ÉTAT CIVIL D'YPRES,
OPENBARE VERPACHTING
RAPPORT présenté Cautorilé communale
par l'administration des Hospices civils de
la ville cTYpres, d'après la délibération en
date du 27 mai 1857.
1856il avait précédemment suivi les cours
de Vuniversité de Liège.
Agréez, etc. A. J. NamÈche, vice-recteur.
Suite voir N' 4,i4o.
Messieurs,
Cette fusion, disons-le tout d'abord ne pourrait
se faire entre le Nazareth et l'antre refnge de
vieillards le premier étant une fondation dont
toutes les places sont données par des collatenrs,
tandis que le second est une création de l'adminis
tration pour lequel les conditions d'admission
sont toutes différentes de celles du Nazareth.
On voudra bien ne pas nons faire un grief, si
nous nous efforçons de maintenir les fondations
qni forment l'origine et le but de notre institution
charitable.
Il n'y avait de possibilité de réunion que ponr
la Belle et S'-Jean, quoique ce fussent encore lb
deux fondations distinctes toutefois, comme les
conditions d'admission sont les mêmes dans les
deux établissements on pourrait b la rigueur, malgré
la répugnance des religieuses en opérer la fusion.
Mais il est évident qu'outre les frais de premier
établissement qni ont été évalués 'a fr. 82,000
(chose b laquelle n'aura pas songé Monsieur De
Stuers en communiqoant ses données au Propa
gateur) outre, disons-nous, ces frais de premier
établissement, il a été prouvé que cette fusion ne
pourrait avoir aucun résultat avantageux; mais
qu'au contraire elle devait amener des dépenses
permanentesqui auraient excedé de près de
fr. 4,ooo par an celles que nous avons a supporter
actuellement pour l'entretien des vieilles femmes
dans les deux établissements séparés.
Qu'il nous suffise de dire que quelqnes-uns des
inconvénients de ce projet sont signalés dans le
rapport du 23 mai i85i déjb cité, rapport qui a
été produit avec l'approbationdu moins sans
protestation de la part de Monsieur De Stuers. En
un mot, Messieurs, ceux d'entre nous qui étaient
les pins favorables h ce projet, ceux qui l'avaient
mis en avant (et ce n'était pas Monsieur De Stuers)
ont dû y renoncer.
Mais, nous dira-t-on pourquoi n'avez-vous pas
suivi le conseil de votre président, qui vous disait
qu'acheter une nouvelle maison ponr les vieillards
était folie, alors qu'avec une somme minime de
fr. 4,ooo vous pouviez convertir le vieux bégui
nage en un établissement modèle pouvant contenir
85 lits, ou, si l'on admet la faute typographique
du Propagateur 58 lit?
Quant a l'opportunité de la translation des
vieillards du béguinage dans l'hôtel de Thibault, un
des motifs allégués dans la délibération du 23 mai
i85i, qui vous a été adressé, Messieurs, pour
obtenir l'autorisation d'acquérir le dit hôtel; c'est
que l'administration possède déjà un grand terrain
attenant, dont, fur et mesure que les ressources
le permettront l'on pourra tirer parti.
T.es seize maisonnettes dépendantes de la fon
dation du Saint-Esprit, pourraient même, avec le
temps, devenir une annexe de l'établissement, et
servir de refuge b des ménages, où mari et femme
Le plan présenté par Monsieur De Stuers pour recon
struire en partie le béguinage oomprenait une dépense -de
tr. ia,5oo. Ce plan est déposé au secrétariat de l'administra
tion. Cette dépensedans l'idée de Mousieur De Stuers
auteur de la proposition était loin de suffire, car il entrait dans
ses vues d'agrandir et de compléter cet établissement, par
l'acquisition de la maison de M#U® Vermeersch et de celle qui
se trouve de l'autre côté de la porte d'entrée; acquisition que
l'on espérait pouvoir réaliser après le décès de Me^'e Vermeersch.
On ne peut donc considérer le chiffre de fr. 4,000 mis en
avaut par Mr De Stuers que comme la somme nécessaire pour
des travaux d'urgente nécessité, quelle que fût la destination
donner aux bâtiments.
également infirmespourraient recevoir de
l'hospice la nourriture et les soîds que réclame leur
état; ce qui, ainsi que nous le constations dans le
rapport que nous vous avons adressé, Messieurs, le
12 mai 1854, en réponse b un mémoire de Monsieur
De Stuers, comblerait une lacune regrettable, et
offrirait b cette catégorie de malheureux un secours
puissant et tout-'a-fait dans l'esprit de nos insti
tutions.
Nous voos prions de remarquer, Messieurs, que
Monsieur De Stuers a signé la délibération du 23
mai i85i sans aucune protestation ni restriction
c'est-à-dire qu'il reconnaissait alors, ou du moins,
qu'il s'était rangé b l'avis de la majorité, sur les
inconvénients du maintien des vieillards au bégui
nage: Pourquoi a-t-il changé d'avis depuis?
Quant au fond de cette question, il faut nne bien
grande partialité et un désir bien préconçu d'accuser
notre administration, pour ne pas reconnaître que
l'établissement des vieillards dans le nouveau local,
permet de réaliser des améliorations qu'on n'eut
jamais pu obtenir au béguinage améliorations hors
de proportion avec la première mise de fonds, qui
devra se trouver comblée en partie par la vente
des anciens locauxsi l'opposition dont nous
nous plaignons ne réussit pas, sous main, b y mettre
obstacle.
Quant au nombre de 58 lits qui pourraient
trouver place dans l'ancien local comparé b celui
de quarante auquel on trouve que le nouveau peut
b peine suffire nous engageons ceux qui seraient
tentés d'admettre cette assertion b se rendre sur
les lieux ils pourront, juger par analogie de la
valeur des autres accusations de nos contradicteurs.
Vous aurez été frappés, Messieurs, de l'exagéra
tion des sommes présentées par le Propagateur
comme ayant été employées depuis dix ans par
nous en constructions.
Les chiffres véritables se trouvent a l'Hôtel-de-
Ville dans les budgets et comptes de notre admi
nistration ils en ont été extraits avec une ignorance
notable des plus simples éléments de la comptabi
lité, si ce n'est de propos délibéré, d'étaler devant
le public une somme fantastique propre b jeter de
l'odieux sur notre administration.
Nons nous bornerons, Messieurs, a vous rappeler
que de la somme de fr. 563,g52-82 b laquelle se
sont élevées de i846 b i85y les sommes portées
successivement aux divers bodgets pour dépenses
extraordinaires, il faut défalquer
Pour rappel ces divers bugets fr. 94,363-95
Pour sommes non dépensées et tenne3
en réservesfr. 38,ooo-oo
Employés en seoonrs extraordinaires par
suite la cherté des vivresfr. 3î,56a-oo
Portés pour objets étrangers aux con
structionsfr. 16,764-17
Portés pour l'établissement des aliénés fr. 117,023-81
Ensemble fr. 298,713-93
qui ne concernent pas les constructions ou dont la
dépense ne doit pas incomber b notre responsa
bilité.
Reste fr. 65,258-89 ^ont ^r* 59,890-03 ont,
d'après les comptes, été dépensés réellement.
Quoiqu'en dise le Propagateur, vous trouverez
comme nous, Messieurs, qu'on serait mal fondé de
nous attribuer la responsabilité des sommes votées
par nos prédécesseurs
Nous savons que le dit journal ne fait aucune
difficulté de les envelopper avec nous dans l'ani-
madversion qu'il porte b l'administration cous
avouons que nous ne sommes pas facbés de cette
solidarité toutefois, nous croyons devoir mainte
nir qu'il n'est pas juste de rendre les administrateurs
responsables d'une dépense qui leur a été en
quelque sorte imposée par l'autorité supérieure.
Qu'il nous soit permis aussi, de faire remarquer
que cette somme de fr. 59,890 dépensée de i846
a 1857 pour constructions et améliorations sur une
surface bâtie qui égale b peu près le cinquième de
celle de la ville, est bien moindre que ce qui se
trouve avoir été dépensé, proportion gardée, et
daos le même laps de temps, par les particuliers.
Ce qui prouve b priori, que l'accusation lancée
b l'administration de construire avec trop de luxe,
ne repose que sur une apparence spécieuse les
soins mis an premier établissement d'une bâtisse,
évitant pour l'avenir les frais de reconstruction
ou de réparations.
L'administration des Hospices civils de la ville d'Ypres,
ARTHUR MERGHELYNCK,
TH. VANDEN BOGAERDE,
E. DURUTTE,
CH. VAN DE BROUCKE.
[Pour être continué.)
bulletin commercial.
Ypres, 6 juin.
Au marché de ce jour, il y avait 5(?2 hectolitres
de fromentb 23 fr. 07 c. l'hectolitre; 128 h. de
seigle b 12 fr. 70 c.; 90 b. de fèves b 16 fr. 60 c.;
16 h. d'avoine b 9 fr. 25 c.; 000 kilos de pommes
de terre rouges b o fr. 00 c. les 100 kilogrammes;
56oo k. de pommes de terre blanches b 7 fr.
00 c.; beurre frais b 1 fr. 89 c.; viande b 1 fr. 4o
c.; le kilog.; pain b 25 c. le kilog.
Au marché de ce jour, le froment a subi une
hausse de 17 c., et te seigle nne baisse de 90 c.
DU 30 MAI AD 6 JUIN INCLUS.
Naissances 10. Sexe masculin 6; féminin 4.
Mariages 2. Viaene, Edouard-Léonard,
charpentier, et Diltoer, Julie-Amélie, couturière.
Vanden Boogaerde, Justin-Henri, marchand, et
Becuwe, Stéphanie-Jeanne-Caroline, sans profes
sion.
Décès 6. Vanhoutte, Sidonie-Hortense, i4
ans, dentellière, rue Close. De Hollander,
Eugénie-Marie, 19 ans, dentellière, célibataire,
rue de Weninck. Lameire, Marie-Philippine,
34 ans, dentellière, épouse de Pierre Kiecke, rue
de Menin. Desmyttere, Jeanne-Thérèse, 85
ans, sans profession, célibataire, rue Sc-Nicolas.
Hoevenagel, Charles-Louis, 66 ans, journalier,
époux de Marie-Thérèse Vandemaele, rue de
Menin. Knockaert, Marie-Thérèse, 46 ans,
journalière, épouse de Ivon-Léon Vermeersch, rue
Grirarainck.
Enfants au-dessous de 7 ans 4. Sexe
masculin 2; sexe féminin 2.
TE POPERINGHE.
Den Nolaris BERTEN, ter residentie van
Poperinghe, zal op Maendag 29"1 Juny 1857,
ten een ure fix namiddag, voortsgaen te
Poperinghein de afspanning genoemd Groot
Sint Joris, toi de OPENBARE VERPACH
TING der volgende Goederen, loebehoorende
aen de Burgerlyke Gaslhuizen der stad
Poperinghe.
A .Twee hectaren 4g aren 99 centiaren
Hofplaets, IVeide, en Zaeilanden met Woon-
huis, Scheure, Wagenkot enandere Gebouwen,
slaende en gelegen te Boesschepeter gehugte
den Abeele Vrankryk
B .38 aren 81 centiaren Meersch, gelegen
te Godewaertsvelde Vrankryk.)
C. 12 hectaren 32 aren 54 centiaren be-
huisde WeideGrasZaeilanden en Meersch,
gelegen te Watou, ter gehugte den Abeele.
En D. 5 hectaren 23 aren 53 centiaren
"Vfeide en Zaeilanden, gelegen te Poperinghe,
by het zelve gehugte den Abeele.
Verdeelt in 37 lot en, al gebruikt door Henri
Heusel.