ÉTAT CIVIL D'YPRES, ÀNNONCÈsT" ON DEMANDE OUVRIERS TAILLEURS, MISE-A-PRIX. POUR GRANDES PIÈCES, lesintèrêls desouvriersetdes fabricants, malgré les dispositions bienveillantes de ceux-ci. On assure que les ouvriers persistent exiger une augmentation de 4o p. c. Deux officiers belges très considérés, MM. B... et V..., viennent de contracter un engage ment jort avantageux avec la compagnie des Indes anglaises. Ils vont partir immédiatement pour Calcutta, avec l'autorisation du gouver nement belge, c'est-à-dire que leur qualité de Belges leur est conservée. Un affreux malheur a eu lieu mardi, la prison de S1-Bernard. Undépolpeu considérable de poudre y a fait explosion, par suite de quoi deux hommes ont été tués, et un troisième blessé. On attribue cet accident l'imprudence de ces personnes, qui se seraient approchées du dépôt en fumant. Deux ecclésiastiques catholiques romains ont offert leurs services en qualités d'aumôniers dans l'armée de l'Inde. Ce sont le révérend M. Kyne, de Saint Peter's Chapel, Clerhen- well, et le révérend Edward Lescher, un des prêtres de la Sainte Chapelle, Safron Hill. Ils ont reçu tous les ordres spirituels du cardinal JViseman, et partiront de Londres, pour leur destination, dans le plus bref délai possible. Le Collège ecclésiastique belge a Rome va recevoir un nouveau renfort. Trois ecclésiastiques viennent d'être désignés par leurs évêques pour y aller continuer leurs études. Ce sont M. De Brabandere, prêtre du diocèse de Bruges, licencié eo droit canon de l'Université catholique de Lou- vain M. Van Elegeinprêtre du diocèse de Tournaibachelier en droit canon de la même Université, et M. Bracq, du diocèse de Gand. On lit dans une revue allemande Eu Angleterre il s'est formé récemment parmi les membres de l'église anglicane établie un parti puissant et étendu qui travaille activement 'a réaliser le retour de l'anglicanisme b l'église catholique. Dix évêques auglicaos et plus de deux mille mem bres de leur clergé se sont déjà joints ce parti. On lit dans l'Aigle, de Toulouse Jeudi dernier, vers huit heures, la rue Héliot a été mise en rumeur par une scène qui a provoqué un nom breux rassemblement. Un jeune homme, M. X..., avait été invité dîner par deux dames qui habitent la même maison. Le repas devait être des plus gais, b en juger par le caractère connu des autres convives. A l'heure dite, M. A... se présente; il est reçu par une servante qui lui dit que tous les convives étaient allés aiguiser leur appétit par une courte promenade, et qu'ils allaient rentrer dans quelques minutes. La servante engagea M. X... faire lui- même un tour de jardin en attendant ses maîtres. M. X... suivit ce conseil. Après avoir fait quelques tours, il arriva près delà façadede derrière de l'habitation il fut surpris de voir les fenêtres de la salle manger, située au premier étage, brillam ment éclairées, d'entendre le cliquetis des verres et des fourchettes, accompagnés d'éclats de rire et d'une bruyante conversation. Un doute cruel s'empara de M. X...; il eut la certitude que le dîner était commencé et qu'il était victime d'une mystification. En écoutant attentive ment, il reconnut même que les rires et les quolibets des convives s'adressaient lui. Ce mauvais tour lui parut mériter une ven geance. En un instant, M. X... l'eut combinée et exécutée. Il s'empare d'une échelle, la place sous une des fenêtres de la salle manger, qu'il pouvait facilement atteindre, et se couvre la tête de son mouchoir, ce qui lui donnait l'air d'un fantôme, puis il monte les échelons. Pendaut quelques secondes, le fantôme resta perché devant la fenêtre ouverte, jouissaot de l'effet de la terreur qu'il allait produire. 11 se mit pousser de toute la force de ses poumons trois ou quatre hurlements, puis descendant rapidement de l'échel le, il disparut. a Décrire les résnltats de cette plaisanterie serait impossible. La frayeur des convives fut son comble; les dames jetèrent des cris; trois jeunes filles surtout, plus effrayées, se précipitèrent sous la table, qui se renversa sur elles, entraînant la vais selle et le couvert. L'uoe d'elles fut prise d'une attaque de nerfs; une autre est restée deux heures sans connaissance, et il a fallu les secours d'un médecin pour lui faire reprendre ses sens. Un journal étranger annonçait dernièrement que le général Skrzynecki avait obtenu l'autorisa tion de se rendre en Gallicie. Cette nouvelle est inexacte. Depuis des années déjà, il était laissé libre de résider en Autriche, et si peut-être il a adressé dernièrement l'autorité compétente nne demande formelle ce sujet, on lui aura simple ment répondu qu'il n'y a pas aujourd'hui plus qu'auparavant d'obstacle qui s'oppose ce qu'il voyage dans les Étals autrichiens. Gazette autrichienne.) Sous le titre: Diplomatie du Paraguay, un journal de Buéoos-Ayres, IOrdre, raconte en ces termes les circonstances de la rupture des rela tions diplomatiques entre le Brésil et le Paraguay; Le diplomate brésilien M. Amaral, ayant obtenu une grande audience du président Lopès pour s'entendre sur les points débattus, exposa S. Exc., en préseoce de son ministre, l'injustice de certaines dispositions réglementaires relatives la navigation du Rio Paraguay; et comme, pour corroborer ses assertions, il citait nn fait arrivé un capitaine de navire marchand, le président l'interrompit et loi dit Vous mentez! Le diplomate brésilien s'arrêta cette dénégation un peu brutale; mais après un moment de silence, il contiouaavec une tranquillité parfaite b présenter de nouveaux faits. A chacun de ces faits succédait un nouveau Vous meniez! chaque fois plus énergique, et le quatrième fut accompagné, comme on pouvait s'y attendre, d'un terrible coup de poing sur la table. Le représentant du Brésil avait terminé sod exposé, et ce fut au tour du président b parler. Mais b peine eut-il affirmé une proposition que le député brésilien ne tenait pas pour exacte, que celni ci l'iuterrompiten disant: «VotreExcellence meut! eo accompagnant ce démenti d'une pro fonde salutation. Le président s'écria aussitôt Qu'est-ce que cela Je mens Vous me dites b moi que je mens Pardon, répliqua le ministre brésilien, je me sers d'une formule b l'usage de la diplomatie du Paraguay. Que Votre Excellence veuille bien continuer. L'excellence présidentielle n'attendit pas le quatrième démenti, le diplomate brésilien n'en pat placer que trois, toojours accompagné de profondes salutations jusqu'au moment où le président sortit de la salle des conférences. M. Amaral annonça aussitôt au ministre qui avait assisté b cette scène sa résolution de partir, et il refusa de répondre aux notes qui lui furent adressées. Espagne. Madrid, 10 septembre. La Gazette de Madrid publie, par ordre de la reine, la loi de l'instruction publique qui, b dater du jour de sa publication dans la Péninsule et les îles adjacentes, devra être eo vigueur. La Esperanza annonce tenir de bonne source que la plupart des Espagnols établis au Mexique se réfogient b la Havane, ne pouvant plus tolérer les insultes et les vexations de la part des républicains. Pour oes misérables, le nom espagnol est un litre b la haioe, b la violence et b l'insulte. Le clergé, la classe aisée et tous ceux qui ont reçu une éducation régulière sont dans le plus grand abattement au Mexique, et il est impossible d'espé rer le rétablissement d'un meilleor ordre de choses. Ce qui domine au Mexique, c'est la lie du peuple, la plus abjecte de toutes les castes. Ces gens-lb, qui ne possèdent rien, attendent tout de l'anarchie. Sur io b 12,000 Espagnols qui vivent dans cette république, il en est très-peu qui ne soient pas menacés dans leor existence. Il est certain que l'apparition du pavillon espagnol dans le voisinage serait pour eux une grande consolation. Quant aux forces militaires nécessaires pour obtenir toute satisfaction, il suffirait d'un peu plus de 6,ooo hommes. Avec cela, on battrait les trou pes mexicaines et on s'emparerait des ports. Mais l'Espagoe devrait surtout et avant tout occuper la capitale do Mexique, afin de faire la loi b ces gens, qui ont violé toute espèce de droit. Pour cela il faudrait 12,000 hommes Espana BULLETIN COMMERCIAL. Ypres, 19 septembre. Au marché de ce jour, il y avait 1220 hectolitres de froment b 22 fr. 24 c. l'hectolitre; 167 b. de seigle b 13 fr. 90 c.; 75 h. de fèves a 17 fr. 60 c.; 20 h. d'avoine b 10 fr. 5o c.; 5oo kilos de pommes de terre rouges b 5 fr. 75 c. les 100 kilogrammes; 65oo k. de pommes de terre blanches b 5 fr. 75 c.; beurre frais 2 fr. 67 c.; viande b 1 fr. 4o c.; le kilog.; pain b 24 c. le kilog. Au marché de ce jour, le froment a subi une baisse de 12 c. et le seigle une hausse de 3o c. DU II SEPTEMBRE AU 18 INCLUS, Naissances 9. Sexe masculin 4; féminin 5. Mariages 2. 1. Desmyttere, Jean, cultivateur b Zillebeke, et Terlinck, Amélie, sans profession. 2. Godelière, Florentin, tisserand, et Houck, Rosalie, dentellière. Décès 2. Smaelen, Martiu-Joseph, rentier, conseiller communal, âgé de 87 aDS, célibataire, rue de l'Étoile. 2. Lamerant, Albert, âgé de 44 ans, particulier, célibataire, me deTbourout. Enfants au-dessous df. 7 ans 6. Sexe masculin 2; sexe féminin 4. des Chez LOTTHÉ, Marchand tailleur Bailleul (France). Les Notaires RENTY et VANDERMEERSCH Ypres, procéderont, le Samedi 3 Octobre 1857, trois heures de relevée, l'estaminet l'Eléphant, rue de Dixmude h Ypres, la MISE-A-PRIX avec gain de piime, des Biens suivants 1* Une grande MAISON Porte cochère et Dépendances, située en la ville c?Ypres, test de la rue de Saint Jacques, marquée N° 21 dernièrement habitée par feu M. Henri De Codt, divisée d'après les affiches en deux lots qui seront ensuite accumulés. Et 2# Une autre MAISON aussi située l'est de la rue de Saint Jacques Ypres, marquée N" 23. (Q

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3