclamés con seillers communaux. Un journal d'Anvers avoue qu'il a été vic time d'un poisson d'avril, en annonçant l'arresta tion de Jefke de Strykeret déclare que le frictionneur n'a pas été arrêté par la gendarmerie dans les environs de Turnhout. On vend actuellement a Londres des livres de prières perfectionnés. Ce nouveau genre consiste b placer un miroir dans la couverture du livre c'est ce qui facilite aux belles anglicanes qui en font usage, l'agrément de se regarder, de se bichonner, de s'adorer, tout en ayant l'air d'être tout b Dieu, et, ainsi faisant, d'adorer commodé ment le créateur dans sa créature. Un douloureux événement a eu lieu lundi au polygone de Rennes. Vers une heure et un quart après midi, dix artificiers du io» d'artillerie étaient b décharger des obus b balles b la poudrière, lors qu'un de ces projectiles ayant éclaté, il communiqua le feu b deux autres, qui éclatèrent également. Sur les dix militaires employés b ce travail, dit VAuxi liaire bretoncinq ont été victimes de cet accident. Un d'eux a été tué sur le coup par des éclats qui lui ont fracassé la tête, les quatre autres ont été trans portés b l'hôpital militaire. On croit que leur vie n'est pas sérieusement en danger. Le ministère public, dit ud journal de Gand, vieut d'interjeter appel minimà dans l'affaire de la lanterne magique exhibée au carnaval dernier dans cette ville. On lit dans le San* Francisco -Journal, cité par le Morning-Chronicle du 2 avril Tout détenu ici peut acheter dn directeur de la prison la liberté qu'il désire. La prison se trouve ainsi con vertie en une sorte de dçpôt facultatif, où les détenus ne résident qu'accidentellement.Us passent le reste de leur temps b chasser, b explorer les fer mes voisines, a visiter même San-Francisco. Il en résulte que plus d'un détenu s'échappe pour tout de bon. Il n'est pas dans le monde de pirson qui soit comparable b celle de San-Francisco, pour les facilités d'évasioo qu'elles offrent l'or en ouvre les portes aux détenus, qui sont plus souvent dehors que dedans. On lit dans la China-Maildu i5 février: Noos apprenons qu'il est arrivé on papier de Canton et du Nord, que l'on croit être un décret de l'empereur de la Chine. Il ordonne aux autorités supérieures des provinces du littoral de se tenir sur le qui-vive, mais sans alarmer les populations; il exprime sa confiance dans la connaissance appro fondie des Barbares, que possède Yeh, et dans son talent pour arranger l'affaire avec les Anglais, vis- b-vis lesquels (si leurs pertes de 4oo hommes et l'amiral, dans les divers engagements, sont exactes, les engagent b cesser les hostilités) il ne faut pas que Yeh se montre trop rigoureux cependant il ne faut pas non plus de demi-mesures, de crainte qu'une concession actuelle n'en entraîoe d'autres plus tard. Sans nul doute, Yeh pourra arranger cette affaire, qui est purement locale, et l'empereur veut qu'elle continue b conserver ce caractère. L'empe reur, tout en recommandant la clémence, entend que si elle manque son effet, il faudra jeter les Barbares b la mer. Par ordre de Yeh, la charrue a labouré le terrain sur lequel étaient établis les comptoirs, et le commissaire y a fait semer du sel. Le conseil d'État a prononcé dans l'affaire de Mgr. de Dreax-Brézé. Il déclare qu'il y a abas sur les trois articles présentés contre le prélat. Le conseil d'État a décidé qae Mgr. de Moulins, en exigeant la démission préalable de certains prê tres, et en publiant ses statuts synodaux, a agi contrairement b la loi et au concordat qui existe entre la France et le Saint-Siège. DE (JFonbs rt Superficie), DIVISES EN 16 LOTS, DANS LA Le Notaire LANGENDRIES, résidant Bruxelles, procédera l'ADJUDICATION DÉFINITIVE de cette Vente, par le minis tère de M"" DELAVIE, Notaire Lauglie- marck, le Samedi 18 Avril 1857, 1 heure de relevée, l'Hôtel l'Épée Royale, V près. Les 10 premiers lots, conteuant eu superficie 96 hect. 97 ares 79 cent., ont été mis prix, en masse, la somme de99,500 fr. Les 6 derniers lots, contenant en super ficie, 106 hect. 81 ares 62 cent., ont été misa prix, séparément, la somme de60,775 fr. Les Notaires LANGENDRIES et DELA VIE enverront des plans aux amateurs qui en feront la demande. (2) M. Blitz,Chirurgien-Dentiste de la commission médicale de Belgique, informe sa clientelle qu'il se trouvera, b Ypres, les 9,10 et 11 Avril 1857. Les personnes qui aurom besoin de ses soins, sont priées de s'adresser Hôtel de la Tête-d'Or rue de Lille, depuis 10 heures du matin b 5 heures du soir. (5) INSTITUTION ROYALE DE MESSINES. AU RABAIS de et de Le MARDI 21 AVRIL 1857 dix heures du matin sera procédé dans la Salle des séaoces de l'Institution Royale de Messines b I'Adjudication au Rabais de la fourniture des MATÉRIAUX et de TRAVAUX, pour A. La coustructiou d'où Fumier couvert avec Étables a Cochons et Pou laillers dans la basse cour de l'InstitutioD, B. L'achèvement de la Ferme de l'Institution ainsi que la construction de Murs de clôture pour séparer les différents bâtiments de celte Ferme avec les autres bâtiments de l'Iostiiution et la construction d'un Trottoir devant la façade sud du bâtiment servant de Magasins aux bois etc. et C. La construction de la dernière partie du Mur de clôture du potager N° 1 séparant ce jardin avec le chemin de Waruêton. L'adjudication sera faite pour La lettre A en i5 Lots. Id. B en 18 Lots. Id. C en 7 Lots. Voir aux affiches les détails de chaque lot. Les cahiers des charges, devis estimatifs et des sins reposent au secrétariat de l'Institution Royale de Messioes et chez M® Leruould Architecte dû l'Institution rue au Beurre, 4o,. b Ypres où tout amateur sera admis b en prendre connaissauce ttfUs les jours non fériés de 9 heures du matin b 4 heures du soir. Le Notaire ROMMENS b Warnêton, est chargé des adjudications. (2} Qu on se le dise.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3