FERMES,
BOIS, JARDINS
FONDS BATIS,
CHAMBRE DES REPRESENTANTS.
VENTE PUBLIQUE
PRAIRIES,
ÏÎ3I033 il MISDINBs»
PRÉS A FAUCHER,
Ypres, Boesinghe, BrielenReninghelst
Poperinghe, Locre, Wytschaete,
Becelaere, Rumbeke, Sè-Pierre-sur-la-Digue
et Bruges.
Le Notaire JOSEPH GANSER, de rési
dence Gand, Adjugera,avec l'intervention
de Maître LOUIS VANDERMEERSCH,
Notaire Ypres, et en présence de Mr le
Juge-de-Paix compétent, les Biens suivants
le co-administrateur et l'âme de la commission se
vante de ce que sod plus grand mérite c'est d'avoir
nsé de sa présence pour faire de la politique. C'est
ainsi qu'il veut remplacer l'esprit de charité qui
fait la vie des institutions charitables par l'esprit
de parti qui les rend inutiles pour les pauvres et
les tue.
Nous concluons que si l'autorité supérieure était
appelée h intervenir, la lettre seule de Mr H.
Carton serait plus que suffisante pour faire pronon
cer son exclusion.
Séance du 8 mai.
La discussion générale du projet de loi sur les
établissements de bienfaisance a été continuée. M.
Nothomb, ministre de la justice, a occupé toute la
séance. Il a répondu aux objections faites au projet
depuis tantôt trois semaines que la discussion est
ouverte et a présenté divers amendements dont le
sens est indiqué plus loin.
Le discours de M. le ministre de la justice a été
très-habile; pour répondre aux adversaires du
projet, il n'a fait que passer en revue les actes de
tous les ministres qui se sont succédé au pouvoir
depuis i83o jusqu'en 1847 y compris M. Rogier.
Séance du 9 mai.
M. le ministre de la justice a démontré aujour
d'hui, a toute évidence, qu'une loi de charité est
indispensable, parce que les cours et tribunaux ont
constamment repoussé l'interprétation dite libérale
des lois en vigueur, et parce que les administra
teurs spéciaux, admis par la cour de cassation,
seraient affranchis de tout contrôle, si le projet en
discussion était écarté. Le savant orateur a donc
interpellé, avec raison, la gauche sur ses vœux et
ses vues; il lui g demandé ce qu'elle voulait, en
définitive, ou le système longtemps pratiqué par
MM. Lebeau, Ernst, Leclercq, Liedis et Rogier,
ou on système nouveau k formuler par elle.
M. Lebeau n'a eu garde de répondre h cet argu
ment capital. Il a mieux aimé se lancer sur les
traces de M. Verbaegen et menacer k son toor de
révolutions ou d'émeutes les partisans du projet de
loi. Chose remarquable! chaque fois que la gauche
se trouve en minorité, elle a recours k la passion,
la violence, la force brutale, et elle ne se
montre chatouilleuse sur les droits du pouvoir que
lorsqu'elle-même l'exerce.
Le clergé belge habitué aux outrages dont il
est l'objet de la part de la presse libérale,y est
devenu insensible. Delà la négligence que
mettent trop souvent de respectables prêtres
repousser les diffamationsles calomnies dont
ils sont les victimes.
Le Mémorial de Courtrai a publiéil y a
quelques jours, une anecdote dont un vicaire
de Thielt Jesait tous lesfrais;celui-ci, disait on,
avait refusé la Communion pascale M. le
commissaire du district de Thielt-Roulers.
Tous les journaux libéraux se sont jetés sur le
produit de l'immonde feuille couriraisienne et
s'en sont rassasiées cœur joie. Le roquet
yprois a voulu avoir sa part du festin.
Le prêtre calomnié n'a pas daigné répondre
un de ses amis parjaitemenl informé des faits
a adressé la Patrie une lettre, qu'aucun des
journaux diffamateurs ne reproduira parce
qu'il en ressort toute évidence
Qu'aucun des prêtres de Thielt n'a refusé la
communion ni M. le commissaire du district,
ni aux quatre personnes qui se sont présentées
au banc de communion avec lui
Que M. le commissaire d'arrondissement
V. D. B. a été fort étonné lui-même que les
journaux libéraux aient osé broder louté une
histoire scandaleuse sur un jail qui n'a d'autre
signification que celle d'une inattention invo
lontaire de la part du prêtre qui a distribué la
S1'- Communion
Que bien loin que ce fonctionnaire ait été
l'objet d'un refus, et qu'il soit sorti de l'église
sans faire ses paques, a communié quelques
minutes après;
Enfin, que le récit du Mémorial est mensonger
d'un bout l'autre.
Nos confrères libéraux auront-ils la loyauté
de mettre leurs lecteurs au courant de la vérité
Seront-ils l'avenir plus sobres et plus
prudents Nous n'osons l'espérer car ils ont
pour principe
De mentir hardiment, parce que, disent-ils,
il en restera toujours quelque chose.
Un de nos abonnés, dit le Journal d'Anvers,
nous fait connaître un fait assez curieux qui expli
querait jusqu'à un certain point, la frayeur que
cause h M. Verbaegen la circulaire épiscopale où
ce grand homme a cru la menace d'une revendica
tion des biens ecclésiastiques.
M. Théodore Verhaegen, grand maître des
loges maçonniques, insulteur habituel de l'épis-
copat et du clergé, est le neveu de feu M. Pierre-
Théodore Verhaegen, qui fut primus de Louvaio
eu 1781 et devint chanoine de la cathédrale de
S'-Bavou a Gand, où il mourut en 1822, l'âge
de 71 ans, Or, ce M. Pierre-Théodore Verhaegen
avait occupé antérieurement pendant plusieurs
années, la cure de Monte (pays d'Alost,) cure
célèbre par ses dîmes élevées. L'ex-président de
la Chambre, qui a largement hérité de cet oncle,
craindrait-il par hasard de devoir restituer le
produit des dîmes compris dans son héritage?
Il vient de paraître, d'après les investiga
tions de M. Du Peyrat, un travail curieux sur
le prix des blés en France depuis le i5c siècle
jusqu'à nos jours.
Il en résulte qu'au 15' siècle le prix moyen
de l'hectolitre fut de 4 fr. 70 peu près au i4%
de 5 fr. 70 le prix monta 25 fr. durant
l'année 13 51la suite d'une peste effroyable.)
Au i5* siècle, le prix moyen fut de 4 fr. peu
près (de i46u i4g5 la moyenne ne fut même
que de 2 fr. 88; mais en i43g, il y eut une
disette affreuse, et le prix monta 3g fr. l'hect.)
Au 16' siècle, les prix moyens varient de 6-43
3o-4o; cette cherté excessive fut la consé
quence des guerres de religion, si désastreuses
pour la France; en 1587 le prix monta 61 fr.
l'hectolitre.
Sous Henri IV l'origine du 17* sièclele
blé valait encore 25 fr.; lors des troubles de la
Fronde il se vendit jusqu'à 44 fr.
Enfin dans la dernière moitié du 18e siècle,
le prix moyen fut de i4 fr. 17 c.; et durant la
première moitié du siècle actuel (de 1798
1847), il fut de 20 fr. 11c.
En 1812 le blé se vendait 34 fren 1817,
45 fr.;en i83o, 36 fr.;en 1847, 4o fr.
actes officiels.
Par arrêté royal du 3o avril, M. S. Ploegmans,
contrôleur des contributions directes, des accises et
de comptabilité de troisième classe Oostvleteren
(Flandre-Occidentale)est transféré en ladite
qualité Ypres (même province), en remplacement
du sieur de Wouters, passé h une autre résidence.
Par arrêté royal dn 8 mai, le baron A. de
T'Serclaes, commissaire de l'arrondissement de
Saint-Nicolas, est nommé inspecteur de l'enseigne
ment primaire pour la province de la Flandre-
Occidentale, en remplacement du vicomte de
Croeser de Berges, décédé.
chronique judiciaire.
Par arrêt de la cour d'appel de Gand, chambre
correctionnelle, rendu le 6 mai dernier, ont été
condamnés, savoir
i° Albert Hovelynck, âgé de 53 ans, ouvrier k
Wytschaete, on emprisonnement de six mois,
du chef de rébellion et de port d'une arme secrète
et cachée, une amende de 60 fr., pour avoir
chassé, le 8 janvier dernier, sans être muni d'un
port d'armes de chasse, k une amende de 5o fr., du
chef de chasse en temps prohibé.
2° a. Pierre-François Cappoen, âgé de 35 ans,
ouvrier k Westvleterenb. Charles Gbyllebert,
âgé de 55 ans, ouvrier k Beveren; c. Virginie
Mahieu, épouse Gbyllebert, âgée de 47 ans,
ouvrière k Beverenle premier k un emprisonne
ment de dix-huit mois, les deux derniers chacun k
six mois de prison, du chef de vol commis k Hond-
scbote, le îx décembre i856.
nouvelles diverses.
Les travaux du chemin de fer de Lichtervelde k
Furnes sont poussés avec une grande activité. Il
est probable qu'avant l'hiver encore, on pourra
voyager par chemin de fer jusqu'à Dixmode.
M. De Bergh, curé k Bekeghem, y est
décédé le 1 o mai.
Dimanche dernier 10 mai, la fondre est tom
bée sur une petite maison située k Vlamertinghe
(Brandhoek) et l'a rédoite en cendres.
Samedi dernierun incendie a éclaté k
Langemarck, dans une maison k deux demeures
occupée par les nommés J. De Leu et L. Claeys.
La perte est évaluée k i,25o fr. Rien n'était assuré.
de belles
et
situés a
commune de boes1ngue.
Lots x k 3. 4 hectares 78 ares 70 cen
tiares de Prairie et Terres Labour, situés
Boesinghe formant au cadastresection A,
numéros 6o3, 6o4, 5gg et 5g5.
Valeur des Arbres du x" lot 78 francs.
Occupés par la veuve ^Ghillebaert, Pierre
Allewaert, Alexandre van de Putle et Ange
Knockaert jusqu'au x" Octobre 1861.
commune de brielen.
Lots 4 k 8. 6 hectares i5 ares 5o cen
tiares de Terres Labour et Bois, situés
Brielen; formant dans la section A du cadas
tre, les numéros 47, 48, 4g, 56, 5y, 55, 43,
37, 4x et 42.
Occupés par les frères Gyselere la veuve
Vermeersch, Ange Knockaert, Joseph Depuydt
et Pierre Allewaert jusqu au 1" Octobre 1861.
commune de reninghelst.
Lots 9, 10, 11, 12, i3, i4, x5, 17 et 18.
Une Ferme avec corps de logis, grange
étables et autres dépendances, terres labour,
prairie, pré faucher, jardin et bois, situé
Reninghelst; d'une contenance de 16 hec
tares, 8g ares 10 centiares; formant au ca
dastre, section AN" 799, 799bls» 800801,
80g, 810, 8xi, 815, 814, 8i5, 816, 817, 818,
820, 821, 792, 625, 7g8, 802, 628, 770, 771,
84i,842,83o, 786, 421, 422 et 32g, section
D, N' 379.
Valeur des Arbres. 600 francs.
ville de poperinghe.
Lot 16. g3 ares 00 centiares de Terre
Labour, situé Poperinghe; formant au
cadastre, section G, N" 5<j5 et 577.
Les lots 9 et compris lot 18forment une
ferme d'une contenance totale de 1 7 hectares
82 ares 60 centiares, occupée par le sieur
Ignace van Graefschepe jusqu'au 1" Octo
bre i85g.