1 Le libéralisme fera de vains efforts pour secouer la responsabilité, des journées de Niai. Elfe tuirevient tout entière. Elle pèsera sur lui codmte t'ih *cauc kem&yf' Quand uP vantera son atBiàhernent 'l(i Constitution et h notre ihdê- pe'ûdpncé?,koussirùnsen^ droit de lui rappelfij?la Constitution vioùe ef^nationalité, compromise pa r ses actes el par ses imp ru dente s provocations. Nous lui rappellerons l'attitude révolution naire de céYldins orateurs de la gauche la Chambre', le cri et alarme de M. Delfosse, les évocations de Polignac, des ordonnances de juillet, de la chute de Charles X, /'b bas les M otaries A, ta uas icî contents de M. Frere. Nous lui rappellerons que, du sein de la gauche parlementaire, acclamée par les émeu- tiers en gants jaunes et en paletot, pas une voix ne s'est élevée pour calmer l'effervescence populaire, évoquer le respect de la loi. de la Constitution, du droit des gens, quand Içs tribunes de la Chambre se mutinaient, quand des aitroupemenls se formaient aux abords du n i 3 f, I W' et. 1*. .t Palais de la Nation, quandles ministres et/es représentants cvnsérvdleùrs étaient accueillis des huées et des sifflets, quand le Noncedu Pape subissait un outrage qui obligeait le ministre des affaires étrangères faire des excuses au nom du B,oi et du pays, quand les fenêtres des bureaux de l'Émancipation et du Journal de, Bruxelles, des maisons religieusesdes hôtels de MM. Malou el Nottiomb volaient en éclats. *OC« H t Nous lui rappellerons que ses journaux annonçaient l'avance l'heure et l'endroit des rassemblements; qu'au lieu de chercher un refnède a une situation que leurs excitations avaient contribué amener, ils suivaient le conseil de /'Observateur qui, au flagrant des désordres, écrivait celle phrase significative La gauche est opposition; elle attend. Nous lui rappellerons M. Vsrhaegen, saluant de sa fenêtre les manifestations qui parcouraient les rues de Bruxelles, et M, Lplièvre les haranguant Namur. fl »r .:r Nous lui rappellerons ses efforts pour/aire produire aux démonstrations de la rue les effets qu'il s'en était promis, le pétitionnemenl des Conseils communaux organisé dans ce but, les mises en demeure pour te retrait de là loi, la démission du ministère et la dissolution des Chambres. En voilà certes plus qu'il n'en faut pour que le libéralisme belge porte dans l'histoire comme il la porte déjà devant le pays et devant t Europe, la responsabilité cTêvénémenls qui n'avaient pasenedre affligé la Belgique depuis i83o. 1 "'"'"(Patrie.) et l? plus vite douleur de Claudia, en se séparant de sa &Ue, avait été de U laisser eo de pareilles mains- Hortensia ignorait ces détails, mais un instinct tirgioal l'éloignait de sa belle-mère qui, d'ailleurs, ne la cherchait pas. Cependant, on jour, ellp la fit demander pour lui faire voir des bijonx qu'un marchand grec tenait d'apporte.r. Suivie de quel ques-unes de ses femmes, Hortensia se rendit auprès de Sabine qui, entourée d'esclaves ornatrices, achevait l'œuvre laborieuse de sa toilette, tout eo examinant les colliers et les bracelets sur lesquels elle appela l'attention de la, jeune fille. Regardez-les avec soin, lui dit-elle, car vous pourrez en avoir de semblables, lorsque vous épou serez mon frère Sextus. Ce root dit négligemment, frappa Hortensia-au cœur et la remplit d'effroi. Un époux choisi de, la main de Sabine, sou frère, quelle destinée! Elle laissa tomber les bandeanx de perles, et se rappro cha, en silence, d'une fenêtre qui ouvrit sur nue cour intérieure do palais. Les ornatrices regardaient aussi de ce côté Ib, avec une curiosité mêlée de- terreur, et Hortensia vit alors le spectacle étrange et triste qui attirait lenr attention. Au milieu de la cour s'élevait une colonne, b cette colonne était liée, par ses longs cheveux noirs, une femme, une - 2 - -U tD'ïlPRlBS» Neuvième article. S, lof a> 4 I >ld| des documents <jui nous ont é^c^és nous avons pu ^lir QuÇj $*"1 période ç|e douze |«$ées, il a éfHK m W* p«r la m- picesen propriétés bâties, (a somme «te quatre, cent mille francs; a* Que pendant ces années de crise alimentaire, et en même tenipsque les revenus augmentaient, la Commission a diminué les secours eo argent et en nature alloués une catégorie de plus de 65o vieillards ou infirmes. 3" Que, dans huit établissements, il n'y a que 393 individus, parmi lesquels seulemeot 183 vieillards ou infirmes; que 345 individus inca pables d'aucun travail sont misérablement, pen sionnés; que 6^4 individus presqu'in.capabjeb de travailler sont encore,plus misérablement secourus. 4* Que tel^ sont '£S seuls çt, tristes résultats, obtenus par la charge, légale, au iq.oyep, dJjyj, revenu annuel de plus de 17a mille francs, sur. ,1 it'.it'i !:*i)ri: .ne ïo u. ni? lequel on preleve 30 nulle francs pour frais d ad ministration. M. de Stuers est allé plus loin dans sa réponse au Rapport de la majorité. Il a prouvé que f Les secours b domicile sont trop restreints. L'on dépense trop eu constructions. Les revenus des Hospices n'ont pas été augmen tés comme ils auraient dû l'être. Des perles ont été faites qui auraient pu être évitées. Les .règles administratives ep matière de,location ne sont pas observées. N'est-ce pas, ici surtout, le ca? de dire avec,M. Molinari que la charité privée vaut plus et coule moins que U charité officielle? Quelques mots encore sur la maison des aliénés et l'Lôtel'Thibault. La maison des aliénés a coulé fr. i4g,io8-5o La roaisonTiuba.utlcoùleavec les fraisfr, 33,000-00 On a voté, p,our, approprier cette dernière,fr, 39,5ooj-oo( Ensemble fr. 300,608- 5o Ce capital placé en fonds publics belges 4 i|2 p. aurait donné un revenu de. fr. 9,037-38 35 vieillards coûtent au bégui nage fr. i 3 - 00 parmqisla, somme de fr. 5pio 00 16 aliénés b fr. 34o-ooparan. fr. 5,84o 00 fr. 8,880-00. ,t- ,7 fr.. I47.-38; esclave, qu'un bourreau, déchirait coups de fopet. Ce spectacle Ib n'avgit rien d'étrange; car quelle, était }a maison de Rome qui.n'eut, pas sou bourreau, en titre., chargé de châtier les pauvres serviteurs? E| quoique Hortensia n'eut jamais vu ces cruautés, au temps où sa mère était,auprès d'elle, ejlp, n'ignorait:pas que Sabine se conformait b l'usage; et plus d'une fois, elle avait enieodu, de join, les cris des malheureux esclaves torturés sans pitié. Lp, spectacle n'avait donc rien d'étonnant; mais, le calme, la résignation héroïque de la victime, n'étaient pas chose ordinaire. Le sang coulait de ses épaules déchirées et elle ne se plaignait pas on la frappait de plqs en plus, elle ne disait:pas un mot; ses veux étaient levés au ciel, ses lèvres remuaient, doucement, et un bonheur qui n'était pas de ce monde rayonnait snr son visage. Hprtensia la regarda, avec nne profonde surprise; elle comprenait le coorage; mais elle ne comprenait pas cette indi cible douceur. A la surprise succéda la pitié; elle se tourna vers Sabine, et lui dit Qu'a donc fait cette misérable? 1 Elle m'a désobéi, répondit-elle froidement., Son tort n'est pent-être pas bien grave, ré partit Hortensia; si j'osais vous demander sa grâce? Sabine la regarda d'an air moqoenr et lui dit f Vous prenez intérêt h uue esclave Par lea ID'où il résulte que l'on aorait pu pourvoir b de, de la ville et de 35 viçj^s cf PWS çunsçrvant un capital de deux ç.çut m\le M00*,» II qqç l'on aurait évité en on^ç f n de fra'S ordinaires 4e féparati^ et èVn#°- WfÂ80" d.î«^nës i«Mç qu'Ole existât au Zaçlhfffrétait, dit-on, une injure b l'humanité. C'est possible, mais il fallait tout'simplement la supprimer, au lieu d'ep construire uo,e autre au prix de cent çipqaaçtç. mille francs. Si le gouver nement vous a accordé uu subside, c'es.l, i des conditions onéreuses qui la compensert avec usure. Demandez l'administration communale ce que lui ont valu, eu fait de bâtiments militaires, les faveurs gouvernementales. Les pseudo-libéraux ont apparemment prévu qu'ils allaient faire, tourner, bien des têtes. Pourquoi l'hôtel dfi Thibault, a-.t-il été acquis? I* uwjo/rij^.dé l'a,dp»ffMs?ratifln, il K UP.® propreté des, Ho,pjces. Or,r il est séparé par uu cul-de-sac dp quelques maisonnettes connues sous le nom de Fondatioh du S*-Êsprit. 1 On sent que ce n'est Ib qu'un prétexte. Le public qe s'y trompe pas, et il attribue b cette acquisition un tout autre mobile. Derrière le jardin Thibault il y a un grand terrpin dont le propriétaire ne peut jAqjrJqjrmêroe puisqu'il ne tjeoi pas b son habita- tion. Àq bput. de quelque temps, ou spqf jgodra quq ce terrain est indispensable au uouvel établissement dé vieillards. La majorité,se ralliera b cet avis et alors oo verra paraître le deuxième volume d'qnq histoire ayant pour titre Échange de petites parcelles Les membres de ^administration des Hospices et leurs, affilés sont si convaincus de leur impuissance b réfuter les chiffres et les pièces publiés, par le Président, M. le chevalier de Stuers, qu'en debprs des factoms lancés dans le public ponr mystifier les badauds, ils n'osent pas risquer un mot pour défen dre les actes et la marche de l'administration. Ils se bornent b dire qu'en tout cas la conduite du Prési dent est blâmable dans la forme;.qu'il y a de l'incQovpnpp^e.b 4jvu|guçr, des discussion?, qui ne son! pfpipt astreintes ia publicité; que la minorité, doit se. soumettre a la majorité, ef que M. de Stuers aurait dû se taire ou se retirer. Ce, raisonnement, qui implique la nécessité de passer condamnation snr le fond; n'est lui-même que spécieux. Il est regrettable que les administrations de bienfaisance trpuvent,le,nioyep,d'échapper an. contrôle de la. publicité; mais le? pseudo-libéraux,le ypuleat ainsi, et c'est pourquoi il$ outi commis, tant d'excès b l'occasion p'un projet de loi qui crépit de nouvelles garanties. IVlpis ce qui est certain, c'estque les budgets et les compies de ces administrations doivçnt passer par le Conseil communal, que Ib ils sont l'objet d'une discussion publique, et que, dès Gémeaux! quelle clientelle suivra votre cbarl... Je voudrais vous accorder ce que vous me demandez; 1eDfc.P»f3 femmes... Elles ne me craindraient plus, si une fois je négligeais de les faire châtier... Hortensia allait insister, mais elle s'aperçut que le bourreau, avait .fiai sa lâche; J'esclave, déliée, joigoit les mains et dit b haute voix - Je vous rends grâce, mon Seigneur et mon Dieu,,pour tous vos,bienfaits... Que,veut-elle dire? s'écria Hortensia. Le sait-ou? C'est toujours ainsi qne cela se termine on use les fouets et les scorpions sur le corps de cette intraitable fille sans pouvoir lui arra cher d'autres paroles qpe celles que vous venez, d'entendre. Elle parle b ,nn être invisible, elle le remercie, elle nq se plaint jamais; mais je saurai vaincre sa fierté, je n'y épargnerai rien... Je ne puis supporter d'être bravée par une vile esclave^- le rebut de la nature, et je viendrai b bout de cour ber sa tête insolente; je ferai fléchir sa volonté, je l'bomilie,raije l'abajsserai cette orgueilleuse Agathoclie... Sabine s'animajt une foreur secr,ète allumait ses yeux sombres, et les esclaves tremblaient sous ce regard qu'elles ne connaissaient que trop bien. (Poqr être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 2