BELLE FERME, Dans les parties du royaume où la langue fla ET AUTRES TERRES, 1° Une FERME ET TERRES, d'une contenance de 12 h. 90 a. 90 c.situe'e Kemmel, l'est de la route pavée vers Ypres, vis-à-vis du château Occupée par le sieur Louis Blondeel. Et 2° Un FONDS BATI, de 24 ares 80 centiares, près de ladite Ferme Occupé par Pierre Hennaert. Cette Vente aura lieu en la ville d'Ypres, l'estaminet du Parnasseen deux séan ces, l'une pour la MISE-A-PRIX, fixée au Samedi 11 Juillet 1857 et l'autre pour ('ADJUDICATION DEFINITIVE,au Samedi, 25 du même mois, chaque fois 2 heures de relevée, avec primes de mise-à-prix, conformément aux conditions, déposées en l'étude du Notaire VANDERMEERSCH, Ypre's. (1) constate plus facilement qu'elle ne s'explique, et avec lesquelles il est plus sage de transiger que de raisonner. Le Roi caractérise heureusement ces émotions; il ne se les explique pas il ne les comprend pas il ne les croit donc pas justifiées; il se borne h les constater. Il n'est pas sage de raison- ner avec ces émotioos inexplicables et injustifiéesn on ne raisonne pas avec la fièvre et avec la passion politiques; on ne raisonne pas avec ce qui n'est pas raisonnable; on cherche b calmer et l'on transige; c'est le rôle des gouvernements. Nous conseillons l'opposition de bien méditer ces paroles sages, mesurées, mais significatives. Le Roi recommande aux partis la modération et la réserve. Est-ce que MM. Frère et Verhaegen croient qu'il n'y a rien pour eux dans cette recom mandation Nous devons, dit le Roi, personnifiant le pays en lui, nous devons nous abstenir d'agiter toute ques tion qui peut allumer la guerre dans les esprits; il ajoute qu'il considère comme un danger toute mesure qui peut être interprétée comme tendant fixer la suprématie d'une opinion sur l'autre. VIndépendance cherche b donner le change sur ce passage de la lettre royale, mais il est impossible de s'y tromper et d'en travestir le sens. Le Roi parle tout le monde; tous les partis doivent sans doute prendre leur part dans ces conseils; nous acceptons loyalement la nôtre. Mais de quelle mesure le Roi entend-il parler? de toutes celles sans doute qui pourront revêtir ce caractère. Mais, aujourd'hui, en présence des faits qui occupent les esprits, quelle est la mesure qui pourrait fixer la suprématie d'une opinion sur l'autre La loi de charité, dit l'Indépendance. Mais le Roi vous a déclaré qu'il n'aurait jamais con senti donner place dans notre législation a une loi qui aurait pu avoir ce caractère et celte conséquence. Ensuite, quel rapport d'idées y a-t-il entre une loi sur les fondatioos charitables et une mesure destinée fixer la suprèma lie d'un parti? Et puis, le Roi a soin de dire qu'il parle pour l'ave nir et non pour le passé. Que faut-il, dit S. M., pour que nos institutions continuent fonctionner dans l'avenir avec le même ordre que dans .le passé? C'est cette question que le Roi répond. Il ne s'agit donc pas d'une loi ajournée, de faits passés, mais d'une mesure politique concernant l'avenir. Quelle est cette mesure politique? Mais la réponse est dans tous les esprits quel était le mot d'ordre de l'opposition et de ses organes? la dissolution des Chambres, au moment de la fièvre des passions excitées, pour renverser par surprise la majorité de ce piège politique, et pour fixer ainsi la suprématie d'une opinion sur l'autre. Les élections générales faites dans un pareil moment, sous l'intimidation, la menace et les mêmes violen ces qui ont assailli la tribune parlementaire, auraient dû commander aux conservateurs l'abstention en masse. N'était-ce pas lb une mesure destinée fixer la suprématie,la domination violented'un parti dont les éléments modérés auraient disparu, en même temps qu'elle rompait l'heureux équilibre dont parle le Roi. Nous le répétons: nous consentons volontiers b prendre notre part dans les conseils de la Royauté, mais la condition que l'opposition ne se bouche pas les oreilles, pour ne pas comprendre ce que le Roi lui dit si clairement. Eu résumé, le Roi déplore les incidents nés des débats parlementaires trop longs, trop animés, et qui ont fait naître de graves difficultés. Il témoigne auprès du pays de la loyauté et de la bonne foi entière du ministère, avec lequel il est heureux de se trouver d'accord et dont il ap prouve la conduite. Or, le ministère a été d'accord en tout ceci avec la majorité parlementaire, et le témoignage digne et impartial du Roi s'adresse donc non-seulement nu ministère que la gauche voulait renverser, mais la majorité qu'elle voulait violemment abattre et dissoudre. Le Roi a trouvé des paroles de haute sympathie et d'encouragement pour cette majorité dont les vœux, dit-il, sont et doivent être son guide, paroles que l'Europe entendra et qui contrastent j énergiquement avec les insultes et les violences de la tribune et de la rue. Le Roi parle de la haute sagesse et du patriotisme de ce grand parti; il lui recommande l'union étroite, qui est le premier fruit et la récompense d'une noble et bonne action pratiquée en commun. S. M. ajoute que le rôle géoéreux qu'elle conseille, c'est h la majorité qu'il appartient de le remplir. Le Roi a bien jugé de la majorité; ce témoignage de confiance sera compris. S. M. a des paroles dignes et sympathiques pour la majorité et pour le ministère. Son désir est de continuer veiller, avec le cabinet actuel, aux intérêts de ce beau et bien aimé pays. Nous ne savons si Y Indépendance aura, pour ce désir exprimé par le Roi de voir le ministère maintenu au pouvoir, tout le respect et la défé rence qu'elle feint de professer. Eu somme, aux yeux du Roi, la loi a été présen tée par le ministère dans des vues de loyauté et d'une entière bonne foi; jamais il n'aurait consenti donner place daosuotre législation nue loi qui aurait pu avoir les funestes effets qu'on redoute, et par conséquent il n'a pas cru et ne croit pas que ces funestes effets dussent sortir d'une loi dont il avait autorisé librement la présentation; le Roi croit qu'il est sage de transiger avec ces émotions contagieuses qu'on s'explique diffici lement et avec lesquelles il lie faut pas raisonner il recommande la modération et la réserve h tous les partis; il demande le calme au pays; il fait signe l'agitation et au pélitionnement de cesser; il regarde comme un danger toute mesure qui fixerait la suprématie d'uoe opinion sur l'autre, et fait comprendre aiosi sa pensée sur la dissolution des Chambres; il conseille la majorité, dans des ternies qui honorem celle-ci, de renoncer b la discussion de la loi et de remplir ce rôle généreux avec sagesse et patriotisme; il déclare qu'il se trouve d'accord avec le ministère, et par conséquent avec la majorité, dont il approuve la conduite; il désire le maintien du cabinet aux affaires. Voilb les conseils et les désirs du Roi. Noos espérons qu'ils seront entendus et que le calme renaîtra a la parole royale, toujours si res pectée et si aimée. La modération des partis est mise b une solennelle épreuve. Nous allons voir quelle est l'opinion qui écoutera avec le plus de loyauté la parole du Roi, qui satisfera le mieux b ses désirs et pratiquera le plus fidèlement ses conseils. Pendant l'orage de samedi soir, le Doramé Fran çois Pinnebrouck,âgé de 62 ans, ouvrier,travaillant sur le champ du cultivateur Faict, Leffinghe, a été frappé de la foudre. La mort a été instantanée. Son compagnon, H. Venne, et qui travaillait b côté de lui, a été aussi légèrement blessé au bras et la main gauche. A Bas- Wamêlon, le feu du ciel est tombé dans nue prairie du cultivateur J. Van der Meerscb, dans laquelle se trouvaient dix-huit bêtes a cornes, dont une a été asphyxiée. actes officiels. (Extraits du Moniteur.) Par arrêté royal du 18 juin, le concours eDlre les établissements d'instruction moyenne du premier degré aura lieu en 1857. Les dix athénées royaux, les établissements communaux et provinciaux sub- sidiés par le gouvernementles établissements exclusivement communaux ou provinciaux les établissements palroués par les communes, sont tenus d'y prendre part, moins qu'ils n'eu soient dispensés par le ministre de l'intérieur. Les établis sements privés pourront être admis au coocours sons les cnnditious prescrites cet égard. Toutes les opérations du concours auroDt pour base le programme du 1" juillet 1356. Seront appelées b concourir Dans la section des humanités i® La rhéto rique; 20 une des trois autres classes supérieures b désigner par le sort. Dans la section professionnelle La troisième classe; la première classe. Pour les sciences mathématiques i° La pre mière scieotifiques; 2" une des quatre classes supé rieures d'humanités b désigner par le sort. mande est en usage, il sera ouvert no concours spécial de flamand dans chacune des deux sections. La distribution des prix aura lieu, conformément bl'usage,b Bruxelles, pendant les fêles de septembre. Par arrêté royal dn 22 juin, le sieur J. Ver- brugghe, est nommé bourgmestre b Wulvergbem. chronique judiciaire. On lit dans le Journal de Charleroy Nos lecteurs connaissent aujourd'hui les dispositions de la loi sur la charité, incriminées par les députés de de la gauche, et pour cause. Nous les avons mises sous les yeux en publiant la lettre de MM. Was- seige et Moncheor. Ils ont pn apprécier si ces dis positions si sages, si pleines de bon sens, ont pu justifier les scènes révoltantes que le pays déplore. Eh bieo, la question que la loi sur la charité voulait résoudre, après avoir été décidée dans le sens de celle-ci par arrêt de la cour de cassation, vient encore de. recevoir une solution conforme devant le tribuDa! de Charleroy. Par testament mystique du 10 avril 1806, feu Michel-Norbert Herset a légué la généralité de ses biens pour la fondation d'uoe maisoo d'hospice Gozée. Entre autres conditions prescrites par le tes tateur, il voulait que l'bospice fondé par lui fût sous la vigilance et l'administration de MM. les curés de Thuin et de Gozée et do maire de cette dernière commune, qu'il chargeait aussi de la formation d'un règlement pour la police de cet hospice. Depuis plus de 4o ans, ces administrateurs spéciaux géraient l'hospice de Gozée sans trouble, lorsqu'il a convenu b M. de Haussy, lors de son passage au ministère, de faire application du sys tème inauguré sous son règoe, eu nommant tue commission préteoduement légale, pour être sub stituée b la commission testamentaire. Les administrateurs nommés par M. de Haussy assignèrent la commission spéciale devaDt le tribu nal de Charleroy pour voir déclarer qu'ils avaient seuls le droit de poser des actes de propriété sur les bieDS composant la dotation dudil hospice; que seuls aussi ils ont l'administration directe et la tutelle de la fondation. Malgré les efforts de M. l'avocat Dewaudre, chargé des intérêts de la commission-de Haussy, le tribunal, présidé par M. De Prelle de la Nieppe, d'accord avec les conclusions de M. Ernst, substitut du procureur du foi, et par jugement du 12 juin 1857, a déboulé les demandeurs de leur prétention et maintenu les administrateurs nomméspar le testa ment dans leurs fonctions. Ces derniers administra teurs étaient défendus par M. Victor Gendebien. nécrologie. L'ex-notaire Van Hoorebeke, de Somerghem, condamné l'année dernière aux travaux forcés perpétuité, est décédé vendredi b la maison de force de Gand. d'origine patrimoniale SITUÉES A KEMMELj

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3