TURQUIE. l'absence de ses maîtres pour fracturer un coffre et y enlever 4oo fr. avec lesquels il a disparu. On noua écrit de Poperingheî3 c' Le prix actuel du houblon est de fr. 5o fr. 54 les 5o kilogrammes. Dans les diverses contrées de notre province, les opérations agricoles d'automne et les semailles ont pu s'accomplir de la manière la plus satisfai sante, ce qui est toujours d'un heureux augure pour la réussite de la récolte. Samedi dernier, un petit navire chargé de briques, et appartenant au sieur Ange d'Hont, de Ghistelles, a coulé bas dans le canal de Nieuport Plasscbeudaele près du pont de Slype. Parmi les Jurés qui auront connaître des affaires comprises dans la i" série de la 4m" session pour 1857, de la cour d'assises de la Flandre- Occidentale, qui commencera le 16 novembre, sous la présidence de M. Onraet, nous remarquons MM. P. Van Heule, conseiller communal Lan- ghemarck; Ch. Lebbe-Baetman, conseiller com munal Poperinghe; J. Fosieonégociant h Neuve-Église. Le maréchal des logis Brixiscomman dant la gendarmerie Dixmudevient d'être envoyé a Ypres. La police de la ville de Thielt a arrêté jeudi dernier une personne qui avait en sa possession une montre française en or, sur laquelle se trouve C intérieur le N' 1176 et le nom de Jean-Baptiste Helye Pariset une bourse en soie, ornée de perles d'acier, qui porte l'un bout le nom M. A. Meeslers, et l'au tre D. E. I. C. souvenir. Les personnes qui l'on aurait volé ces objets, sont priées de se faire connaître l'autorité de leur commune, par l'intermédiaire de laquelle la police de Thielt recevra tes renseignements nécessaires. Un grand nombre d'habitants de Bruxelles ont pu faire leurs provisions de pommes de terre 'a raison de 5 fr. les 100 kilogrammes, fournies h domicile par des fermiers des environs. On sait que depuis plusieurs années le marché est exploité par des revendeurs. Le prix moyen du froment et du seigle sur les principaux marchés de la Belgique, pendant la semaine du 12 au 18 octobre, a été fixé comme suit: Froment, hectolitrefr. 21 66 Seigle, 13 31 Eu égard aux prix de la semaine précédente, il y a eu diminution de 78 c. sur le froment et 38 c. sur le siegle. Pour le froment, le prix le plus élevé a été fr. 23 43, sur le marché de Lokeren; le plus bas, fr. 20 00, sur le marché de Mons. Pour le seigle, le prix le plus élevé a été fr. i5 67, sur le marché de Furnes; le plus bas, fr. 11 87, sur le marché d'Arlon. régnait dans les vastes salles, et rien n'en venait troubler le calme profond. Tout coup, dans le silence, s'élève un cri de résurrection. Mon Dieu j'espérerai en vous. Oui, quand tout m'abandonne et m'échappej'espérerai en vous. C'était la condamnée, dressée sur sa couche, les yeux et les mains au ciel, priant avec transport. Mon Dieu, disait-elle, je veux croire et me repentir. Faites descendre sur moi votre miséri corde; ayez pitié de moi; sauvez-moi, vous qui m'avez envoyé cette faible fleur pour me rappeler votre nom! Elle retomba épuisée. On accourut vers elle; et dans les bras, sur le cœur d'un de ces anges qui veillent au chevet de la souffrance, du crime et du malheur, la condamnée, éclairée sans dou:e par un rayon du soleil divin, répandit des larmes, Don plus de désespoir, mais de joie, d'espérance et d'amour. On écrit d'Ostende Une pêche nouvelle, celle des astéries de mer, vient d'être appliquée, avec Don moins de succès qu'à la Panne, où M. Bortier l'a établie l'année dernière, et cela dans le but d'utiliser pour l'agriculture un engrais con sidéré aujourd'hui comme un des plus énergiques que l'ou connaisse. Cette pêche, organisée par MM. Campus et Termoote, a prodoit, en moins de huit jours, 4oo 5oo hectolitres de ces zoophytes, et, de l'aveu de nos marins, il en existe sur nos côtes des gisements inépuisables. Dès ce jour on peut, sans exagérer, évaluer le produit de cette pêche 3o,ooo hectoli tres par an et, en les supposant vendus 4 fr. l'hectolitre, prix auquel les achètent les cultivateurs la Panne, on aura annuellement une augmentation de recette d'au moins 120,000 fr. pour les popula tions de nos côtes. Les intérêts de l'agriculture y trouveront un grand avantage et l'on ne saurait donner assez d'éloges celui qui a eu le premier l'idée de doter notre pays de cette richesse nou velle. Le Journal des Débats publie un article sur le savant orientaliste, M. Etienne Quatremère, que l'Académie des inscriptions et belles-lettres de Parisa perdu il y a quelques jours. Nous y trouvons, propos des hommes de la sanglante révolution française, que l'école historique des Lamartiue, des Michelet et des Louis Blanc a voulu réhabiliter, une anecdote qui mérite d'être rapportée. Une horrible expérience de la méchanceté hu maine ouvrit la vie de M. Étienne Quatremère, et ne contribua pas peu sans doute lui iospirer cette humeur sombre et mélancolique qui a si souvent attristé ses plus fidèles amis. Au milieu des misères des premières années de la révolution, son père commit la généreuse imprudence de répandre des aumônes abondantes, qui lui firent supposer des richesses supérieures celles qu'il avait; traduit au tribunal révolutionnaire, il fut condamné, le 21 juin 1794, pour incivisme et fanatisme. Les malheureux dont il était le soutien habituel étaient présents l'audience, et, dans ce sanglant préfoire, où la voix de la natute était si rarement entendue, il se fit un mouvement quand l'arrêt fut prononcé. Le président se leva et déclara que Quatremère, n'ayant eu en vue que son Dieu et nullement les sans-culottes, méritait la mort pour avoir humilié le peuple par ses bienfaits. Le Cork Reporter donne un exemple in croyable de l'incurie du département de la guerre en Angleterre. Le gouvernement avait cotisé un grand vapeur, the Great-Britain, pour trans porter deux régiments de cavalerie dans l'Inde. Il fallut aux cavaliers, après le contrat, plusieuis semaines pour se préparer au départ, et pendant ce temps la nation payait une grosse somme pour la Ici, je dois me taire. Une rose ne peut raconter quels graods mystères s'accomplirent alors entre le Dieu de miséricorde et sa créature repentante et pardonnée. Au moment où le ciel entier descendit dans la prison, une lumière céleste m'éclaira son tour. Je reçus mon enseignement je compris que Dieu m'avait exaucée, et que mon sort était mille fois préférable celui que j'enviai un instant, car j'avais eu mon heure d'utilité sur la terre. Bientôt après l'acte de réconciliation suprême, la condamnée priant pour sa mère, expira douce ment radieuse et sauvée. Ma destinée est accomplie. Et voilà qu'à cette heure m'apparaissent deux fleurs charmantes, qui, elles aussi, ont eu mission de consoler sur la terre la rose qu'on pauvre mutilé offrit d'un cœur reconnaissant en prix d'un douloureux service (1), et la fleur des montagnes (1) Il y avait sur la fenêtre de la prison une rose dans location du Great-Britain. Les deux régiments de cavalerie furent enfin prêts le 2 octobre, mais au moment de s'embarquer Us s'aperçurent qu'ils n'avaient pas de selles. Ceci occasionna on nouveau délai, de nouveaux frais; on peut se figurer que d'argent le gouvernement anglais a perdu en cette occasion, quand on saura que la Dolisation du Great- Britain lui coûte chaque jour 7,5oo fr. Le duc de Cambridge disait, jeudi dernier, publiquement Sbeffieldque le recrutement marchait-admirablement et que la crise indienne était passée. On lit dans la Presse d'Orient, du 10 octobre M. le prince de Joinville est arrivé mardi soir Sébaslopol bord du Vicita-i-Tidjaret accompagné du duc de Penthièvre et du pré cepteur du jeune prince. Les autorités de Sébaslopol avaient été pré venues et se sont trouvées au pied du fort Saint- Nicolas pour recevoir leurs hôtes. Le contre a- miral résidant dans ce port et le gouverneur de la ville ont mis des voitures et des chevaux la disposition du prince, qui a visité le jour même toute la ligne de défense depuis la Karabelnaia jusqu'aux ouvrages blancs de la Tchernaïa. Un capitaine du génie, qui a servi sous les or dres du général Toltleben, avait été chargé d'accompagner le prince et de lui donner tous les renseignements. On rencontre encore sur le plateau une foule de vestiges des camps. Les prodigieuses défenses de Malakoff sont encore debout; on a démoli récemment les casemates immenses quelles renfermaient. Vendredi dernier, Mm° la princesse de Joinville a visité le harem de Riza Pacha et le kiosque impérial des Eaux-Douces d'Asie. Mercredi, le prince de Joinville s'est embar qué avec sa famille sur le paquebot du Lloyd pour Brindisi, d'où il se rendra Naples. BULLETIN COMMERCIAL. Ypres, 24 octobre. Au marché de ce jour, il y avait 1570 hectolitres de froment 21 fr. 52 c. l'hectolitre; 5o h. de seigle 13 fr. 90 c.; 56 h. de fèves 17 fr. 60 c.» o h. d'avoine 00 fr. 00 c.; 5oo kilos de pommes de terre rouges 5 fr. 5o c. les 100 kilogrammes, 7500 k. de pommes de terre blanches 5 fr, 5o c.; beurre frais 2 fr. 61 c.; viande 1 fr. 45 c.; le kilog.; pain 24 c. le kilog. Au marché de ce jour, le froment a subi une baisse de 16 c. et le seigle une hausse de 3o c. (1) qui charma les tristes loisirs du prisonnier de Fenestrelet qui lui fut euvoyée aussi pour lui apprendre le nom de Dieu qu'il ne savait pas. Elles m'appellent. Je vais les rejoindre. Toiqui restesencore quelques heures sur la terre, n'oublie pas que la prière de l'être la plus faible, fût ce même d'une rose, trouve toujours son chemin vers l'oreille du Seigneur, et qu'à une vie de joies somptueuses, de brillante oisiveté, d'égoïsme, de pures affections, même de prières, est préférable, quoique achetée par l'humiliation et la souffrance, une heure futilité sur la terre marquée par Dieu, et cette heure s'appelle devoir. un verre. Je te pr>e de me l'apporter me dit Masoncelli Je la lui couperai la jambeen lui disant: Je nai pas autre chose vous offrir pour vous tèmoiyner ma reconnais sance. Celui-ci prit la rose et pleura. (Mes Prisons, par Silvio Pellico (i) Picciola par X. Saintine

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3