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lors, ils tombent dans le domaine de la presse; ce
qui est certain, en outre, c'est que les administra*
teurs (les Hospicçs et de* Bureaux de bienfaisance
sont des fouçôpnoçûes qui relèvent, nu moins
indirectement, dq cp,rps électoral auquel ils doivent
compte de leur$ opinions, de Içur conduite admi
nistrative, comme le* conseillers communaux et
provinciaux, comme les membres des deqx cham
bres.
Loin donc d'a»oir commis uoe inconvenance,
le Président des Hospices n'a fait que remplir un
impérieux devoir.} il a éclairé d'une part l'autorité,
et d'autre part les électeurs communaux. Au sur
plus, en fait de convenance, nous savons bien quels
sont les plus forts, de M. de §tuers ou des autres
membres des Hospices} toutefois nous ne voulons
pas rqpp/elci; des,s£èn£& que. l'ancien colonel a lui-
même couvertes, de son mépris.
Maintenant que la cause a été débattue au grand
jour, chacun est mis k même de remplir sa mission.
Il est du devoir de l'autorité supérieure d'intervenir
pour djébroqiHcs ce çJta<&; et les électeurs auront
bien tôt f'occasjqn de formula lieu;, manière de voir
sur les, tendances des administrateurs communaux
qui tolèrent ou favorisent le gaspillage des deniers
du, patme.
—.m «1)111111
Le Journal de Gand met le ejergé et tous les
maîtres catholiques hors l'enseignement. Le Jour
nal de Liège, nous devons bien en convenir, est
plp&; complet encoju que sop confrère gaulois;:, H
nous met résolument hors la loi, Lisez
Quand un parti, dit-il, eu- est venu k cette
extrémité, quand l'antipathie qu'il spulèm» rend
insuffisantes les lois protectrices de tous les
citoyens, il devient une source de désordres et de
conflit^ et il devrpjt cesser d'iptervenjr dans le
gouvernement; d'un poupin libre, Hostile aujour
d'hui aux administrations communales-qui luttent
contre ces envahissements, demain il aura contre
lui le pouvoir central.
Après afojr çmployd; soo infhiencq k fausser
les lois dans son intérêt', quel droit aura-t-il
invoquer leur appui quand l'exécution en sera
confiée un parti contraire. Les libertés com
munales, l'auront: laissé seul; isolé au milieu, des
populations; il en, aura, appelé k la force-pour,
prolonger, sou existence, et cette force pourra se<
retourner contre lui.
La férociléjest sommaûe. V,ou$.CBSsez une déli
bération de conseil communal, on vous retirer l'eau
etje, feu, vous,n'êtes plus,ni.citoyen ni rien dans,
l'Etat. Topt le monde a le droit de voirs courir;
sus; et voju$ seriez plaisants d'in voquer larprotec-
tiop .des lojql
Ces ligues À^Jou{rnal>defii4ge ne blanchissent
pas seulement l'émeute, du. mois de mai, elles
amnistient, qye. djsiopsrnous? elles .justifient la
progénitare dé cette émeute, autant qu'élîe pourra
faire de petits ou de gros dans la suite des temps.
Avez-voos des revolvers? C'est h présent toute
la civilisation, toute la Constitution, tonte la loi.
O progrès
Disons plp|ôt qu'on parti qui ne sait plus
u'une chose menacer ses adversaires du règne
e la Terreur, est un parti qui abdique eu se
déshonorant. Oui, ceux qui en sont réduits k cher
cher leur for.cç dans une menace de proscription,
eeux-lk montrent que le pays les a déjk abandon-
nés. Le sentiment' d'horreur qu'inspire cette
débauche de folles violences, achèvera leur -roide
morale. [jimide C Ordre.)
Nous avons k parler de la séance du-conseil
communal de Gaud de samedi;
Deux propositions ont été soumises k l'âssembléé.-
On lui. a dema.ndç paj l'pnç de jetgr un blême
sur le bourgmestre. Dix-neuf membres contre neuf
s'y sont opposés. Cette première proposition a
donc été rejetée.
La seconde .proposition faije pyc M., Ça) lier, a
été adoptée paj; 47,voix /contre. 19.; Elîg.lgndik lu
rédactioo d'one adresse aq Roi, pçar,, pçiftr;-Sa,
Majesté de, revoir,ou faire rqvoir l'arrêté par Ieqnel
a été annulée |a délibération du conseil communal
de Gand du 25 juillet.
Une adresse au Roi, telle qu'on l'annonce, n'est
pat un»protestation,.c'est nue sorte d'appel porté
devant les juges qui ont rendu le jugement en
première instaoce. Le conseil communal de Gaud a
confiance dans les lumières do Roi; il le déclare.
Cela veut dire que, quelle que soit la décision, il
saura s'y soumettre.
La proposition de M. Callier a pour objet d'en
appeler au Roi mal informé (et un peu trompé sans
doute par M. DoUbaje) a« Roi mieux informé
depuis que M. Callier a prononcé son discours.
Nons ne ferons pas ressortir la grossière inconve
nance de celte motion elle laisse supposes que
Sa Majesté ne se. serait pas entamée de tous Les
renseignements déeirabW»,, et aurai* prononcé k fa
légère dans un aussi grave débat.
La proposition de M. Callier a été adoptée par
le conseil* La, majorité n'a pas vu que M* le pro
fesseur préparait k ses collègues un nouveau conp
de férule. Le Roi mieux informé maintiendra sa
décision. L'humiliation infligée au conseil, le 3i
août, en sera-t-elle moins rodé?
Le prix des céréales est en ce moment pins élevé
en Belgique que.sur l'a plupart des grands marchés
de 1'Eur.ope. Nons constatons ce fait sans vouloir
l'expliquer, nous bornant k y ajouter qoe,malgré la
prohibition de sortie appliquée dans notre pays
depuis plusieurs années-, nous n'avons jamais eu des
prix plus bas qu'k Londres, Rotterdam et Mar
seille. On nous assure qu'bne importation considé
rable de grains fiançais et russes aura lieu dkns
quelques semaines par Anrerret par lès bureaor
frontières dès provinces dè Namur et,déHainant;
NOUVELLES DIVERSES.
Hier mardi k. quatre heures,et demie, do,matin.
In nommée Nathalie Marwigoon âgée de 23 ans
ayant, eo descendant l'escalier,de sa demeure, fait
un faux-pas, est. tombée: sur le rezrde-cbaussée;
daos ss cbuie eUo'esl enfoncée l'occiput et est res<
tée morte sur lercoop.
Oo nous écrit-de Nieupert, le 19 septembre
Cetle>Duit, par un temps très-obscur et un:fort
veut, le schooner anglais Sally, cap., Hi.Earl;
chargé déchois,de, coustruclion,.venant,de .Nanisos
(Norwége), en destination dè Nieuport, a échoué
devant là commune de Lombarlzyde, k environ une
demi lieue de l'entrée du-port.
Le choc dé l'éehouemeot sur le sable a été très
violent; l'embarcation est fortement endommagée
et ne pourra- plès être relevéet L'eau y péoètreuvec
tant de force, qoe-les-personnes de l'équipage ont
dû abandonner le tout etse- sauver-k terrer Per
sonne n?â-heureusement-périr Les dorn-mages/ qui
ne sont pas encore connus, seront, paraît-il* grands;
le tout-est, assuré.
On lit dans no journal de Gaud i On vient
de découvrir ici uo tableau du Guide ddns les cir-
coostaBces assez curieuses-: ie sieur M...., coiffeur,
ayant acheté il y a quelque temps pour une baga
telle un^vieox tableau,chez un marchand de bric-
k-brao, le,montrai un de nosartrstes-peintres/ qui
ne tarda pas k y.de'couvrir la, signature dugrand-
maître italien^ On,prétend que ce-tableau; après
avoir -été relégué - pendant, dedongue?années an
greuier - d'un château- appartenant' k! une uoble
famille; de cette, ville, avaittété abandonné -avec
d'autres vieilleries k un des domestiques; celiii-ei
ignorant la valeur artistique du tableau, le vendit
pour quelques francs au marchand, de bric-à-brac.
Lo'œufze du Guide représente la scène d'amour
filiel qu'on rvoit figurer autdessus de la porte do
Mammelokkér.
Oo lit dans no journal dé Gand Depuis'
quelques jours -Je bruit circule,enoville que, dans
une maison appartenantk M. N. et située près de la
Pompe, rue Basse des Champs, on a trouvé un sac
renfermant de la monnaie ancienne eo or d'one
valeur.d'ènviron 8,000 francs. Oo ajoute que dans
lé sac se trouvait un billet portant que, dans le
jardin, près' de tel arbre, était!enfouie une somme
pltis forte encore. .La-deSsus on anrait fait des
recherobes en cet endroit, mais on n'y anrait rien
trouvé. Lepropriétàirë/afffiandé par cette première
trouvaille, se proposerait défaireretourner tout le
sol du jardio.
Malgré l'abondance deS dernières ploies, l'eau
n'a encore pénétré qu'à quelques pouces de pro
fondeur dans ksxbamps arables; k peine la charrue
peut elle y fonctionner. La sécheresse recommence
et nous promet uo troisième été. De mémoire
d'homme on n'a va le baromètre ai longtemps ûté
au beau. Du reste, f'arrière-saison est bonne pour
les cultivateurs et les travaux continuent régulière
ment. Nous pouvons en dire autant des pays qui
nons entourent.
Ou lit dans le Nouvelliste de Gand, do 20
septembre: MM. Deiecroix, fabricants eu cette
ville, viennent de fermer leurs ateliers et de déli
vrer les fi»refs k toos fetirs ouvrier*. Cette dféfer-
HHoatitm g été prise h fa suite dé l'impossibilité
dans laquelle se trouvent ces industriels-dé s'en
tendre avec les tisserands* refusant de se contenter
de l'augmentation de i5 p. c.» qui leur était
offerte sur Te prix actuel de leur salaire. lié
exigeaient 4o p. c., ce qui constitue, dîV-oït,- la
différence de lenr salaire d'aujourd'hui d'avec
celai de i855.
Les filears se montrent: moins exigeants et ont
accepté, dans les filatures dont le tarif était le
moins élevé, des augmentations légères qpi laissent
encore leur salaire de beaoconp inférieur k celui
qui est payé par d'autres cotonnières de la ville.
Ils ont exprimé toutefois l'espoir dé voir portèrq
dans l'avenir le plus rapproché possible, le taux de
leur salaire au niveau de celui de leurs compa
gnons d'autres filatures qui se' tiennent pour
satisfaits et a'ioquiètent nullement leurs maîtres.
La France demande^des onvriers, et plusieurs
tisserands.se. disposent-k-en prendre- la- voie, L'in
dustrie gantoise,qui se trouve dans un des moments
les pins prospères, est donesérieusement menacée*
et les hommes qpiont quelqpcrevpire sur la clasSè
ouvrière rendraient on irnmerrseservice aux fabri
cants, aux travailleurs et atxtcOMmerce'de détail*
en usant d'une intervention officieuse, pour rétablir
une entente parfaite entre les industriels et leurs
subordonnés.
L'attitude calme dèces derniers prouve qu'ils
ne-sonl" guidés que parla se«tè°idée'd'améliorer
leur sorti Pour atteindre ce but;,dans la mesure du
possible;, ou devrait pou voir.compter sur le^ con
cours empressé dechacun. »n
L'es ours ub Berne et la question dé
la charité. —A côté duipoDS monumental de
l'Akr, on aperçoit la fosse'aof ours. Un vieux-
patriote bernois avait laissé jçdfè-une dotation con
sidérable k ces armes vivantessde Berne, 3o ou
4o,ooo francs par bd, si je netnetrompe. LesourS
de Berne étaient donc fort k leur aise. Malheureu
sement, comme ils.ne jouissaient point des droits
civils, jl avait fallu leur donner des (u:eors, et les
tntenrs kleur,tour avaient nommé-force-adminis
trateurs pour gérer le bien des ours, et force
employés pour prendre soin dé leurs personnes.
Ite'tavaient'.noo»9eulemeeti dés gardiens, mais
encore ades médecins et jusqu'à-des phkrmvcienSeû
titre. Et pourtant ces ours si bien dotés et adminis
trés se trouvaient-confinés dans un affreux-cul de
basse fosse, où'ils dépérissaient k vue d'œil. L'abus
est devenu tellement scandaleux qu'k la fin les amis
des ours se sont émus et qq'une réforme radicale a
été opérée. Les administrateurs spéciaux ont été
congédiés, et la commune s'est attribué les revenus
de lardonation en assumant sur elle l'entretien des
donataires. On ne dit pas si les onrs ont adhéré k ce
nouvel arrangement. La commune les a logés dans
une belle fosse,'an fond 'de laquelle s'élèèe Une
niebe élégante. Mais il nons semble qu'elle lésine
an peu sur les frais d'entretien'et de nourriture,
car ces-ours si'bieu loigés nous onr paru maigres k
faire pitié; et éommeHs élaiedtmalpropresl N'était-'
cepae notre fameuse question de1 la charité avec sa
solution1 catholique et sa solution libérale, trans
portée dans la fosse aux ours? Pauvres ours
I—m- Il LI I 1 1
NÉCROLOGIE.
Le Nestor de la ville de Tbielt, M. J. Baert, y
est décéifé dans la nuit dejeudi k vendredi dernier,
k l'âge de'98 ans et 9 mois.