ANNONCES.
HUIZEN MET ERF
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
OVERSLAG
P&®©©IK1 UNIEME LU
PASSCHENDAELE, IN HET DORP.
Staet raaer fr. 1,500.
Staël fr. 560.
Staet fr. 600.
consentes nne dissolntion immédiate des Chambres.
Or, il résulte h toute évidence de la conduite de M.
H. De Brouckere que ce moyen répugne au Roi, et
nous le comprenons. La lettre royale dn i3 juin est
là, et S. M. ne se départira point de la ligne de
conduite qu'Elle s'est tracée. On peut donc, en se
fiant cet acte de sagesse et d'impartialité royales,
supposer que les tentatives de M. Rogier n'abou
tiront pas plus que celles de M. De Brouckere.
L'Echo de Bruxelles contient la nouvelle sui
vante que nous donnons titre de renseignements;
basées qu'elles sont sur de simples bruits r
Notre crise ministérielle est entrée dans une
phase nouvelle. Ce n'est plus M. Henri De Brou
ckere, mais M. Ch. Rogier qui a le dénoument
entre les mains.
Beaucoup de conjectures se font et se heurtent.
Suivant les uns, M. Rogier acceptera sans condition;
il n'acceptera pas sansconditionS,suivant les autres;
mais ces derniers ajoutent que le Roi cédera et que
la dissolution des Chambres est imminente.
M. Rogier aura-t-il sur la gauche plus d'ascen
dant, ou plus de résolution que M. H. De Brouckere?
11 lui faudrait beaucoup d'ascendant pour se faire
accorder carte blanche pour la gauche. S'il est
disposé se passer du concours de la gauche; il lui
faudrait beaucoup de résolution; voilà ce que l'on
dit.
On est généralement d'accord sur ce point que
si M. Rogier constitue un cabinet, il ne le fera que
de concert avec M. Frère et en s'assurant sa
participation.
Le bruit le plus accrédité est que M. Rogier ne
peut pas arriver la constitution d'un cabinet, et
que la pierre d'achoppement, c'est l'éloignement
du général Capiaumont de la ville de Gand, sur
lequel il s'est vu obligé d'insister. Le Roi refuse
d'une manière absolue, du moins on l'assure. On
parait admettre que sur la question de dissolution
des Chambres, on aurait fini par se rapprocher et
s'entendre.
Le Spectateur de Paris (ancienne Assemblée
nationale) s'exprime ainsi au sujet de la crise
ministérielle de Belgique:
Cette retraite d'un cabinet qui avait dans les
Chambres une majorité incontestable, est la con
séquence, nous voudrions pouvoir dire la fin, de
la crise provoquée il y a six mois, par la présen
tation et la discussion du projet de loi sur la charité.
Tout récemment des élections municipales vien
nent d'avoir lieu en Belgique; elles ont été
l'avantage du parti qui, pour triompher il y a six
mois de la majorité parlementaire et empêcher le
vote d'uue loi de liberté, avait eu recoursà l'émeute.
Le ministère, qui avait d'abord ajourné la discus
sion du projet de loi, se retire devant cette mani
festation, laquelle il n'hésite pas reconnaître de
la sorte un caractère politique qu'elle ne devrait
avoir.
Notre intention n'est pas d'ailleurs de revenir
en ce moment sur les réflexions que nous a inspi
rées, il y a six mois, le triste spectacle de la majo
rité opprimée, dans un gouvernement libre, et des
pouvoirs communaux se levant, au mépris de tous
les principes d'une bonne Constitution, coutre des
corps politiques librement élus. Nous sommes
malheureusement convaincus que la nomination
d'un nouveau ministère, dans quelques rangs qu'il
soit choisine terminera pas cette crise; mais
attendons au moins que les nouveaux dépositaires
du pouvoir aient pu se mettre l'œuvre.
Nouvelle et terrible catastrophe A Anvers. Ex
plosion d'une maison d'artiOcler.
On écrit d'Anvers, 2 octobre Notre ville
vient d'être le théâtre d'une nouvelle et épouvanta
ble catastrophe. La maison de l'armurier Verpoort.
située au coin de la place de Meir et delà rue des
Douze Mois, a sauté par l'explosion d'un dépôt de
poudre qui se trouvait dans la cave, il n'en reste
aucun vestige. La maison voisine, occupée par M.
Godderis, changeur, est enlevée d'un côté. L'ex
plosion a été tellement forte, que presque toutes
les maisons de la place de Meir et de la rue des
Tanneurs oui eu leurs vitres brisées; le pavé est
jonché d'éclats de verre. On prétend que M""
Verpoort était seule la maison au moment de
l'accident; elle a été relevée dans uu état affreux
au milieu de la place.
La Députation permanente vient de faire la
répartition du crédit provincial consacré la voirie,
pour l'exercice 1857; voici les subsides accordés en
faveur de projets de route qui iutéressent notre
arrondissement
i° Route pavée de Langemarck vers Zonnebeke,
comptefr. 9,366-68
2° Route pavée d'Ypres b Bail—
leul, solde5,666-67
3° Route pavée de Poperinghe
au Kortekeer, solde 4,000-00
4° Route pavée de Bas-War-
nêton la route de Gbeluwe
Warnêton, solde 48o-g6
5° Route de Reninghe,
compte8,800-00
6° Route d'Ypres b Comines,
compte5,ooo-oo
70 Route de Stavele par Crom-
beke b Westvleterencompte. 8,000-00
8° Route de Voormezeele,
compte2,000-00
90 Gravier de Watou b l'Abee-
le, compte2,000-00
10° Route de Stavele b la chaus
sée de l'Etat de Rousbrugge b
Hoogslade, compte 5,000-00
ii* Route de Warnêton b
Ploegsleert, compte. 3,000-00
12° Pavé de Messines aux Qua-
tre-Rois avec embranchements
vers Neuve-Église et Kemmei,
solde 5,833 -o3
i3° Approfondissement du
bief inférieur du canal d'Ypres b
l'Yser6,000-00
fr. 65,i47-64
ACTES OFFICIELS.
Un arrêté royal du 28 octobre est ainsi conçu
Art. 1". La mercuriale pour tout le royaume
sera formée d'après les prix moyens des grains et
autres produits agricoles indiqués par notre minis
tre de l'intérieur, qui seront vendus sur les marchés
régulateurs.
Art. 2. Les marchés régulateurs sont
Dans la province de la Flandre-Occidentale:
Bruges, Courtrai, Furues, Roulers, Ypres.
Un arrêté royal, en date du 26 octobre, a
approuvé les délibérations par lesquelles les conseils
communaux de Locre, de Dickebusch et de Renin-
ghelst déclarent céder b l'État, sans aucune réserve,
toutes les parties de l'ancien chemin de Kruysstraet
b Reuinghelst, qui n'ont pas été incorporées dans
la route d'Ypres vers Bailleul par Locre.
Par arrêté royal du 29 octobre, le général-
major C. Pletinckx, commandant la province de la
Flandre-Occidentale, est admis, sur sa demande, b
faire valoir ses droits b la pension de retraite. A
partir du 3i dudit mois; il cesse d'appartenir b
l'armée.
t NOUVELLES DIVERSES.
Ont été nommés pour le service du chemin
de fer de Lichtervelde b Fûmes M. Mahicu,
receveur b la station de Cortemarck; M. Willaert,
receveur b la station d'Eessen: M. H. Plancke,
commis aux écritures b la station de Dixmude; B.
Vermeesch, receveur b la station d'Oostkerke; P.
Wyllie et Ch. Schalier ont été chargés de l'inspec
tion de la ligne, et M. De Gryze, chef de convoi.
M. l'archiprêtre Sonneville, vicaire-général
du diocèse de Gand, se trouve atteint d'une maladie
grave qui laisse peu d'espoir aux hommes de l'art.
Ce vénérable ecclésiastique a reçu lundi les der
niers sacrements.
La galerie du souterrain du Hauenstein, où
tant d'ouvriers ont perdu la vie par suite d'un
éboulement dont personne n'a oublié les affligeants
désastres, vient d'être percée. Le chemin de fer
central suisse va voir ainsi bientôt disparaître la
lacune qui gênait les relations avec Zurich, Lucerne
et Berne.
BULLETIN COMMERCIAL.
Ypres, 7 novembre.
Au marché de ce jouril y avait 988 hectolitres
de froment b 21 fr. 20 c. l'hectolitre; i36 h. de
seigle b 13 fr. 60 c.; 33 h. de fèves b 17 fr. 60 c.;
16 h. d'avoine b 10 fr. 37 c.; 600kilosdepommes
de terre rouges b 5 fr. 5o c. les 100 kilogrammes;
6700 k. de pommes de terre blanches b 5 fr.
5o c.; beurre frais b 2 fr. 54 c.; viande b 1 fr. 45
c.; le kilog.; pain b 23 c. le kilog.
Au marché de ce jour, le froment a subi une
baisse de 10 c. et le seigle de 80 c.
DD 31 OCTOBRE AU 6 NOVEMBRE INCLUS.
Naissances 9. Sexe masculin 5; féminin 4.
1. Dubois, Philippe Jacques, 67 ans, maçon,
veuf de Catherine- Thérèse Deroorue de Me-
nin n" 5. 2. Deberghe, Barbe- Cécile, 77 ans,
journalièreveuve de Jean-Baptiste Deturch,
rue de Menin n" 5. 3. Soenen, Louis Benoit,
53 anscordonnierépoux d'Amélie Lambin,
rue des Recollets n* 33. 4. Borave, Victoire,
60 ans, jardinière, célibataire, S1-Pierre-lez-
Ypres.
Enfants au-dessous de 7 ans. Néant.
VAN
op
in het dorp.
Op Maendag i6"n November 1857, ten 4
ueren namiddag, 1er herberg van Jeao Vande-
candelaere te Passchendaele, zal den Nolaris
CHRISTIAEN, overgaen tôt den OVERSLAG
van
1° Een Huis in twee Woonsten met Erf,
om door den kooper aenslonds in het gebruik te
komen.
2° Een Huis en Erf, gebruikt by Bogaert,
tôt Mey i858.
En 3° Een Hovenierhoveken groot 5 aren
58 centiaren met klein Huizeten.
Om aenslonds in het gebruik te lomen.
De londitien by dito Notarié. 1J
I