PIÉMONT» Studie van den JSotaris LAMBIN 9 Den ZATERDAG 5" DECEMBER, 1857, ten 1 uer namiddag, in de estaminet S-Laurens, te Yper, OV32RSIaJL31 van de volgende goede patrimonieele GOEDEREN, te welen M. de Vrière se préseote dans trois collèges de la Flandre occidentale, b Bioges, b Courtrai, Foroes. A Bruges, le ministre remplacerait M.Sinave, armateur, en ce moment âgé de 72 ans, M. Ernest Vaudenpeereboom remplace M. de Vrière sur la liste de Gand. Nous avons annoncé comme définitive, dit Y Indépendance, la retraite de M. Calmeyn, a Furnes. Il parait que les électeurs soi-disant libé raux de cet arrondissement ont résolu de porter leurs suffrages sur M. le baron de Vrière, et qu'en conséquence de cette candidatureM. l'avocat Meyne a renoncé se mettre sur les rangs. L'Ami de l'Ordre publie la liste des can didats du parti conservateur aux élections du io décembre pour l'arrondissement de Namur. Elle se compose de MM. Moncheur, Wasseige, représen tants sortants, et de M. le baron Alex, de Woel- mont de Brumagne, conseiller provincial. Un journal de Bruges dément le bruit de la candidature de M. Vrambout pour l'arrondisse ment de Roulers. Les candidats du parti conservateur pour l'arrondissement de Courtrai sont MM. le cha noine de Haerne, P. Tack, avocat, membres sor tants, et M* H. Dumortier, membre delà députation permanente du conseil provincial de la Flandre occidentale. M. Boulez ne sollicitera point de nou veau mandat de ses commettants. On écrit de Louvain, le 22 Les conser vateurs de notre arrondissemeot se sont réunis aujourd'hui en assemblée générale dans les salons de l'honorable M. de Ryckman de Wingbe, séna teur. Il y avait des électeurs des divers cantons de l'arrondissement et des délégués des villes de Diest, Aerschot et Tirlemont. A l'unanimité des voix et par acclamation, les candidatures des quatre représentants sortants ont été maintenues. Chacun a compris la portée du vole du 10 décembre. Il s'agit de rétablir dans leur dignité politique les honorables députés que l'émeute a chassé du palais législatif. On écrit du Luxembourg: «M. d'Hoflfschmidt reparaît décidément b l'horizon. Il sollicite un mandat des électeurs de Bastogne. Je tiens pour impossible que sa pétition soit acceptée. Il nous faut, b nous, Luxembourgeois trop délaissés, des hommes de talent et d'influence, et certes ce can didat ne réunit pas ces conditions. Les conserva teurs porteront M. Grég. Orban appartenant b l'une de nos familles les plus estimées. Son hono rable frère, M. L. Orban, ancien député de Neuf- cbâteau et de Marche, se présentera dans ce dernier arrondissement, dont les iotérêts et les vœux lui sont connus. Une famille liégeoise, riche et aujour d'hui puissante (celle de M. Frère, ministre des finances), assure qu'elle saura bien engager les électeurs de Marche b voter pour M. Orbao, frère de M. Orban-Fraocotte, qui avait dépensé 4o,000 francs pour se faire élire. En vérité, on calomnie les Luxembourgeois, qui tiendront, j'espère, b prouver que leur conscience politique n'est pas b vendre. a Une illustration libérale, M. Pierre, semble avoir peu de chances b Virton, où M. le comte de Briey se met sur les rangs. Comment hésiter entre M. de Briey et M. Pierre! Hélas! le simple doute est un signe des temps. On m'assure que l'honorable M. Nothomb met son talent et son courage au service de la province de Luxembourg, et qu'il se laisse porter par les nombreux amis qu'il compte dans l'arrondissement de Neufchâleau. Cette nouvelle est accueillie avec joie. Si nos chères Ardennes comptaient plusieurs députés aussi honorés, désintéressés et dévoués que l'honorable M. Nothomb, elles ne seraient pas longtemps reléguées b l'arrière-plan delà politique belge. M. Tesch a beau parler du Luxembourg comme d'une province b lui appartenant, nous ne pensons pas que son opposition passionnée b M. Nothomb parvienne b triompher. Citoyens indé pendants, uous accorderons nos libres suffrages au candidat le plus digne. Ace point de vue, la réussite de M. Nothomb b Neufchâleau paraît infaillible. Le déssarroi est au camp libéral b Louvain. La loge veut présenter un de ses plus grands par leurs et y ajouter le nom de M. De Fré (Joseph Booiface), avocat de la ville de Louvain, et dont les pamphlets contre l'Université catholique con stituent un titre magnifique pour s'offrir aux suffra ges des bourgeois de cette ville. Une autre fraction des libéraux voudrait faire passer de force M. de Luesemaos, bourgmestre de Louvain. Mais comme ce candidat a déjà échoué cinq ou six fois, on prétend noyer son nom dans une liste de bourgmestres où figurent b la fois les noms de MM. Peeters, bourgmestre de Diest, Delporte, bourgmestre de Tirlemont, et Van Ophem-d'Udekem bourgmestre d'Aerscbodt. Celte dernière liste, peu sérieuse, au premier aspect, a en ce moment-ci les plus grandes chances d'être adoptée. On est curieux de savoir ce qu'en diront les électeurs campagnards qui représentent la grande moitié du corps électoral de l'arrondis sement de Louvain. Le 19 an matin, dit un journal de Liège, nn surveillant de travaux arrivait tout éperdu en notre ville, il venait de Beaufays et avait perdu dans le trajet, entre ce village et Liège, une somme de 7,000 fr. en sept billets de baoque. Après avoir fait sa déclaration b la police, il retourna sur ses pas, et parvint b apprendre par une femme de Beaufays qu'elle avait vu ramasser un portefeuille par deux individus accompagnant une petite charrette. D'autres recherches furent faites pour retrouver ces derniers; mais ce fut seulement dans la soirée qu'il fut possible de les atteindre b Beaufays, retournant dans leur endroit. Interpellés par M. le bourgmestre de cette com mune, ils nièrent avec persistance avoir fait aucune espèce de trouvaille. On les visita, ainsi que leur charrette, sans qu'on pût rien découvrir; mais l'un des assistants ayant fait observer que les valeurs pourraient bien se trouver daus les harnais du cheval, on les examina, et, remarquant une petite poche existant dans la sellette, on l'ouvrit, et on y trouva les sept billets ainsi qu'une lettre qui les accompagnait. En présence de cette découverte, force fut aux charrettiers d'avouer la vérité, ce qui n'a pas empêché l'autorité de les retenir en état d'arrestation. On lit dans un journal d'Anvers Le jour de la Saint-Martin, uo père de famille, habitant Saint-Willebrord, voulut procurer b ses enfants quelques instants de bonheur en jouant le rôle du Saint, qui, ce jour-lb, a l'habitude d'apporter des boubous et des fruits aux petits bambins bien sages. Affublé d'un grand manteau et d'une barbe noire, il se mit b jouer au Saint Martin. Les enfants furent effectivement très-heureux, b l'exception d'un seul cependant, qu'effrayèrent tellement le costume et les allures du Saint, qu'il en devint malade. Au jourd'hui, le pauvre petit est b l'extrémité, et l'iufortuné père maudit la malheureuse idée que lui iospira le désir d'être agréable b ses enfants au moyen de ce travestissement. Le 19, le conseil communal de Gheel a examiné un nouveau plan d'hospices d'aliénés, dont la dépense est évaluée b 68,000 fr. Selon le vœu exprimé par un grand nombre d'habitants, le conseil a décidé, b l'unanimité, que cet établisse ment doit être communal et que la nomination des employés ne saurait être accordéecomme un monopole, b l'administration centrale. La députation permanente du conseil pro vincial d'Anvers s'est occupée, vendredi, de l'examen des élections communales de Lierre. II paraît qu'un grand, nombre de bulletins libéraux ont été annulés; ce qui augmente considérable ment le chiffre de la majorité obtenue par les conservateurs dans cette localité. Voici les chiffres officiels des malades soignés, dans les hôpitaux de Lisbonne, du 9 septembre au 5o octobre: Entrées, 3,068; guérisons, 1,529; décès, 999; en traitement, au 3i octobre, 54o. La Lilerary Gazette dit que l'on a reçu une lettre de l'intrépide voyageuse Mœ* Ida Pleiffer, datée de Tanariva, b Madagascar. Elle dit qu'elle a été parfaitement accueillie dans cette île. Elle a reçu uue invitation de la cour; elle y a touché du piano, et la satisfaction de son royal auditoire a été telle qu'on lui a immédiatement offert une grande quantité de pièces de volailles et d'oeufs, en témoi gnage d'admiration pour son talent musical. NÉCROLOGIE. Le comte Siccardi vient de mourir en Piémont. On se rappelle la triste célébrité qui attache le nom de ce ministre b une partie de la législation la plus hostile b l'Eglise. Il paraît, et nous nous en félici tons, qu'b ses derniers moments, M. Siccardi a désavoué et déploré les actes dont il s'était rendu coupable. C'est ce qui résulte de la lettre suivante, adressée au journal le Cattulico de Gènes et datée de Turin le 5i octobre dernier «Je puis vous assurer que depuis longtemps déjb le comte Siccardi éprouvait les anxiétés d'une con science qui n'est point en paix avec elle-même. Un ami, pour le consoler, lui rappelait un jour ses titres de gloire. Mon ami, répondit-il, il y a souvent sous la rose une piquante épine, a Une autre fois il disait La gloire de l'homme ne l'accompagne pas au tombeau, a Avant-hier, vers les six heures de l'après-midi, il avait été frappé d'un coup d'apoplexie; il fut porté sur son lit. Revenu un peub lui-même, sa pre mière parole fut Appeliez-moi un confesseur. Un instant après le confesseur arrivait b son chevet et put recueillir quelques signes de péni tence et administra l'extrême onction. Après quoi, le comte Siccardi rendit le dernier soupir. Le curé de la paroisse avait eu aussi le temps d'arriver, d'interroger le moribond en présence de personnes graves, et de lui demander s'il rétractait ce qu'il avait dit ou fait contre la religion catholi que. M. Siccardi avait fait signe de la tête qu'il comprenait ce qui lui était dit, et indiqua b plusieurs reprises, par des inclinations affirmatives, qu'il désavouait ses erreurs. Puisse cet exemple éclairer tant d'esprits encore si tristement aveuglés! Tons les renseignements qui arrivent des diffé rentes parties du royaume de Sardaigne s'accordent b représenter le résultat des élections qui viennent d'avoir lieu comme moins favorable au ministère qu'on l'avait dit d'abord. Les journaux ministériels eux-mêmes sont loin de chanter victoire. La droite n'obtient pas la majorité, mais elle sort fortifiée de cette lutte où on espérait la voir succomber, et elle se trouvera assez nombreuse pour exercer sur le gouvernement une influence b laquelle il chercherait désormais vainement b se soustraire. ïfS

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3