didat en médecineen chirurgie et en accouche- mente, il a obtenu la grande distinction, D'après le rappprt officiel de l'intendance de la flottille de la mer Noirele bateau b vapeur Cherson, retiré du fond de la rade de Sébastopol, commencera son service. Vingt-quatre navires, dont quatre transports, ont déjh été retirés il eu reste encore soixante au food de la rade. On lit dans V Armonia de Turin Nous recevonsdeNaplesun tableau des sommes dépensées par le gouvernement de Ferdinand II VIntrépide en constructions élevées dans le cours de i855. Il y a plus de quatre millions de ducats employés en une seule année tout dans l'intérêt du peuple et du commerce, sans que pour cela on ait demandé un sou de plus aux contribuables. Dès le retour du maréchal Randon a Alger, commenceront les opérations de l'expédition contre les Kabyles insoumis. Deux bataillons, faisant partie du contingent récemment arrivé de Marseille dans la colopie, doivent se mettre en marche du i5 au 20 avril. Les plans du maréchal Randon adoptés complètement par le conseil supérieur militaire tenusous la présidence de l'Empereur, aux Tuileries, supposent la coopéra tion de 20,000 hommes, force jugée suffisante pour atteindre le résultat que l'on a en vue. Toutefois, ceci est subordonné aux éventualités de la campagne, et il est convenu d'avance que, s'il y a lieu de développer les opérations afin d'obtenir la soumission géoérale du pays encore insurgé, un contingent complémentaire sera envoyé en Algérie. Le général Totleben, qui devient décidément un hôte des plus recherchés de la société, et l'hôte le plus recherché de l'armée française, dînait hier aux Tuileries avec tous les maréchaux de France. Paris possède depuis quelques jours nn autre général russe dont le nom est émioemment histo rique, le général Luders, le héros de la campagne russe en Hongrie. Un cuirassier autrichien servait depuis 20 ans dans l'armée et avait depuis 16 ans le même cheval; il avait fait la guerre de Hongrie, où son coursier avait été blessé dans six batailles. Le cuirassier ayant été pensiooné le 20 février, il a dû quitter cet animal, mais celui-ci n'a pas voulu se laisser monter par un autre cuirassier; il a en outre refusé toute nourriture, et a succombé le 2 mars dernier. 281 personnes ont perdu la vie et 3g4ontété blessées sur les railways anglais, pendant l'année i856. La majeure partie des accidents, ont été causés par l'imprudence de*, victimes. Un fait curieux h noter, c'est que parmi les morts op. ne compte que 27 voyageurs. Les autres apparte naient b l'administration des chemins de fer. On a calculé que, depuis le commencement du siècle, le nombre des suicides en France ne s'élève pas b moins de 3oo,ooo, et cette évaluation est peut-être en deçb de la vérité, car la statistique ne fournit des résultats complets qu'b partir de l'année 1836. De 1836 b i852, c'est-b-dire dans une période de 17 ans, il y a eu 52,126 suicides, soit en moyenne 3,066 par année. Buckingham palace, avril 1857. Ce soir, b deux heures moins sept minutes, la reine est heureusement accouchée d'une princesse. APPRÉCIATION POLITIQUE DE LA LETTRE DE Mr II. CARTON. III. M. Carton par sa lettre s'est découvert comme chef de parti il a fait voir l'impuissance radicale de ce parti; il a trahi l'impossibilité où il se trouve de répondre aux griefs écrasants qui depuis long temps pèsent sur lui et sa cause. Mais en voulant prendre, d'une manière si peu digue et si maladroite, la défense de ses hommes, il les compromet avec lui et se compromet b leur égard. Des hommes publics, investis de charges hono rables, des hommes d'honneur qui tiennent b conserver aux yeux du public leur dignité et leur indépendance, des hommes de caractère dont la volonté se raidit contre la compression, peuvent se résigner b subir le joug qui pèse fatalement sur eux, pourvu toutefois qu'aucun acte public ne poisse servir de pièce de conviction, ou au moins laisser planer sur eux un violent soupçon de servilité. Sans quoi un sentiment d'honneur personnel et le respect pour {^honneur de la cité leur font briser le joug. Jamais surtout, ils ne voudraient pouvoir être convaincus de jouer le triste rôle de cet animal dont on emploie et brûle les pattes, pour introduire ou retirer du feu libéral, les marrons de la ville; marrons des pauvres, qu'on leur reproche, par dessus le marché, d'avoir laissé se consumer jusqu'b la carbonisation. Eh! bien voyons! M. Carton, au moment où les actes d'une admi nistration, sont l'objet d'mn blâme sévère, au momeot où l'opinion rçclame contre sa présence aux séances des Hospices, parce qu'elle croit devoir faîre remonter jusqu'b lui, la plos large part de responsabilité, M. Carton parle; il n'a pas un mot pour justifier les actes incriminés; il paraît aban donner l'administration b son triste sort; il la condamne indirectement par son silence que ne rachètent pas des accusations déclamatoires et injurieuses contre des hommes courageux qui signa lent les abus, avec l'approbation générale. M. Carton paraît préoccupé d'une seule chose, c'est de se laver les mains; c'est de décliner adroitement toute responsabilité publique et officielle. S'il assiste aux séances, c'est quil en reçoit t invitation que ton y juge sa présence nécessaire pour l'expé dition des affaires; c'est un devoir qo'on lui crée et auquel il parait regretter de se voir astreint. Il repousse le reproche de vouloir peser sur les délibérations, comme une insinuation méchante il n'a jamais imposé sa manière de voir si le public s'obstinait b vouloir loi faire sa part, il se cachera derrière son ton convenableses connais- sances administrativesses services rendus; pour ne point rester dans le vague et dans des généralités banales, en- présence d'une opinion décidée qui le désigne et de griefs publiquement formulés, palpables, traduits en chiffres et officielle ment constatés, M. Carton précisera aussi de sa part on service rendu mais un service qui sera entière ment étranger b toute participation b l'administra tion dont M. Carton ne veut point avoir b répondre. Son service par excellence, sera un service politique: il a éloigné deî'gdministfation l'opinion catholique et conservatrice., C'est ainsi que M. Carton, en sacrifiant l'administration en même temps que les pauvres, voudrait tout.résoudre en une question de parti. Le bout de l'oreilJprperce cependant; il ne lui suffit point de sacrifier ^administration, il faut encore qu'il l'humilié. Soit vpnité, soit légèreté, soit nécessité de main tenir et de faire valoir son autorité et sa position de maître et de chef, au moment où il doit avouer publiquement qu'il n'occupe qu'une place de receveur,, une place dé subordonné b l'administra tion, M..Carton aura le verbe haut et fera sentir son pouvoir aux honorables membres de la com mission, ses supérieurs ainsi qu'b tout son parti; Pour jostifier sa présence (déchargée de respon sabilité officielle), il se dit invité, chef de parti, ancien administrateur, homme politiqueExa minons.... i° L'administration l'invite. Nous n'oserions affirmer qoe la commission soit unanime b faire celte invitation; cette invitation d'ailleurs si spon tanée, exhale une forte odenr de volonté qu'il impose. Uoe administration qui se respecte, qui se croit b la hantèur de sa mission, n'invite jamais b siéger constamment parmi elle qui que ce soit, dont la présence n'est pas absolument indispensable et prévue par la loi; elle comprendrait que c'est Ib s'avilir. Ce prétexte d'invitation ne paraît doue être qu'une comédie et le mot de l'énigme doit être ailleurs. 20 Ce mot est dans le moi et les mienscontre qui sont journellement lancées toutes ces insinua tions etc... C'est donc au chef, au moi, b M. Carton qu'en réalité tout s'adresse. Tout ce qui est b la charge du parti pseudo-libéral, tout ce que la presse relève journellement, tout cela s'attaque b la i personne de M. Carton et b ces miens, dans lesquels il vit et agit; qui lui appartiennent et lui obéissent comme les membres du corps moral dont il est l'âme. Et M. Carton est spontanément invité! Et M. Carton ne pèse pas sur les délibérations où il se trouve toujours présent en esprit, eu chair et eu os!! Et les administrateurs qui se déjugent par deux fois, sont libres et indépendants, et ils n'invitent M. Carton que comme leur subordonné et comme no homme h leur service!!! Jamais aussi, M. Carton le dit solennellement, il n'a prétendu imposer son opinionC'est vraiment délicieux! Un receveur ordinaire ne soupçonnerait pas même qo'on pût penser cela. Cette dénégation baniaine paraîtrait une injure publique faite b son indépen dance b tonte administration jalouse de sa dignité et de sa considération. M. Carton avoue et se vante même un peu d'avoir sou opinion qu'il n'impose pas cependant, lui receveur; mais il n'ose pas nier que par une chaleureuse défense il ne la fasse prévaloir. 3* Mais il a des connaissances administratives très-étendues... H prétend sans doute par la, avoir le droit de s'en servir dans les séances; et cepen dant il n'iofluence pas les décisions, il oe pèse pas sur les délibérations! Si M. Cartoir est bon admi nistrateur, pourquoi a-1-il toujours reculé, devant une position qù ih pût se faire valoirlégalement et où son administration pot- être appréciée par le public? Mais d'un autre côté, l'administration des Hospices légalement.et régulièrement constituée, se compose-t-elle peut-être pour M. Carton d'hommes de paille, de mannequins dont il tient les ficelles? d'hommes dépourvus: des connais sances administratives, suffisantes pour remplir les devoirs,d'une position,qu'ils, ont acceptée avec la responsabilité qui s'y rattache? Ont-ils le besoin ou lè. devoir de se mettre sous la tutelle. de l'ad- ministrateur-receveur M. H. Carton? Laisserez- vous ainsi MM. traîner dans là boue, votre dignité personnelle et votre honneur de corps? 4* M. Carton dans sa position de receveur assistant aux. séances, a éloigné, dit-ii, l'opinion conservatrice, des administrations-charitables c'est monstrueusement naïf! Mi Carton, pour prouver qu'il oe pèse pas sur les délibérations, proclame hautement que non-seulement il pèse sur les per sonnes délibérantes, mais encore qu'il chasse et éloigne cellës qui lui déplaisentMais pourquoi a-t-iM'effrooteriè de s'en vanter avec une com plaisance toute spéciale? Ne serait-ce pas pour dire b l'administration'présente MM.! c'est b moi que vous devez vos sièges légaux dans ces séances, où ma: personne trône au milieu de vous sans moi! d'autres y seraient b votre place,.,Souvenez. vons*eo, et gare b vous si En face de la ville entière je vous proclame libres, indépendants, autonomes,.vrais adnunis- trateurs! Que le publie prononce! Moi et les miens, voilb la formule, la formule généralisée par son auteur, qui s'est échappée de la bouche du chef avec autant de légèreté qoe de suffisance. Venez donc hommes du parti, venez magistrats, conseillers, administrateurs des Hos pices, maîtres des pauvres, fonctionnaires, etc.... venez, le maître est lb! il vous appelle en face de la ville entière, inclinez-vous, saluez-le, et pois allez bêler et paître dans les pâturages de son domaine, où il en verra chacun de vous, jusqu'à ce qu'il ait besoin de votre laine ou de votre peau Nous attendons mieux de la dignité personnelle de nos concitoyens, de leurs sentiments d'indépen dance, et de leur respect pour l'bonneor public de la cité. BULLETIN COMMERCIAL. Ypres18 avril. Au marché de ce jour, il y avait 751 hectolitres de froment b 21 fr. i3 c. l'hectolitre; 136 h. de seigleb 12 fr. 60 c.; 101 h. de fèves b 16 fr. 00 c.; 12 h. d'avoine b g fr. 12 c.; 4oo ki'os de pommes de terre rouges b 6 fr. 00 c. lés 100 kilogrammes; 5goo k. de pommes de terre blanches b 6 fr. 00 c.; beurre frais b 2 fr. 37 c.; viande b 1 fr. 4o c.; le kilog.; pain b 23 c. le kilog. An marché de. ce jour, le froment a subi une baisse de 4o c., et le seigle de 60 3.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3