ÉTAT CIVIL D'YPRES, ANNONCfsT DTaasiLMi, ZEEINBRANDGEVAER, VIER MILLIOEjVEN FRANCS. GLACES DE VITRAGE, 3 STUDIE VAN DEN NOTARIS LAMBIN, TE YPER. DONDERDAG 14" M El, 1857, ten 5 uren 's avonds, in den Salon <f Apollon, te Yper, van 1" Een schoon HUIS en ERVE te Yper, in de Kaei slraet, N* 6. In geniet treding 5 maenden naer den Overslag. Maer ingesteld 3,300 francs. 2® Een HUIS en ERVE in de zelve slraet, N® 4. Gebruikl door De Clerck, aen 8 francs te maende. Ingesteld 1,400 francs. 3® Een HUIS en ERVE in het Scher- minkel straetje, N° 3. Gebruikt door De Coninck aen 3 francs te maende. Ingesteld 700 francs. En 4® Een HUIS en ERVE in de Korte Meersch strate, N® 19. Gebruikt door S' Clement aen 10 francs en half te maende. (i) Ingesteld 1,430 francs. Bepôt &e la Compagnie lté ^loreffc S'adresser chez M. Victor Angillis-Leplae. VERZEKERINGS MAETSCHAPPY DezeMaetschappy verzekerd tegen Brand (het vuer des hemels begrepen) aile roe- rende en onroerende Goederen, Eigen- dommen, Meubelen, Koopwaren, Oogst enz., aen de voordeeligsle voorwaerden en premien; zy hoopt zich daer door, als mede door spoedige en ruime scha- deloosstelling ingeval van Brand het vertrouwen van eenieder waerdig te maken. THIEBAULT-HAGE, MEN VRAEGT AGENTEN voor het Arrondissement Yperen. (21) M. Kaiemao, conseiller fa la Cour d'appel et membre du conseil communal de Bruxelles, est dangereusement malade et sou état inspire de vives inquiétudes. Al. Kaiemao a reçu avant-hier les derniers sacrements. On écrit de Paris, le 29 avril Voici des nouvelles positives au sujet de Carpentier Car- pentier a fait des aveux complets; ses co-accosés ont été tellement furieux contre lui, que, pour le soustraire fa leurs violences, on l'a enlevé et conduit dans une antre prison. Ou ne doute pas qu'avant peu de jours l'extradition ne soit accordée; Car pentier sera ramené en France sur un autre bâtiment que les autres prévenus. Dimanche dernier, le sieur Guérin, commis dans une maison de banque, venait proposer aox sieurs Edmond frères, employés dans le même bureau, d'aller fa la campagne faire la chasse aux morilles. La proposition fut acceptée, Guérin prit le commandement de l'expédition, et tous trois s'en allèrent du côté de Bondy, où l'on fil une abondante récolte. Quand ils sont suffisamment approvisionnés, nos jeunes gens entrent dans une auberge et se mettent fa préparer le produit de leur chasse, pendant que la maîtresse du logis apprêtait une sauce convenable. Messieurs, leur dit cette femme quand elle vit la teinte violacée des cryptogames qu'on lui apportait, je crois bien que vos champignons ne valent rien; vous feriez mieux de n'en pas manger. Des morilles qui ne vau draient rien,répondit d'un air narquois le prétendu connaisseur, ce serait assez curieux! Mais ce ne sont pas du tout des morilles. C'est bien, ma chère dame; accommodez-nous toojours cela, et ne vous inquiétez pas da reste; ce n'est pas fa moi que l'on apprendra fa connaître les morilles! Halte- Ifa! reprennent alors les deux Parisiens; c'est surtout en fait de champignons que, dans le doute, mieux vaut s'abstenir; nous préférons déjeuner d'autre chose! A votre aise, messieurs, dit Guériu. Et il se mil fa manger les soi-diSant moril les en s'extasiant sur la saveur et le fumet du ragoût. Après le déjeuner, on se remit en route. Environ deux heures après, le mangeur de cham pignons se plaignit de douleurs violentes. Ses compagoons de promenade, ne doutant pas un instant que le pauvre garçon ne fut empoisonné, se hâtèrent de gagoer la prochaine station pour revenir fa Paris. A l'arrivée, ou s'empressa d'aller chercher un médecin, qui reconnut effectivement tous les phénomènes occasionoés par un empoison nement. Mais malgré les secours les plus énergiques, le malheureux jeune homme expira daos la nuit suivante, après avoir enduré des douleurs atroces. Uo Anglais, bien connu pour son excentricité, avait parié qu'il mangerait une épaule de sanglier, un lièvre, on faisan et 24 petits pains chauds; un délai de 2 heures avait été fixé pour l'exécution de ce pari. Or, il y avait fa peine uue heure et demie que notre insulaire s'était mis fa table, que déjfa le dernier petit pain disparaissait avec une facilité vraiment incroyable. Ce qui nous a le plus surpris, c'est que, pour exécuter ce tour de force gastronomique, l'Anglais n'avait daos la bouche que 2 dents fa loi appattenant toutes les autres étaient artificielles. Une femme traduite, la semaine dernière, devant les magistrats de Wigan (Angleterre), pour coups portés fa une voisine, donne un exemple frappant de mariage fa un âge prématuré. Elle est la femme de Patrick Gasey, tailleur, demeurant Donglas-Terrace. Wigan. Le maii fa 4o ans, la femme 29. Us se sout mariés avant qu'elle fût arrivée fa l'âge de 14 ans, et elle était mère i4 ans et 7 mois. Depuis lors elle a eu onze antres enfants.. Ce qu'il y a de plus étrange, c'est que sa fille aînée, qui a eu i5 ans il y a eu huit jours, est mère de deux enfants, dont l'aîné a presque 2 ans, car elle s'est mariée plus jeune encore que sa mère. Mu"> Casey est, par conséquent, fa 29 ans, mè;e de douze et grand'mère de deux enfants. Quatre gendarmes du village de Villafarnes, près Castellon-de-la-Plana (Espagne), viennent, dit le Droit, de soutenir une terrible lutte contre quatre brigands armés de trabucos (espingoles.) Informés par un riche propriétaire de Villafarnes que des brigands devaient voler fa m.iin année daos une ferme voisine, trcis gendarmes et leur hrigaJier se déguisèrent et se cachèrent, aux .-ppioches de !a nuit, fa quelques pas de la ferme indiquée. Lorsque les brigands se présentèrentils reçurent une décharge de coups de carabine. L'on d'eux fut tué sur place et uu autre blessé an bras. Les voleurs rispostèreat par une décharge qni tua le brigadier. Le combat des trois brigands dura nue partie de la nuit. Avant l'aube, les brigands se sauvèrent, emportant leur blessé, et les gendarmes leur chef mort. Oa espère atteindre les coupables. Uu journal allemand publie l'observation suivante, qu'il assure s'être vérifiée depuis nombre d'années, relativement fa la température. Quand le frêne prend ses feuilles avant le chêne, le temps sera pluvieux ou tout au moins humide; c'est ce qui a eu lien l'année dernière pour l'Allemagne. Mais ce printemps les chênes commencent fa bour geonner avant les frêoes, ce qui est le signe d'an été sec. Si cette observation ne se rapporte pas exclusivement fa l'Allemagne, elle pourrait être pour nos cultivateurs matière fa observation, et par suite peut-être une précieuse iodicatiou. Nous venons de recevoir et nous faisoos immé diatement composer la pièce qni suit. Ypres, le premier Mai 1857. Monsieur l'éditeur du Propagateur Depuis quelque temps, vous publiez sur la marche de l'administration des hospices de notre ville, des appréciations erronées et malveillantes. Nous affirmons, Monsienr, et il sera démontré en temps et lieuque vos allégations sont fausses et basées sur des documents trooqoés, produits avec une grande ignoraoce,si ce n'est un art perfide, que oons laisserons au public le soio de juger. Eo attendant, nons protestons contre ce que les dites allégations ont d'odieux pour le caractère, et de calomnieux pour l'honneur de notre Adminis tration. Nous vous prions, Monsienr et au besoin vous requérons d'insérer la présente protestation dans votre prochain numéro. L'Administration des hospices d'Ypres. Ch. Van de Brooke, Th. Vaoden Bogaerde, E. Durntte, Arthur Merghelyock. Qu'est-ce que cela signifie? Ces quatre Messieors s'imagineraient-ils qo'ils constituent, fa enx seuls, l'administration des Hospices La Commission administrative se compose d'an Président et de quatre membres; lorsqu'elle entend délibérer, elle ne peut être assistée de son receveur, mais elle doit être assistée de son secrétaire. Or, la pièce qui précède se trouve être signée précisément par ceux qui n'auraient pas dû la signer, tandis qu'elle est veuve de deux signatures indispensables, celles du Président et du Secrétaire. Voilh donc nne admi nistration qoi, de gaieté de cœur, se coupe la tête et la queue. Quoi qu'il en soit, la lettre ne nous surprend pas, elle ne nous étonne pas. Si fait, elle nous étonne. Comment, il y a deux mois que nous avoos commencé la publication de nos articles sur la marche de l'administration, et c'est aujourd'hui seulement que votre caractère et votre honneur vous châtonillent? Soyons tranquilles, il n'y a rien de grave, pour nous du moins: nos appréciations sout bénévoles et impartiales; nos allégations sont sincères et basées sur des documents que nous tenons de voire Président en personne. Quant fa l'ignorauce et fa la perfidie, gros mots qui n'intimident que les imbei bes, nous aussi, nons laissons au public le soin déjuger. Mais, comme vos personnes ne sont pas en cause, nous vous conseil lons d'envoyer, fa l'avenir, vos élucubrations fa votie Moniteur. Nous vous portons le défi de justifier votre système. Bl'LLKTIN COMMERCIAL. Ypres2 mai. Au marché de ce jour, il y avait 712 hectoliires de fromeolfa 2t fr. 92 c. l'hectolitre; 127 h. de seigle fa 12 fr. 80 c.; 75 h. de fèves fa 16 fr. 60 c.; 12 11. d'avoiue fa 9 fr. 00c.; 3oo kilos de pommes de terre rouges fa 6 fr. 00 c. les 100 kilogiatuiues; 65oo k. de pomtues de terre blanches fa 6 fr. 00 c beurre frais fa 2 fr. o5 c.; viande fa 1 fr. 4o c.; le kilog paio fa 23 o. le kilog. Au iijj'ché de ce jour, le froment a subi une hausse ri*. 63 c., et le seigle une baisse de 4o c. DU 35 AVRIL AU MAI INCLUS. Naissances i3. Sexe masculin 7; féminin 6. Mariages 4. Caodeel, François, 25 ans, maçon, et Ghys, Jeanne-Sophie, 27 ans, dentellière. Bergeman, Henri, 34 ans, journalier, et Demetz, Barbe-Thérèse, 4i ans, domestique. Lefebvre, Pierre-Jacques, a4 ans, barbier, et Lapierre, Octavie, 24 ans, dentellière. Carnier, Arnaud, 35 ans, journalier, et Leere, Mathilde, 34 ans, dentellière. Enfants au-dessous de 7 ans 4. Sexe masculin 4; sexe féminin CHEZ M. ED. B1LLEN-DECAT, 34Quai aux Bois de Constructionprès du nouvel Entrepôt fa Bruxelles34. A YPRES, TEGEN LLOYD BELGE, TI MITWËl^PIltK],, MAETSCHAPPEL YK KAPITAEL dr hoofimcrvt, VOOR HET ARRONDISSEMENT YPEREN Bolerstraet Ypeten. f

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3