OYERSLAGr.
RAPPORT présenté lautorité communale
par l'administration des Hospices civils de
la ville cCYpres, d'après la délibération en
date du 27 mai 1857.
ARTHUR MERGHELYNCK,
Th. VANDEN ROGAERDE,
E. DURUTTE,
Ch. VAN DE BROUCKE.
Den Zatcrdag, 20eu Jcny 1857, om 5 uren
namiddag, in de estaminet Antwerpen,
binnen Ypre, zal er door den Notaris
VANDERMEERSCH, residerende te Ypre,
voortsgevaren worden tôt den ABSOLU-
TEN OVERSLAG van 12h. 71 a. 50 c.,zeer
goed ZAEILAND, WEIDE en MEERSCH,
verdeeld in 12koopen,gelegen ter gemeente
Voormezeele, by de plaetse en bekend op
het cadaster sectie B, N°s 246, 247, 250,
251, 252, 258, 259, 260, 261, 276, 277,
277bis, 278, 279, 280, 294, 417 en 428;
gebruikt door sieur Josephus Dicrijck.
reçurent aussi des blessures; un d'eux eut sa robe
coupée d'un coup de hache.
Il pouvait être minuit et demi lorsque parurent
les premiers gendarmes, au nombre de neuf. A
l'instant, ils firent évacuer la place et cernèrent la
maison. Un escadron de lanciers, venu de Mons,
acheva de disperser la foule. Il était temps, car ce
carnage durait depuis trois heures sans que per
sonne eût essayé de le réprimer. Il faut le dire, ce
sont de simples particuliers qui étaient allés h Mous
requérir la force armée.
Tel est le récit exact des faits que les journaux
de la gauche se garderont bien d'enregistrer, eux
qui se proclament si grands partisans de la légalité.
Mais le pays doit comprendre ce qu'il peut attendre
de gens dont le dernier mot est le pillage, le meurtre
et l'incendie.
Aucun des frères de Jemmapes n'est mort; 3
seulement ont été blessés plus au moins grièvement
en se défendant dans l'intérieur de la maison.
Le frère directeur a été le plus maltraité; cepen
dant ses blessures ne sont pas mortelles; il a été
contusionné assez gravement surtout h la tête.
Uo journal hollandais, l'Écho universel, de
La Haye, s'étonne de voir le libéralisme belge
repousser avec tant de violence la liberté de la
charité. Il fait remarquer que la loi proposée par le
ministère belge est beaucoup moins favorable h
cette liberté que la loi hollandaise, et qu'un projet
analogue au projet belge souleva dans le temps la
plus vive opposition précisément parce qu'il
tendait h restreindre cette liberté, dont la Hollande
jouit, tandis que le projet belge tend h la donner h
la Belgique, qui eu est privée. C'est qu'en Hollande
le parti libéral prend au sérieux le mot liberté,
tandis qu'en Belgique ce mot n'est qu'on masque.
Voici les réflexions de l'Écho universel
Le projet de loi du ministère belge sur la charité
est loin d'être aussi favorable aux droits de l'indi
vidu et des corporations que la loi hollandaise de
M. Van Reenen. Cette loi accorde une liberté
illimitée aux administrateurs spéciaux des biens
des pauvres.
Elle ne réclame d'enx aucune garantie de capa
cité, elle ne les astreint h aucun contrôle et les
dispense de l'observation des règles les plus
élémentaires d'une bonne gestion. Nous n'avons
trouvé aucune trace de cette liberté illimitée dans
le projet belge. Ce projet nous paraît concorder,
au contraire, avec le projet de M. Thorbecke qui a
soulevé dans le temps une si vive opposition dans
le pays, et qui, comme on se le rappellera sans
doute, admettait les administrateurs spéciaux en
astreignant leur gestion au contrôle de l'autorité
civile. Le projet de M. Nothomb est évidemment
basé sur le même principe, qui, il faut eu convenir,
est loin de constitner un danger pour l'élément
civil, auquel il donne plutôt une nouvelle con
sécration.
C'était dimanche, 7 juin, le 17* anniversaire de
la naissance de S. A. R. M™0 la princesse Charlotte.
Le drapeau tricolore était arboré sur la tour de
S'-Marlin et le carillon a joué pendant la journée.
On lit dans le Journal d'Anvers
Le jour de l'émeute on a distribué partout dans
le quartier populaire de Saint-André des billets
portant, entre autres A bas les calotinsA bas
l'armée! Léopold est un traître! Pive la Répu
blique! Ces ignobles provocations et ces insultes
au meilleur des rois n'ont rencontré parmi nos
honnêtes ouvriers que le plus profond mépris.
actes officiels.
Par arrêté royal du 5 juin, sont nommés agents
de la Banque Nationale
A Ipres, en remplacement de M. E. Bousman,
en congé illimité, M. F. Vaodenpeereboom, actuel
lement agent h Audenarde.
A Audenarde, en remplacement de M. Vanden-
peereboom, M. A. Wauters.
Suite voir N" 4,i4i.
Messieurs,
Enfin, Messieurs, nous devons rappeler que de
cette somme de fr. 59,890 environ la moitié a été
dépensée sous l'impulsion et la surveillance de M.
Destaers.
Noos ferons ressortir, Messieurs, en rappelant
des faits qui vous sont connus, mais qu'il est bon
que le public; auquel on recourt, sache aussi, que
notre honorable contradicteur est surtout ennemi
des constructions dont il n'a pas l'initiative.
Lorsque son projet de reconstruire en partie le
béguinage, fat définitivement rejeté, M. Destaers
se rallia sans opposition l'achat de la maison
Thibault; mais aussitôt que cette maison fût acquise,
il s'empressa de présenter l'administration un
projet d'appropriation ce plan fut repoussé par ses
collègues, qui en élaborèrent un antre qui reçut
l'approbation de la majorité.
A la même époque, Messieurs, l'autorité com
munale réclama avec instance l'adjonction h l'hôpi
tal civil de salles destinées an traitement des
maladiesépidémiqueset contagieuses, et M. Destuers
signala les inconvénients nombreux résultant de la
présence de la boulangerie h l'hôpital de la con
struction vicieuse des anciennes salles de malades,
et de la vétusté de quelques autres parties des
bâtiments.
De nouveau,, il vint armé d'un plan ce projet
eût malheureusement le même sort que celui de la
maison Thibault: plusieurs inconvénients graves y
furent signalés dans nos réunions; quelques modi
fications dictées par un esprit de conciliation furent
présentées, mais elles furent opiniâtrement refusées:
il n'y avait pas de milieu, pas de transaction possi
ble, pas une ligne ne pouvait être changée.
C'est dans ces circonstances qu'un architecte
distingué de Bruges, au talent duquel nous nous
plaisons h rendre hommage, fut chargé par nous de
dresser un plan des reconstructions h faire, d'après
un programme qui fut arrêté par l'administration.
Le travail de Monsieur Alleweireldt contenait
des idées heureuses, mais il ne pût être admis par
nous, parce que les proportions que l'architecte
avait données son projet n'étaient pas en rapport
avec nos ressources ni avec nos besoins.
Les études furent donc reprises par nous-mêmes,
et d'après nos indications, M. Lernould dressa un
projet qui finit par rallier l'opinion de tous les
membres, h l'exception, bien entendu, de M.
Destuers qui persista contre tous h soutenir l'excel
lence de ses plans.
Jusque là, Messieurs, tout était resté enfermé
dans la salle des délibérations; chacun avait libre
ment émis son avis et M. Destuers avait soutenu
son travail avec énergie jusqu'à la fin il était dans
son droit et aucun de nous ne pouvait blâmer sa
conviction mais nous étions en droit d'espérer que
l'opposition de M. Destuers, aux décisions prises
par l'administration n'aurait pas franchi le local de
nos. réunions.
Grand fut notre étonnement lorsque nous apprî
mes qu'il avait envoyé séparément son travail
l'Hôtel-de-Ville, afin qu'il y fût discuté et jugé
concurremment avec celui de l'administration.
Monsieur Destuers avait joint son travail on
mémoire où il dépeignait ses collègues sous les
couleurs les moins flatteuses.
Les deux plans furent examinés Ypres par le
comité d'hygiène, par la commission nommée
celte fin par le Conseil communal; Bruges par la
Députation permanente du conseil provincial,
Bruxelles, par le conseil général de la salubrité
publique, par la commission des monuments, et
finalement par le gouvernement.
A ces divers dégrés la préférence fut constam
ment donnée au travail présenté par l'administra
tion; et l'approbation royale sanctionnant toute
cette série d'avis favorables, vint mettre fiu
l'opposition opiniâtre de M. Destuers.
Vous comprenez, Messieurs, que ce ne fût pas
sans loi laisser un vif sentiment d'aigreur contre la
majorité de ses collègues.
Il nous est pénible, Messieurs, d'avoir infirmer
les motifs de l'opposition que Monsieur Destuers
croit devoir nous faire nous aimons penser qu'il
ne les apprécie pas lui-même.
L'examen du troisième grief (parcimonie et favo
ritisme dans la distribution des secours) articulé
par le Propagateur, nous conduira pourtant les
faire ressortir dans tout leur jour; et le public
invoqué reconnaîtra l'impossibilité où les attaques
qu'on nous adresse nous mettent, de nous dispenser
de dissiper la fantas-magorie dont on veut l'éblouir,
dût-il en résulter qnelque dommage pour des
amours propres que nous eussions voulu ménager.
A cet effet nous nous permettrons de reproduire
ici pour l'édification du public quelques passages de
la réponse qui vous a été adressée, Messieurs, le 21
juillet i854 aux observations de la commission de
comptabilité sur le budget de la dite année cette
réponse, contre les termes de laquelle Monsieur
Destners n'a pas protesté en séance, répond la
plupart des accusations qu'il a jugée propos
de nous adresser depuis
Nous devons vons faire remarquer que
tout en'maintenant depuis un quart de siècle,
peu près au même taux le crédit porté au budget
de notre administration ponr les secours domi-
cite; qu'eu fait, les secours de cette nature ont
pris depuis ce temps une grande extension en ce
sens, que les individus les plus malheureux et
qui ne pouvaient réellement pas s'adonner un
travail assidu, lesquels devaient recevoir précé-
demment des secours sur ce crédit, ont été socces-
sivement placés dans les hospices créés cette fin.
C'est ainsi que le nombre des vieillards placés
au béguinage primitivement de dix-buit fut
successivement augmenté jusqu'à trente-deux, et
en 1.853 porté quarante.
Que le nombre des femmes qui n'étaient que
de douze l'hospice de la Belle a été fixée
vingt-huit.
Que l'hôpital S1 Jean érigé en 1828 pour
douze lits, en compte depuis i852 le nombre de
quarante; et que par dessus tout cela il y a encore
une trentaine des plus malheureuses placées sur
crédit spécial l'hospice S' Jacques.
L'administratioi) des Hospices civils de la ville d'Yprès,
{Pour être continué.)
Ingesteld, in partien tôt 22,250 fr.
En in masse tôt 28,000 fr.
Boomprys 790 francs. (1)