pour la ville 6 fr. par an, 4 fr. pour 6 mois, 2-50 pour trois mois. pour le dehors fr. 7-50 par an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75 pour 5 mois. Y F FL S S 19 Septembre. revue politique. histoire des premiers temps du christianisme. 4fme Année. No 4,171. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. Les nouvelles de l'Inde comportent toujours beaucoup d'intérêt. On prétendait que le fameux Nena-Sahib, (dont les feuilles anglaises raconlent tant d'horreurs,) la suite de quatre échecs successifs que lui a fait essuyer le général Havelock, se serait suicidé après avoir égorgé toute sa famille. Le chef mahratte, ainsi qu'un rapport do général anglais eo fait foi, paraît, en effet, s'être noyé avec tous les siens dans le Gange, mais probablement par accident. Toute fois la première de ces versions, quelque fut son inexactitude matérielle, fait ressortir au mieux la farouche exaspération des insurgés de l'Hindoustan que l'oppression et le fatalisme religieux poussent également au désespoir. On ajoute qu'avant la dernière de ces rencontres le féroce rajah avait fait tuer tous les prisonniers anglais qu'il avait épargnés lors de son premier mas sacre, et les troupes britanniques ont retrouvé après leur victoire les cadavres de 88 officiers, de 190 soldats, de 70 femmes d'officiers, de 120 femmes de soldats ou enfants, et d'à peu près 4oo personnes encore de la population civile de Cawnpore. Or Nena-Sabib avait toujours passé jusque là pour un des amis les plus dévoués des Anglais et pour un parfait gentleman. Devant Delhi l'armée britannique, privée de renfort, s'affaiblit de jour en jour par suite des maladies qui déciment ses rangs et ses combats incessants qu'il lui faut soutenir contre les insurgés. Depuis le commencement du siège, elle n'a pas eu moins de vingt-deux assauts repousser. Le général Reid, gravement malade, a remis le commandement des forces anglaises au général Wilson. Au reste, on attend sous peu devant la place une ET FflLLIo Le soleil était son midi et dardait des flèches embraséessur la ville éternelle. Les dômes des palais et des temples, les colonnes monumentales, les arcs-de-triomphe, nageaient dans une lumière éclatante, et les eaux des fontaines, s'élevant dans les airs, retombaient, aux rayons du soleil, comme des vagues d'or liquide. Les pauvres et les esclaves traversaient seuls ces rues et ces places, où l'ombre mêineétait étouffante: les pauvres plébéiens allaient solliciter quelque patron opulent; les esclaves tra vaillaient et portaient le poids du jour et de la chaleur. Les riches, retirés au fond de leurs déli cieuses demeures, goûtaient, au milieu du jour, le charme du repos et de la fraîcheur: n'avaient-ils pas, pour les heures brûlantes, des salles pavées de marbre et de mosaïque, rafraîchies par des eaux au doux murmure, des thermes parfumés, des jardins aux silencieux ombrages? N'avaient-ils pas, en hiver, les roses de Pestum, et, en été, la neige des Apennins? Après que la journée brûlante aura été consacrée au sommeil et au bain, la nuit n'aura-t- division de renfort sous les ordres du général Nicholson. Havelock lui-même, dont les succès semblaient devoir rétablir les affaires des Anglais aux Indes, devait marcher sur Delhi après avoir débloqué Lucknow. Malheureusement les ravages du choléra dans sa petite armée, d'autres causes peut-être encore l'ont contraint de se replier sur Cawnpore. Pour comble de malheurs les Anglais ont dû lever le siège d'Arrab, la suite d'un assant malheureux où ils ont perdu 200 hommes. Cet échec menace d'isoler le corps d'armée d'Havelock entre deux feux et pourrait devenir le signal de nouveaux désastres, vu le peu de forces dont dispose ce général. De nouveaux massacres d'Européens ont eu lieu. L'entrevue de Sluttgardt excite son tour un juste et vif intérêt. Contrairement ce qu'avaient annoncé même des feuilles semi-officielles, la pré sence des deux impératrices est fortement contestée aujourd'hui. Cette circonstance enlève la rencontre des deux souverains beaucoup de son caractère d'intimité. Depuis quelque temps déjà Belfast, ville du nord de l'Irlande, est en proie une agitation dangereuse qui menace d'aboutir une lutte sanglante. Déjà même les partis en sont venus ouvertement aux mains. Les prédications de quelques membres du clergé presbytérien ont provoqué des rixes violentes entre les catholiques et les protestants. Toutefois les feuilles les moins suspectes de partialité envers le catholicisme, le Times nommément, rendent hommage aux efforts du clergé de cette communion pour pacifier les esprits et empêcher les catholiques de descendre dans les rues. Ils stigmatisent par contre la conduite provocatrice des prédicateurs presbytériens qui s'obstinent jeter le gant aux catholiques. elle pas des heures sereines et douces pour le repas et les plaisirs? Danslejardin d'une de ces somptueuses demeures qui ressemblaient des villes et faisaient, selon l'expression d'un anciende la cité une réunion de villes, deux femmes s'étaient retirées pour éviter et les feux du soleil et les rumeurs du palais qu'elles habitaient et dont on voyait reluire au loin les blanches colonnades. Elles cherchaient l'ombre et le silence, et, appuyées l'une sur l'autre, elles gagnèrent, en suivant les sinueux détours des allées, une grotte tapissée de mousses et de scolopendres, et qui s'élevait au bord d'une vaste piscine de mar bre, où nageaient des murènes et des dorades. Reposons-nous ici, ma fille, dit la plus âgée des deux femmes, dans la grotte des Nymphes. Ici nous échapperons au soleil et au bruit qui impor tune tes oreilles. Elle s'assit sur no siège de rocheret sa Elle se plaça ses pieds en essayant d'assembler en guir landes quelques fleurs qu'elle avait cueillias. La matrone resta silencieuse; ses grands yeux noirs baissés s'arrêtaient sur son enfant, et, sans qu'elle l'eut aperçue, des larmes,onde amère dont le cœur s'abreuve, roulaient sur ses joues. Hortensia leva la Les rhéteurs, les sophistes, les doctrinaires, ou, si l'on veut, les pseudo-libéraux sont ces hommes qui, eo 182g, s'unirent aux catholiques, aux con servateurs pour combattre et neutraliser les tendances de Guillaume I" protestantiser la Belgique et qui, dès le lendemain de la révolution, foulèrent aux pieds leurs engagements, trahirent leurs alliés, constituèrent la minorité au Congrès nationaltendirent la main aux orangisies dès i85g, convoquèrent le Coogrès libéral en i846, et provoquèrent cette vaste organisation de clnbs sur tous les points do pays. Pour eux, une révolution n'est pas le moyen extrême et regrettable d'obtenir justice d'un des pote, c'est l'état permanent d'agitation et de lutte qui convient au progrès et la civilisation d'un peuple. Après avoir proscrit l'oppresseur de la religion catholique, ils ont immédiatement travaillé la proscription de cette religion elle-même s'ils réussissaient, quelles personnes et quelles insti tutions pourraient trouver grâce devant leurs violences. Ils ne conserveraient, et ce serait pour eux, que les honneurs, les dignités, les postes les plus lucratifs. Peut-être les catholiques, pour raient-ils bien encore devenir douaniers ou gardes- champêtres. Ils ont des relations intimes et soutenues avec les chefs des socialistes de tous les pays ils publient le panégyrique de Mazziui et ils votent une plume d'or Eugène Sue. C'est l'aristocratie du parti révolutionnaire Le grand but c'est d'être au pouvoir; quant aux moyens, ils sont tous bons; aucuns même préten dent que les plus odieux sont les meilleurs. Les principaux sont le mensonge et la calomnie, la rouerie et la fourberie surtout dans les élections. Les pseudo-libéraux se vantent d'un grand dé vouement pour le Roi et ils minent la Constitution dans toute sa circonférence; ils proclament un profond respect pour la Religion et ils bafouent ses ministres; ils ne veulent point que les électeurs tète pour montrer ses fleurs sa mère, et soudain elle vit ses larmes. Elle se leva la couronne qu'elle tressait tomba terre, et elle se jeta au cou de sa mère en s'écriant Oh! douce mère, pourquoi pleurez-vous? Ce n'est pas la première fois que mes yeux surprennent vos larmes; mais jamais vous n'avez daigné me confier votre secret... Ah! parlez-moi... je ne suis plus une enfant. Vos paroles resteront ensevelies dans mon cœur... qu'avez-vousmère chérie? répondez-moi Claudia répondit aux caresses de sa filleet lui dit avec douceur Mon enfant, nul parmi les mortels n'échappe la loi de la peine; mais, ce que je souffre, peut- être ne pourrais-tu pas le comprendre Vous souffrez, douce mère, répondit la jeune fille, en attachant un œil d'amour sur le visage de sa mère, beau, fier et triste. Vous souffrez, et pourtant, je l'ai entendu dire vos affranchies, bien des fem mes vous envient! Vous êtes d'une race si antique et si noble, et les dieux vous ont donné tant de richesses J'ai entendu dire un jour de Chloé, votre affranchie grecque, que vous étiez heureuse entre toutes les femmes M

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 1