VEMOOPING VAN BOOM ÉTAT CIVIL D'YPRES, TE KEMMEL. X. s'en retenaient d'Ypres, eu voilure. M. Verslrate, voulut devancer un chariot, mais sa voiture se heurta contre une monticule de sable que l'obscu rité n'avait pas permis de voir. L'aubergiste fut lancé sur le pavé. Sa mort a été instantanée. Il laisse une veuve et dix enfants. M. Verstrate a reçu de fortes contusions qui le forcent h garder le. lit. Le général d'artillerie Piobert, membre de l'Iostitut de France, vient d'inventer un procédé qui empêche l'explosion des poudrières. Ce pro cédé consiste tout simplement mêler, h la poudre, de la poussière de charbon, sauf la passer au tamis, au moment de s'en servir. Des expériences ont été faites sur une grande échelle et elles ont parfaitement réussi. On a mis le feu un magasin rempli de poudre ainsi mélangée. La poudre, dit le Moniteur de VArmée, a brûlé comme un com bustible ordinaire, tuais il n'y a pas eu d'explosion. On lit dans le Journal du Loiret: Hier, un vieillard courbé sur un bâton presque aussi vieux que lui traversait la commune d'Olivet. D'où veuait-il Du fond de la Sologne. Où allait- il? A Paris. Ce brave homtne, conscrit de la première réquisition de ta République, trouvait que la médaille de Sainte-Hélène ne lui arrivait pas assez vite, et comme il se disait qu'à l'âge de 84 ans on n'a pas le temps d'attendre, il avait pris le parti d'aller la réclamer lui-même l'Empereur. En conséquence il s'était mis en route, pied, sans argent espérant faire le chemin en huit jours, avec l'aide de Dieu et l'assistance des braves gens. Le maire d'un chef-lieu de canton a rendu dernièrement l'arrêté suivant l'adresse des sapeurs pompiers de son endroit Il est ordonné de visiter les pompes la veille de chaque incendie. La première fois que l'ordre fut exécuté, l'alarme fut grande dans le village Qui donc brûlera demain?» se disait-on. Aussi, de peur d'alarmer la population, les pompes n'ont plus jamais été visitées. Il est question en ce moment d'une demande formée par les chevaliers de Malle, l'effet de réta blir Jérusalem la résidence du lieutenant de leur magistère laquelle on joindrait un noviciat pour les jeunes chevaliers et un hospice destiné aux pélé- rins. On ajoute que celte translation n'offrirait aucune difficulté pécuniaire, si la France consentait a payer l'Ordre une indemnité reconnue dès le temps du premier empire. Deux chevaliers et Mgr le patriarche de Jérusalem s'occupent, dit-on, acti vement de cette affaire. Chronique criminelle de New-York. Pour peu que les choses continuent marcher dans la voie où elles se trouvent aujourd'hui, ce sera un litre permanent dans nos colonnes. Telle est la phrase qui commence dans le Courrier des Que Dieu nous soit en aide! pensais-je en entendant le glas de la cloche. Cinq jours après, nos quatre numéros étaient sortis. Nous étions riches. Tout ce jour-là fut un jour de joie, un jour d'orgie pardonnable des jeunes gens qui se voient pour la première fois les mains pleines d'or. Vous nommer par leurs noms tous les vins qui inondèrent notre table durant tout le jour et durant toute la nuit suivante, cela me serait impossible. Chacun de nous se retrouva chez lui le lendemain au matin sans qu'il sût de quelle manière il avait retrouvé sa demeure. Le lendemain nous apprimes qu'une fièvre ardente avait saisi celui qui avait dit six jours avant Si l'un de nous mourait avant que le hasard n'ait prononcé? Le soir, la petite cloche de Finistère tinta pour lui. Nous ne restions plus que deux, mais notre vie était triste. Un pressentiment funeste nons préoccu pait jour et nuit. Sans cesse cette petite cloche sonnait nos oreilles. Etats-Unis une interminable série d'assassinats, de vols main armée et d'attentats de toute sorte contre les personnes et les propriétés dans la ville de New-York, la cité impériale dont s'enorgueil- lisseut tant les Américains du Nord. Nos colonnes ne suffiraient pas contenir le récit, même sommaire de tous les crimes qui, depuis quelque temps, désolent la première ville de l'Union. Naguère, du temps où florissaient les know-nolhings, nous avons bien vu ces féroces ennemis de l'étranger régler journellement leurs affaires privées coups de revolver, dans les bars. dans les salles d'hôtel, au milieu de la rue. Le jour de la mort du célèbre Bill Poole, il y a bientôt trois ans, les knoiv nothings, avaient engagé une vérita ble bataille, dix heures du soir, en plein Bruad- way, la plus belle rue de New-York les balles sifflaient comme si l'ennetui avait débarqué dans la cité impériale, blessant et estropiant les passants inoiïensifs; mais ce n'était là qu'une escarmouche de partis, une affaire politique traiter entre ces messieurs, et la police se garda bien d'intervenir au milieu du feu. Aujourd'hui, il ne s'agit plus de know nothings ni de politicians. Les rues de New-York sont livrées de véritables bandes d'assassins, qui ne se contentent par de frapper sur la voie publique ils attaquent et tuent les citoyens dans leurs maisons. Loin de charger ce tableau, nous voudrions en amoindrir les sombres couleurs; mais nous ne pou vons reculer devant la triste évidence. Du lundi 16 au vendredi soir 20 novembre, sept assassinats ont été constatés New-York Henri F. Hamilton a été tué dans Canal street; Francis Vincent a été tué chez lui, dans le café dont il était le propriétaire, dans North William-street Mac Manus a été tué dans YValer street; William Marshall a été blessé mortellement dans Canal-slreet; John Fraser a été blessé mortellement daus la dix-septième rue; Richard Barret et Susan Dempsey ont été frappés de la même manière dans Water-street. Un docteur bieu connu, M. Alexandre Mott, revenant de voir un malade, a été assailli par deux malfaiteurs qui l'ont attaqué coups de pistolet; heureusement le docteur était armé et il a pu mettre en fuite les assaillants. Nous le répétons, il serait presque impossible de donner la liste complète des attentats signalés chaque matin dans ces derniers temps par les journaux américaius, et nous nous bornerons citer ces déplorables exemples. Les policemen sont aujourd'hui contraints de se munir, leurs frais, de revolvers, afin de proléger leur existence, aussi souvent meoacée que celle des autres citoyens. Marie, c'est une richesse mal acquise, c'est la sueur de je oe sais combien de malheureux, c'est le pain de je ne sais combien de petits enfants. Voyons: tu m'aimes, je suis jeune et fort. Une boune action nous béoira. Rendons cet or aux malheureux, reodons ce pain aux petits enfants qui ont faim. Marte m'embrassa de toute sou âme et approu va ma résolution. Avant le soir, tout notre or se trouva entre les mains des directeurs de l'hospice des vieillards et et de celui des pauvres. Quinze jours après tout cela, Marie devint ma femme. Quand nous revinmes de l'église de Finis tère, nous rencontrâmes dans la rue du Pont Neuf un immense attroupement. Au milieu de la foule marchaient quatre hommes et un sergent de ville; ces quatre hommes portaient une civière couverte d'un drap gris. Sous ce drap se dessinaient les formes anguleuses d'un corps d'homme, d'un corps qui paraissait mort, en juger par le mouvement que faisaient les bras et les jambes chaque secousse que la marche saccaJée des porteurs don nait h la civière. BULLETIN COMMERCIAL. YPRES, 12 Décembre. Au marché de ce jour, il y avait 661 hectolitres de froment 19 fr. 5o c. l'hectolitre; 80 h. de seigle 1 2 fr. 80 c.; 47 h. de fèves t4 fr. 80 c.; 10 h. d'avoine 9 fr. 25 c.; 6ookilosdepommes de terre rouges 5 fr. 5o c. les 100 kilogrammes; 7800 k. de pommes de lerrç .blapphes 5 fr. 5o c.; beurre frais 2 fr. 54 c.; viande 1 fr. 45 c.; le kilog.; pain 21 c. le kilog. Au marché de ce jour, le froment a subi une baisse de 20 c. et le seigle de 00 c. DU S AU 11 DÉCEMBRE INCLUS. Naissances 11. Sexe inasc. 5, fera. 6. Mariage. Mote, Jean-Baptiste, journalier, et Cambien, Virginie, dentellière. Deces 6. Deslaef, Louise-Françoise, 79 ans, dentellière, veuve de Léandre Vandenbussche, rue de Menin. Belaen, Alphonse, 29 ans, soldat au 9m' régiment de ligne, en garnison Bruges. Heughebaert, Pierre, 53 ans, boutiquier, époux de Marie Barbier, Petite Place. Van de Brouke, Paul-Charles, 21 ans, sergent au 12m° régiment de ligne, Vieux Marché au Bois.Deslaeve, Fran çois, 58 aos, garçon brasseur, veuf de Virginie De Lin, rue de Dixmude. Vandelanoitte, Pierre, 61 ans, sans profession, veuf d'Emerence De Busschere, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans 6. Sexe masculiu 3, sexe féminio 3. DYNSDAG 22" DECEMBER i857, ten 12 uren 's middagszal er openbaerlyk Verkogt worden 74 koopen zeer schoone Iepen, Abeelen, Eeken, Esscben en Linde Boomen. Eerst. i4 koopen op het gras der hofslede gebruikt door Sr Pieter De Rycke langst de Poperinghestraet.ENTEN TWeeden 60 koopen op de grassingen der bofstede gebruikt door Charles Vancaeyseele, na Jacobus Sarayn, langst de kalschyde van de Veurstraet naer Kemmel beide hofstedeu gelegen le Kemmel. Deze Boomen zyn dienstig voor aile slach van werken als 00k voor bakkers brandhout en door hunne gelegendheid zeer gemakkelyk voor den transport. (lj elk zegge het voorts. Ce mort c'était mon deuxième compagnon. Il était tombé ivre dans les eaux de la Senne. Moi, je suis resté seul des trois, seul et heureux, dans ma pauvreté, riche de l'amour d'une femme et du travail de mes mains que Dieu a béni. Le Seigneur ne m'a éprouvé qu'une seule fois pour me prendre la femme que j'aimais. Elle est partie d'ici pour le ciel. Mais elle m'a laissé pour me consoler sur la terre, cet enfant qui a son sourire, qui a ses yeux, qui a son cœur, a A ces mots, mon hôte prit la jeune fille daos ses bras et la serra avec transport sur sa poitrine. Sur sa joue creuse roulait une larme que l'enfant sécha par un baiser. Od se console de beaucoup de choses, reprit- il, mais une femme qu'on a bien aimée on ne l'oublie jamais. Aussi elle est toujours là, continuâ t-il, en mettant la main sur son cœur. Et je prie pour elle tous les jours, pour elle et pour les compagnons morts si misérablement grâce cette fatale chose, la loterie.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 2