BÉCOLTE, SUB PIED.
S E £5 SD E f S SE S f)
ET AUTRES TERRES9
A M E) R E.
1" Une FERME ET TERRES, d'une
contenance de 12 h. 90 a. 90 c., située
Kemmel, l'est de la route pavée vers
Ypres, vis-à-vis du château.
Occupée par le sieur Louis Blondeel,
1,200 fr. par an, outre les contributions.
Mise prix par lots, 39,100 fr.
Et en masse, 41,000 fr.
Et 2° Un FONDS BATI, de 24 ares 80
centiares, près de ladite Ferme Occupé
par Pierre Hennaert 20 fr. par an.
Mis prix, 400 fr.
L'ADJUDICATION DÉFINITIVE, aura
lieu en la ville d'Ypres, l'estaminet du
Parnasse, le Samedi 23 Juillet 1837, 2
heures de relevéeconformément aux
conditions, déposées en l'étude du Notaire
VANDERMEERSCHYpres. (1)
H il IL EL H VIMf I
la Patrie, qui l'exemple de tous les grands
organesde publicité européenne condamne l'émeute
maçonnique belge, »ient d'être inopioément rem
placé par le Journal des Débats, un des rares
journaux français qui se soit joint aux feuilles
démagogiques pour prendre le parti de l'émeute.
Le Journal des Débals se distingue par son
antipathie voltairienne l'égard du catholicisme et
par l'alliance intime qu'il vient de conclure,
l'occasion dès dernières élections, avec la démo
cratie républicaine et socialiste.
Les auteurs de cette substitution sont-ils d'avis
que l'opinion publique h Ypres appelle de ses
vœux le règne de l'impiété donnant la main
la liquidation sociale
actes officiels. (Extraits du Moniteur.)
Par arrêté royal du 7 juillet, M. A. Knepper,
prêtre catholique romain, nommé par Mgr l'évêque
de Namur, est admis h donner l'enseignement
religieux 'a l'athénée d'Arlon, en remplacement de
M. Ficher, qui a reçu une autre destination.
Des arrêtés royaux du 3o juin accordent pour
être distribuées aux élèves qui se seront le plus
distingués, pendant l'année scolaire de 1856
1857, aux académies et écoles de dessin des villes
ci-après désignées
Maliaes, quatre médailles de petit module, dont
une en vermeil et trois en argent; Bruges, seize
médailles, dont trois en vermeil, six en argent de
grand module et sept petites; Ypres, dix médailles,
dont trois en vermeil, trois en argent, de grand
module, et quatre petites; Ostende, trois médailles
en argent, dont une de grand module; Wervicq,
trois médailles en argent depetit module; Dixmude,
quatre médailles en argent de petit module; Pope-
ringhe, deux médailles en argent, dont une de
grand module; Courtray, neuf médailles, dont une
en vermeil, trois en argent de grand module et cinq
petites; Nieuport, quatre médailles en argent, dont
une de grand module; Roulers, douze médailles en
argent, dont deux de grand module; Menin, cinq
médailles en argent, dont deux de grand module;
Fumes, sept médailles en argent, dont une de
grand module.
pensions. Des arrêtés royaux du 00 juio
accorde les pensions suivantes 2,116 fr. la veuve
Dumont, professeur ordinaire h l'Université de
Liège; 2,116 fr. h l'orpheline de M. Lesoinne, id.
nouvelles diverses.
Dimanchevers le midi, le nommé Jean Seis,
âgé de 16 ans, demeurant Ypres, s'est noyé
-g
sauce. En 1811 il fut envoyé comme missionnaire
en Amérique, et il y arriva avec le P. Maximilien
de Rautzau.
Le P. Malou fut d'abord attaché comme profes
seur au New-York Literary Institution, collège
fondé par les PP. Kohlmann et Feenwick, et qui
jeta pendant quelques années un grand éclat. Mais
dans l'état précaire de la Compagnie de Jésus,
a cette époque, il ne fut pas longtemps possible de
conserver au collège un personnel suffisant, et, en
i8i3, l'établissement fut cédé h des Trappistes*
français que les colères de Napoléon avaient banni
de France pour avoir rétracté leur serment de
fidélité aux constitutions de l'Empire. Les Jésuites
quittèrent bientôt New-York pour se concentrer
dans leurs maisons du Naryland, et le R. P. Malou
y res,a seul, comme pasteur de l'église Saint-
Pierre. Il fut
même pendant un temps l'unique
missionnaire dans cette grande ville, qui compte
aujourd'hui viugt-quatre paroisses; mais les catho
liques de New-York, influencés par leur entourage
protestant, se distinguaient alors par leur esprit
d'insubordination; et le P. Malou, en échange de
son zèle infatigable, ne recueillit que l'ingratitude.
Pour avoir voulu réformer des abus invétérés, le
accidentellement dans le canal, sous la com
mune de Boesinghe, en se baignant.
LOst-Deutsche- Post anoonceque l'archi
duc Ferdinand-Maximilien restera au château de
Schœnbronn jusqu'au j8 juillet, jour fixé pour
son départ pour la Belgique.
Ces jours derniers, des ouvriers plafonneurs,
faisant quelques réparations un pan de mur de
l'église S'-Martin, Courtray, ont trouvé une
cachette couverte légèrement et qui renfermait un
buste, en argent massif, qui pèse environ deux
kilos. Le buste représente saint Eloi et paraît être
fait de main de maître. Un des principaux orfèvres,
M. Deschamp, est chargé d'y faire quelques petites
restaurations.
On écrit de Mons: Un estimable habitant
de la banlieue comparaissait avant-hier devant le
conseil de discipline de la garde civique de notre
ville, sous la prévention de ne s'être pas présenté
sous les armes le 3o juin, ainsi qu'il en avait été
requis.
A l'audience, notre faubourien prétend qu'il
était malade le dit jour et l'appui de son dire, il
présente un certificat signé parun artiste vété
rinaire
Nous ne savons si l'excuse a été admise par le
conseil, et si le certificat, très-valable, sans doute,
s'il s'agissait d'une bête de somme, a été reconnu
suffisant pour notre campagnard.
On écrit de Paris Il n'y a plus h mettre en
doute l'abondance de notre récolte de céréales. Les
avis transmis la balle depuis trois jours de tous les
points de l'empire sont unanimes pour constater une
récolte exceptionnelle, comme qualité aussi bien
que comme quantité. La température modérée qu'il
fait eo ce moment est très-satisfaisante; elle facilite
la maturité des grains sans la précipiter. J'apprends
qu'au marché d'avant-hier, sur les places du rayon
qui comprend le grand plateau producteur des
bords de la Loire, les mercuriales oot baissé
moyennement de 1 fr. 1 fr. ôo par hectolitre. On
cote ce matin, sur le carreau de la balle de Paris,
les bons froments de i856, poids de 76 a 78 kilos
l'hectolitre, eutre 25-5o et 27 fr. Ces chiffres
sont inférieurs ceux qui sont tenus en ce moment
dans plusieurs de vos localités. Il n'est pas dou
teux que samedi la mercuriale du paiu fléchira sur
beaucoup de points, et il eo sera probablement de
même Paris quant h la seconde quinzaine de
juillet. Les avoines sont toujours bien tenues de 33
34 fr. les trois hectolitres, octroi non compris.
nécrologie.
Le 8 est décédé a Wacbtebeke, le notaire Hippo-
lyte Audenaerde, l'âge de 3g ans.
digue prêtre s'attira l'hostilité des marguilliers,
maîtres souverains de l'administration temporelle
de l'église, et ceux-ci en vinrent lui refuser, tout
traitement, afin de le contraindre abandonner son
poste. De bonnes âmes croient volontiers que la
tâche d'un missionnaire en Amérique consiste
évangéliser des sauvages et prêcher les vérités de
la religion catholique des idolâtres. Ce champ est
moins aride que celui qui échoit au piètre chargé
de ramener aux pratiques de l'Eglise des popula
tions catholiques disséminées dans un milieu pro
testant; et c'est seulement l'archevêque actuel de
New-York, Mgr. John Hughes, qui a brisé la
résistance des conseils de fabrique et déraciné le
presbytérianisme de l'administration de son diocèse.
Le P. Malou, privé de cette autorité devait suc
comber sous le fardeau; niais il ne quitta pas le
troupeau auquel il s'était dévoué, et au milieu
duquel il mourut b New-York, 'a l'âge de 74 ans,
le 15 octobre 1827. Depuis plusieurs années, la
paroisse ne lui donnait aucun traitement, sans pitié
pour un vieillard toujours malade, pouvant peine
marcher, par suite d'un accident aux jambes.
C'était un missionnaire exemplaire, aimant la
pauvreté et les pauvres, et se dévouant au service
d'origine patrimoniale
SITUÉES A KESIHEL,
COMMUNE DE WARNÉTON,
sur une partie de labour
Occupée par Mad° Lemenu; et a la mortuaire de
la veuve Louis Deroubaix.
de
Le Mercredi 22 Juillet 1857, 1 heure de
relevée, il sera procédé sur les lieux la Vente
publique, savoir:
i° - Sur une partie de labour en Jace cle la
briquelterie de M. Laloy, le long le chemin du
Pont-Rouge au Tauquet de Frelinghein; i° 1
hectare 22 ares 64 centiares de Blé2° 78 ares
84 centiares de Fèves.
Et 2* - Sur les terres de la ferme de la veuve
Deroubaix au hameau le Geere. i° 1 hectare 75
ares 20 centiares de blé', 2" 70 ares 08 centiares
de Fèves 3" 17 ares Si centiares de Pommes
de Terre4° 43 ares 80 centiares d'Haricots',
et 5' 8 ares 76 centiares cTAvoine.
On commencera sur la terre près le Pont-
Rouge.
Il y aura crédit moyennant d'établir caution
solvable.
Le Notaire ROMMENS fVarnêlon est
chargé de la Fente et de la recelte.
(1) Qu'on se le dise.
des malades, auxquels il abandonnait tout ce qu'il
possédait. Les troubles politiques avaient compromis
la belle fortune dont il jouissait eu Belgique. Son
beau-frère, le chanoine Riga, qui en avait sauvé les
débris, lui faisait UDe pension viagère, a laquelle
les malheureux avaient la plus large part. Il prenait
aussi grand intérêt aux écoles catholiques de New-
York; il les visitait souvent, et questionnait les
enfants pour s'assurer de leurs progrès. Les ancien
nes élèves, qui ont conservé une grande vénération
pour le P. Malou, racontent encore leurs petits-
enfants que lorsqu'il était content d'elles, il leur
montrait sa tabatière, où était une miniature de l'uu
de ses fils, les écolières étaient fort amusées de la
pensée que le bon Père avait été marié. Mais, lui,
offrait Dieu eu sacrifice la peine d'être séparé de
ses enfants. Il leur a laissé pour héritage une
mémoire vénérée avec l'exemple de ses vertus
ecclésiastiques; et la Belgique catholique sait quel
point ses fils et ses petits-fils ont marché sur les
traces de leur aïeul. (1)
C. DE LAROCHE-HÉRON.
(1) The catholic Church in (lie United Statespar Henry de
Couicy, NewOfoik, iS56. Pages 385 et suivantes.