ÉTAT CIVIL D'YPRES, ADJUDICATION. Portée par accumulation fr. 14,100. Portée fr. 1,800. La masse des Biens ci-dessus désignés est portée fr. 16,500. (i) contre lui par le ministère publie, du chef d'actes passés, prétendueuient par l'entremise de la per sonne interposée de son clerc, était non fondée. Il y a quelque temps, un de nos comparriotes revint de l'Amérique Gand, après une absence de quinze années. Son projet était de séjourner quelques mois ici et de retourner ensuite en Amé rique. Entretemps, il contracta mariage et déter mina sa femme a le suivre au delà de l'Atlantique. Une des amies de sa femme, jeune couturière, devait être du voyage. Le jour convenu, on se rendit Aovers pour arrêter les places sur un paquebot en partance pour New-York. Les malles et les bagages étant transportés bord, la petite caravane se rendit dans un estaminet près de l'embarcadère pour y attendre l'heure du départ. Le mari sortit un instant en disant aux deux fem mes qu'il ne tarderait pas venir les rejoindre. Un temps assez long s'écoula et le mari ne reparaissait point. Impatientées d'attendre et craignant de manquer le paquebot, nos deux voyageuses s'infor ment de l'heure précise laquelle a lieu le départ. Quel n'est pas leur désappointement en apprenant que le navire a pris le large depuis longtemps et que le mari infidèle a disparu avec l'argent et les bardes. Force leur a été de reprendre la route de Gand pour rentrer dans leurs familles. On lit dans un journal de Liège: Le 6, un pauvre campagnard, accompagné d'une jeune fille des champs, peine âgée de 16 ans, se présentait ati parquet de M. le juge d'instruction de Liège et demandait avec instance la permission de parler ce magistrat. Personne ne s'attendait certes, en voyant ce vieillard et cette jenue fille, apprendre que c'était un père qui venait remettre son enfant aux mains de la justice pour avoir répondre d'un crime bien rare dans les annales des cours d'assises. Vendredi dernier, les vaches d'un paysan de Ville-en-Bois, hameau des environs d'Aywaille, confiées aux soins d'un petit garçon de 10 ans, revinrent seules au logis, après la pâture. L'absence de leur gardien n'étonna personne au premier abord, mais, la soirée étant venue, on commença s'inquiéter et l'on se mit la recherebe du petit pasteur. Les champs et les bois furent en vain explorés. La journée de samedi se passa en nouvelles recherches, qui restèrent également infrnetueuses. On se perdait en conjectures sur celte étrange disparition, lorsqu'un individu du village de La Reid déclara se souvenir que, dans la matinée de vendredi, il avait entendu des cris étouffés sortir d'un bois et que,s'élant approché de l'endroit d'où partaient ces cris, il n'avait plus rien entendu, ce qui l'avait rassuré. Les paroles de ce paysan, proférées en présence de plusieurs personnes de Ville-en-Bois, émurent tel point l'une d'elles, jeune fille de 16 ans, que son émotion violente fut l'objet de remarques des gens du voisinage. Le père de cette enfant se mit aussitôt h la questionner et parvint lui faire avouer qu'elle avait porté un coup de pierre au petit pasteur, coup qui, selon la jeune fille, l'aurait tuéraide. Cet aveu fut suivi d'un second et le père du pauvre garçon tué parvint enfin savoir où se trouvait le cadavre de son fils. Quelques personnes allèrent la recherche du corps que l'on découvrit caché sous un tas de bruyère, dans un ravin profond. Malheureusement, ce que l'on raconte, l'état du cadavre n'accusait pasune mort donnée au moyen d'un coup de pierre. Le corps était meurtri d'horribles blessures et il portait la gorge une affreuse entaille. Un médecin d'Aywaille a fait l'autopsie du cadavre. Les aveux de la jeune fille ont donc un caractère mensonger si les faits sont tels qu'on les raconte. Il a dû y avoir lutte, et qui plus est, une lutte épouvantable. La justice parviendra, il faut l'espérer, éclaircir ce crime mystérieux. Disons pour terminer quependant qu'on procédait aux recherches dans les environs de Ville-en-Bois, la jeune fille était partie pour Liège avec son père pour venir, ainsi que nous l'avons dit plus haut, se constituer prisonnière. Après un court interrogatoire, elle a été incarcérée Saint-Léonard. On écrit de Blankenbergbe Notre ville voit chaque année s'accroître son importance comme ville de bains, mais jamais la progression n'a été si marquée que pendant la saison qui vient de finir l'année passée; la dernière liste des étrangers s'élevait 2,288 personnes. Cette année elle est de 5,54o, la différence en plus est de 1,202; on a eu le regret de devoir refuser un certain nombre de grandes familles faute de logement; cet inconvénient si préjudiciable nos intérêts ne se renouvellera plus r déjà on met la main l'œuvre et de nouvelles constructions vont s'élever e: seront prêtes pour recevoir l'an prochain de nouveaux visiteurs. Nous disons nouveaux, car les anciens, fidèles comme les hirondelles, reviennent toujours leur ancien gîte où ils ont déjà retenu leur place. Il y a ceci de remarquable que tous ceux qui ont passé quelques semaines ici, prennent la douce habitude de revenir l'année suivante; entre eux et nous le dernier mot de la saison est toujours au revoir. D'importants travaux publics vont encore rendre la promenade plus agréable et l'accès de la plage plus facile. Comme une chose extraordinaire, dit le Landbouwer de Roulers, on admire en ce moment dans le jardin du sieor Verhelst-Coussement en celte ville, un noisetier dont les fruits ont été cueillis il y a quelques jours et qui actuellement est tout en fleurs. Nous apprenons que M. Hennaert, originaire de la Flandre occidentale et missionnaire du diocèse de Détroit (Michigaa), est arrivé dimanche soir Louvain, venant directement de l'Amérique; il est descendu au collège américain. Ce digne et zélé missionnaire sera sans doute heureux de trouver cet institut, qui compte peine trois mois d'existence, en si bonne voie de progrès. Deux prêtres du diocèse de Gand, M. De Fraine, vicaire de Beir- legem et M. Cappon, vicaire d'Oordegem, ainsi qu'uu élève en philosophie de Paterborn (West- phalie), viennent d'y entrer. On y attend eocore dans le courant de ce mois six autres élèves un Français, un Allemand, et quatre Américains. Les Sœurs de Notre-Dame possèdent aujour d'hui des établissements dans 34 endroits en Bel gique, dans 11 en Amérique, dans 7 en Angleterre. Elles ont deux noviciats, l'un Namur et l'autre Cincinnati aux États-Unis. Quant au nombre de leurs élèves, on peut dire qu'il est prodigieux. Dans la seule ville de Liverpool, les excellentes Sœurs de Notre-Dame ont 2,875 élèves pauvres. 2i3 externes payantes, 42 normalistes, 56 aspi rantes l'enseignement, dans diverses autres réu nions, 5n; outre cela, elles y ont une maison d'orphelines, contenant 65 enfants. A Scheffield, elles ont 1,002 pauvres, 38 externes payantes, 700 fréquentant les écoles dominicales et 10 jeunes personnes se destinant l'enseignement. Le gouvernement du Brésil vient de deman der l'enrôlement de deux mille matelots belges et hollandais, pour servir bord de ses navires de guerre,aux conditions suivantes .'ils recevraient au moment de leur enrôlement deux cents francs, ils auraient le passage gratis et l'engagement devrait se faire pour trois ans. La Banque d'Angleterre, l'nn de ces derniers samedis, établissant la balance de ses comptes, trouva un déficit de 100 livres sterling en espèces. La nnit se passa la recherche de cette erreur. Le dimanche au matin un des employés de cette admi nistration suggéra l'idée que l'erreur avait été commise en expédiant plusieurs caisses de numé raire, parties la veille pour les Iodes occidentales, par Soutbampton. Aussitôt on court au télégraphe, et ici commence une chasse donnée par l'électricité la vapeur, qui avait une avance de quarante-huit heures la commotion s'est fait sentir, et les fils demandant si tel vaisseau est encore dans le port? Il est sur le point de lever l'ancre, répond-on. Qu'on l'arrête, dit de nouveau l'électricité. L'ordre est exécuté. Ce navire porte-t-il des caisses rtarquées de telle et telle façon Oui. Qu'on pèse les caisses. Elles sont pesées; l'une d'elles la délinquante était plus lourde que les antres, et la différence du poids correspondait juste celui de 100 livres sterling. Laissez appareiller, dit alors le fil mystérieux. La Banque d'Angleterre se contenta de débiter le compte de la Compagnie des Indes de la somme de too livres sterling expédiées en trop. L'erreur fut ainsi redressée quarante lieues de distance, sans qu'on ait en besoin d'ouvrir les caisses et dans l'espace de moins d'une heure. A FIS. Un décret des 22-28 juillet 1791 porte que les affiches des actes émanés de Vautorité publique seront seules imprimées sur papier blanc ordinaire, et que celles des parti culiers ne pourront l'être que sur papier de couleur, sous peine d'amende ordinaire de po lice municipale. Pour assurer, en ce qui le concerne, Vexécu tion complète de ce décret, le ministre des finan ces vient de rappeler aux employés du timbre la défense qui leur avait déjà été faite par une instruction du 27 décembre t858, d'admettre au timbrage le papier blanc qu'on destinerait l'impression d'affiches. BULLETIN COMMERCIAL. Ypres, 10 octobre. Au marché de ce jour, il y avait 1753 hectolitres de froment 22 fr. i4 c. l'hectolitre; i4i h. de seigle i4 fr.00 c.; 62 h. de fèves 17 fr. 80 c.; 2 h. d'avoine 10 fr. 75 c.; 600 kilos de pommes deterre rouges 5 fr.75 c. les 100 kilogrammes; 5ooo k. de pommes de terre blanches 5 fr. 75 c.; beurre frais 2 fr. 67 c.; viande 1 fr. 45 c.; le kilog.; pain 24 c. le kilog. Au marché de ce jour, le froment a subi une hausse de 19 c. et le seigle de 4o c. DU 3 AU 9 OCTOBRE INCLUS. Naissances 11. Sexe masculin 6; féminin 5. Mariages 6. Vandenbulcke, Louis, rubam'er, et Lepere, Léonie-Silvie, dentellière.Hoedt, Charles, ouvrier-imprimeoret Vermeersch Marie-Thérèsesans profession. Gryffon André, tailleur, et Boutens, Amélie-Catherine, dentellière. Durnez, Louis, maçoo, et Valencour, Gertrude, dentellière. Roose, François-Louis, journalier, et Kercbove, Jeanne-Thérèse, domes tique. Nollet, Pierre, meunier, et Brutin, Julie, dentellière. Décès 4. Samyn, Pierre, âgé de 4o ans, tailleur, époux de Rosalie Neuwelaere, rue de Thourout. Growé, Charlotte, âgée de 5i ans, sans profession, célibataire, rue du Mont-de-Piété. Boucké, David, âgé de 25 ans, cordonnier, célibataire, rue de Menin. Boudrie, Louis, âgé de 55 ans, journalier, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe masculin 1; sexe féminin 1. Les Notaires RENTY et VANDERMEERSCH Ypresprocéderontle Samedi 17 Octobre 1857, trois heures de relevée, l'estaminet l'Eléphant, rue de Dixmude a Ypresl'AD JUDICATION des Biens suivants i*Une grande MAISON h Porte cochère et Dépendances, située en la ville d'Ypres, l'est de la rue de Saint Jacques, marquée N" 21. dernièrement habitée par feu M. Henri De Codt, divisée d'après les affiches en deux lots qui seront ensuite accumulés. Et 2° Une autre MAISON aussi située l'est de la rue de Saint Jacques Ypres, marquée N° 25.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3