ANNONCES. VASTES BÂTIMENTS MISE-A-PRIX PH. GLORIEUX-CHARLET, TILLE DE WARNÉTO». CABARÊT bien achalandéenseigné la Belle Promenade et MAISON usage de boutique, avec Grange, Magasins, Caves, Étables, Ecuries et 46 ares 50 centiares de Fonds, Cour et Jardin, le 13 JUIN et ADJUDICATION le 27 JUIN 1857, 2 heures de relevée, l'Hôtel de VÊpée royale Ypres, de la grande Propriété, Fermes, Terres Labour, Prairies et Bois Ilollebeke près du vil lage et dans la commune de Wytschaete, d'une contenance ensemble de 54 hectares 33 ares 55 centiares, occupés par Jean Nuytten, Pierre Donce, frères Pannekoucke et autres, formant l'ancienne Terre et Seigneurie de Potlisvetd. Voir les affiches pour les détails. (2) FABRICANT DE TUYAUX DE DRAINAGE, DE TUILES ET DE POTERIE, Bue î»u ttorîr, tl° 35, A POPERINGHE, A l'honneur d'informer le public, que son Magasin établi en son domicile, est constamment pourvu de toutes sortes de marchandises ayant rapport sa fabri cation. Il espère, par la modicité des prix et la bonnequalité de sesmarchandises,mériter la confiante des personnes qui voudront bien l'honorer de leurs ordres. (2) Les directeurs des Annales font les réflexions suivantes Les résultats pour l'année i856 ont dissipé toutes nos craintes, et dépassé de 136,887, fr. 66 c. les recettes de l'exercice précédent. Le total des anmônes recueillies cette année est de 3,905,067 fr. 71 c. Si l'on excepte les collectes de i852 et i853, qui reçurent du Jubilé un accroissement extraordinaire, le chiffre de i856 est le plus élevé que l'OEuvre de la Propagation de la Foi ait inscrit jusqu'ici dans ses Annales. Ainsi, malgré les souffrances qu'ont laissées après elles les années difficiles que nous venons de traverser, malgré l'insuffisance trop générale des récoltes, et les ravages causés par les inondations dans un grand nombre de contrées, l'OEuvre ne s'est pas ralentie dans ses progrès. C'est l'a un juste sujet d'admiration pour nos populations chrétiennes. Jusqu'ici on aurait pu dire que c'était dans leur aisance qu'elles pre- naient pour donner; maintenant, travaillées par les plus rudes privations, et ignorant le terme qu'il plaira au Seigneur d'imposer ces maux, non seulement elles partagent avec ceux qui ont faim le paio de chaque jour,mais elles pourvoient de plus aux grands intérêts de la propagation de l'Evangile, et envoient leurs offrandes jus- qu'aux extrémités de la terre, pour y susciter des adorateurs au vrai Dieu. Est-il nécessaire d'ajouter que, malgré ces justes motifs de consolation l'OEuvre est encore loin de suffire aux plus impérieux besoins de l'apostolat? Et pourtant la vie des missionnaires est toute de sacrifice et d'abnégation. Qu'on juge de leur indigence et des privations qu'ils suppor tent par ces paroles que nous recueillions naguère de la bouche d'un saint Évêque C'est a vous, nous disait Mgr. Taché, c'est h vous que nous devons, non le pain que nous maDgeons, car nous sommes trop pauvres pour avoir du paio, mais les misérables aliments que nous partageons au fond des bois avec nos infortunés sauvages. Après cet aveu qui d'entre nous pourrait se croire assez pauvre pour être dispensé de secourir une pareille détresse unie h une si grande vertu? qui pourrait encore refuser son obole ces en voyés de Dieu, qui vont au loin braver la souffrance et prodiguer leur vie pour le triomphe de notre foi. La Chambre de discipline des Notaires de l'arrondissement d'Ypres, pour l'exercice 1857- i858, a été organisée, le 16 de ce mois, de la manière suivante MM. Comyn, de Lan~ ghemarck, Président Berten, de Poperinghe SyndicChristiaen de PasschendaeleRap porteur; Bayart, de BecelaereTrésorier; Fandermeersch, d'Ypres, Secrétaire; De Le- ghere, de Staden et Nevejan, de Messines, Membres. NOUVELLES DIVERSES. 11 n On lit daus un journal de Courtray a Un grand malheur vient d'affliger une famille de cette ville La femme de M. Jean Vandenberghe, ancien fabricant, se trouvant hier matin soigner les fleurs de son jardin, au faubourg de Tournay, voulut passer au-dessus d'un pois, dont l'orifice était mal fermée par quelques planches; elle glissa et y trouva la mort. Sou cadavre a été découvert une heure après par 900 mari et son fils aîné. Un horrible accident est arrivé au château <le M. Crombea-Verreydeo, membre de la Cham bre des représentants, Taintegnies. Ou est occupé en ce moment restaurer la façade du château. A cet effet, un cabestan est dressé eu face du froutOD que l'on achève, afin d'y monter d'éoormes pierres; l'opération avait réussi, jusqu'à ce que, tout coup, la sixième pierre qui s'élevait dans l'air, la corde de la machine se rompit. Deux ouvriers qui se trouvaient eu haut, sur uu échafaudage, occupés diriger la corde, fureut entraînés et précipités, l'on sur le cabestan où il fut broyé, et l'autre h terre où il se cassa le bras et reçut de très-fortes contusions. Le premier, père de quatre enfants, laisse très-peu d'espoir de le sauver. Malgré de nombreuses réclamations, plu sieurs conseils communaux resteot incomplets, par suite de décès ou de démissions. L'autorité supé rieure s'abstient, nous ne savons pourquoi, de convoquer les électeurs, h l'effet de remplir les vides signalés. D'après le traité de commerce conclu avec la France, certaines marchandises sont admises l'entrée en Belgique des droits réduits, pourvu qu'elles soient accompagnées d'un certificat d'ori gine. Les ouvrages de modes et les tissus de soie sont dans ce cas: Si l'importateur produit le certificat obligé, ils ne sout imposés, les premiers qu'à 10 p. c. de la valeur an lieu de 20 p. c., et les seconds 4 fr. le kilog. au lieu de 10 fr. Le particulier qui achète en France ignore le plus souveut l'existence du traité, et le vendeur, s'il n'est pas dans la même ignorance, ne se donne pas la peine de l'instruire des formalités remplir. Pourquoi donner au fisc un droit supérieur celui qu'il réclame si l'on peut s'en dispenser par la présentation d'une simple pièce? Il suffit d'exiger du négociant une facture et de la présenter au bureau-frontière français qui délivre le certificat d'exportation exigé. De telles choses devraient jouir de la plus grande publicité possible par la voie des journaux et de l'affichage dans les stations, salles d'attente, etc. (Indép.) La cour d'appel de Gand a rendu un arrêt qui condamne le sieur Salembieravocat Courtrayun emprisonnement d'un mois, par corps a une amende de 100 fr. et aux f rais pour dénonciation calomnieuse envers M. de (Yylge, président du tribunal de Courtray. - Dans la nuit du 13 au 14 mai, un incendie détruit, Boucle-S1- Denis, près de Gand, au préjudice du sieur Tack, échevin et cabarelier, une grange, des écuries et une partie du corps de logis. Trois chevaux, neuf bêles cornes, dix porcs et une partie de grains et d'ustensiles aratoires ont été dévorés par les flammes. Une meule de foin et une partie de bois, se trouvant dans un verger quelques mètres de l'habita tion de Tack et appartenant la veuve Vander- stegelen, ont subi le même sort. La perte pour le sieur Tack s'élève la somme de 9 10,000fr. On attribue ce sinistre la malveillance. D'après le Démocrate californien, les Chi nois auraient découvert CAmérique et particu lièrement le Mexique plus de mille ans avant Christophe Colomb; ils possèdent dans leur langue des relations de voyages qui ne laissent aucun doute cet égard. On écrit de Marseille au Messager du Midi: Il a été question, diverses époques, du projet qu'aurait conçu Mu* Rachel de se convenir au catholicisme. Des circonstances récentessemblent donner ce bruit une nouvelle vraisemblance. Pendant la traversée d'Alexandrie Marseille, la célèbre tragédienne s'est entretenue longuement avec Mgr. Pellerin, vicaire apostolique en Cochin- chioe, et prêtait la plus sérieuse attention la parole du savant prélat. M11" Rachel avait, en outre assisté la messe en relâchant Malte, et l'on a remarqué le recueillement avec lequel elle suivait l'office divin. Des persooncs qui ont approché la grande artiste assurent que sa détermioation est définitive ment prise, et que, d'ailleurs, sa famille elle-même s'est résignée n'apporter aucun obstacle la réalisation de son projet de conversion. CONSISTANT ION W1 [R9 M I. Le Notaire BUTAYE, résidant en la ville de fVarnêton, procédera le Lundi 2 5 Mai i857 5 heures de relevée, au cabaret sus nommé, l'ADJUDICATION du dit Bien en une seule séance. L'acquéreur entrera en jouissance le premier Octobre 1857. Ces Bâtiments, ci-devant usage de bras serie, conviennent non-seulement a C industrie et au commerce, mais encore tout établisse ment public ou privé. Immédiatement après la réception des enchères et défaut d'adjudication, le Bien ci-dessus exposé en vente, sera présenté en Location publiquepour 9 années,commencer le premier Octobre prochain. L adjudicataire ou le locataireaura la faculté de prendre en bail ferme, pour le même terme de 9 années commencer le pre mier Octobre 1857, deux parcelles d'excellentes Terres Labour, ensemble d'une contenance de t hectare 5o ares, situées près du dit cabaret, moyennant un fermage très-modique. 1 Ypres, Imprimerie-Librairie de Bénlré Lambin-Mortier, éditeur-propriétaire, rue de Lille, 10, près de la Grand'Place.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 4