BERIGT.
A. Op Woensdag 306D December 1837,
om 12 uren s'middags, er zal openbaerlyk
Verkogt worden, ten verzoeke van den
heer burggraef Du Parcter hofsteden
gebruiktdoor Jean Decrens lotElverdinghe,
en door Joseph Vandaele te Vlamerlinghe
72 koopen zware en schoone Iepen, Es-
schenPopelierenWilgen en Abeelen
BOOMENdienstig tôt aile slach van
werken, als 00k eenige koopen Appel,
Peere, Note en Kersse Boomen.
De vergaedering ter Hofstede Decreus.
B* En op Donderdag 31" December
1857om een uer naermiddager zal
openbaerlyk Verkogt worden ten verzoeke
van den heer graef De Theux en ter
hofstede gebruikt door S* Vanpeteghem te
Kemmel, by de Veurstraete en langst den
steenweg, 30 extra schoone en zware
koopen Popelieren BOOMEN.
Majesté, et apporter un nouvel élément de bon-
heur au sein de son auguste famille.
La nation, dans sa pensée, ne sépare pas ses
a propres destinées de l'avenir de Votre Maison
elle sera heureuse, Sire, de voir une nouvelle
génération de votre dynastie se former sous vos
yeux, se pénétrer des traditions de votre règne,
et apprendre b quelle hauteur un prince loyal
peut élever sa renommée, en s'appuyaot sur le
patriotisme, l'intelligence droite et la sage modé-
ration du peuple belge.
Puisse l'événement attendu avec impatience
répondre b tous les désirs de Votre Majesté,
b ceux de Monseigneur le duc et de Madame la
duchesse de Brabant; puissiez-vous, sire, jouir
longtemps encore du bonheur de vos enfants, de
la prospérité de votre règne et de la recon-
naissance de la Belgique. Ce sont les vœux de la
nation et de ses fidèles représentants.
Séance du 21.
La Chambre a adopté, après cinq minutes de
débats, la loi qui fixe b 80,000 hommes le con
tingent de l'armée pour i858. Le rapport de cette
loi a été présenté par M. Thiéfry. M. David a
rappelé b cette occasion qu'il est hostile au budget
de la guerre, ce qui l'oblige b voter contre la loi
sur le contingent.
M. le ministre de l'intérieur a déposé sur le
bureau de la Chambre un projet de loi qui ouvre
au département de l'intérieur un crédit supplé
mentaire de 390,188 fr., afin de liquider les
dépenses des fêtes célébrées en 1856 pour solen-
niser le 25° anniversaire du règne de S. M. le Roi.
L'ordre da jour de la séance de mardi 22, était
discussion du projet de loi relatif b l'augmentation
du personnel de la Cour d'appel de Liège. Projet
de loi approuvant le traité conclu avec les Deux-
Siciles.
La Chambre avait décidé qu'elle aurait présenté
en corps l'Adresse votée au Roi en réponse au
Message annonçant officiellement l'état intéressant
de S. A. I. la duchesse de Brabant; dans la séance
de Lundi, le président a informé l'assemblée que le
Roi recevrait la Chambre Mardi b midi au Palais de
Bruxelles.
Les membres se sont réunis hier b onze heures et
demie au Palais de la Nation, pour se rendre de Ib
en corps, auprès de S. M.
acte officiel.
Un arrêté royal en date du 18 décembre, autorise
l'administration communale de Watou (Flandre
occidentale), b percevoir pendant dix années con
sécutives, a partir d'une époque b fixer par M.
le gouverneur de la province, un droit de péage
sur le chemin vicinal conduisant de Watou au
hameau Abeele.
nouvelles diverses.
Mgr. l'Évêque de Bruges a ordonné, ce matiD,
dans l'église du séminaire, i5 prêtres, dont 4
carmes; 11 diacres, parmi lesquels 2 carmes et un
trappiste; 12 sousdiacres; 4 minorés, dont un
trappiste.
Sa Grandeur a conféré la tonsure b 27 élèves du
séminaire, b 3 carmes et b un trappiste.
Les dépouilles mortelles de M. W. D. Chau-
trell, directeur-gérant du chemin de fer de la
Flandre occidentale, ont été transportées hier-après
midi, en cortège, de la maison mortuaire b la gare
du chemin de fer, où les attendait un train spécial
pour les conduire b Ostende. De Ib, on les a trans
portées par bateau b vapeur b Buckland, lez-Dou
vres en Angleterreoù elles seront inhumées
aujourd'hui.
Uae circulaire de M. le ministre de l'intérieur
annonce que les monnaies de bronze françaises ne
peuvent être reçues en Belgique, sans que le com
merce ne s'expose b des pertes plus ou moins fortes
dans le cas de démonétisation. Non-seulement les
habitants des frontières ne reçoivent pas autre
chose des Français qui viennent faire leurs achats
en Belgique, mais les fabricants ne peuvent même
se procurer assez de sols belges pour former les
appoints b leurs ouvriers. Outre cela, on est forcé
de recevoir l'or français, sur lequel on éprouve
chez les banquiers en Belgique une perte de i|2b
3|4 p. c., ce qui frappe le petit commerce surtout,
d'une manière désastreuse. Nous espérons que
dans sa sollicitude pour les iotérêts de l'industrie,
notre gouvernement prendra des mesures pour
remédier b cet état de choses, soit par une nouvelle
émission de monnaie de cuivre, et en faisant battre
une quantité d'or, qui permettra de se passer de
celui de nos voisins, soit en donnant cours légal aux
monnaies et or de la France.
L'on a dit que les prochaines élections pour
la Chambre doivent avoir lieu dans la Flandre
orientale, le Hainaut, Liège et le Limbourg, com
posant une des séries de province établies par la loi
du 10 avril i835. C'est une erreur la série qui
doit sortir la première comprend le Brabaot, An vers,
la Flandre occidentale, le Luxembourg et Namur.
Pour que les provinces où les élections se feront
ne soient pas prises au dépourvu, il est important
de rectifier cette erreur, qui paraît s'accréditer.
Quoique élue seulement le 10 décembre, la
moitié de la Chambre sera soumise b une réélection
au mois de juin 1859. Elle n'aura pas siégé tout b
fait deux ans, mais deux sessions ordinaires se
seront écoulées, ce qui suffit qux termes de la lot
précitée.
Les journaux et les correspondances d'Es
pagne sont remplis des témoignages de la joie
causée dans le pays tout entier par la naissance du
prince des Asturies. Le gouvernement de la reine
puise dans cet événement une nouvelle force et la
reine elle-même une nouvelle popularité. Il paraît
que si l'enfant avait été une fillp, elle devait porter
le nom de l'Immaculée-Concëption, b laquelle la
reine a une dévotion particulière; mais le nom b
donner b l'héritier mâle paraît avoir présenté plus
de difficultés et a soulevé une assez intéressante
polémique. On dit, du reste, que la reine avait la
conviction absolue que l'enfant serait un garçon, et
b ce propos les journaux espagnols ont raconté
l'apecdote suivante
La première question de la reine fut Est-ce
un garçon? Oui, madame, répondit le docteor
Corral.Béni soit Dieu, il ne m'avait pas trom
pée! dit la reine en levant les bras au ciel. Car
oon-seulement, ajoute le journal, notre auguste
souveraine désirait ardemment avoir uu fils, mais
encore elle en avait le vif pressentiment. Sa con
fiance était si aveugle, que ses médecins, pour
lui épargner un douloureux désappointement,
avaient cru devoir lui dire que tous les symptômes
annonçaient le contraire. Ce fut seulement la veille
de l'accouchemeot que le docteur Corral, avec
l'assurance que lui donnent sa longue pratique et sa
profonde science, déclara b S. M. qu'il pouvait
presque lui affirmer qu'elle aurait un garçon. Si
tu ne me trompes pas, lui dit la reine, tu seras
nommé comte du Bon présage.
Telle est l'anecdote qui a couru les journaux de
Madrid. On ne peut que féliciter le médecin de la
rçine de son heureuse étoile, mais il faut féliciter
aussi de vivre au xix* siècle, car si la scène s'était
passée en d'autres temps et si l'horoscope ne s'était
pas réalisé, l'astrologue aurait pu courir quelque
danger.
VIndépendant d'Arlon publie la corres
pondance suivante, du caDion de Paliseol, 11
décembre Les clameurs impies qui se mêlaient
hier aux vociférations de la victoire libérale, ont
profondément, affligé tous les gens de bien, en
grand nombre, fort heureusement dans celte loca
lité. Les hoorrabs de la démence nous touchent peu,
mais les cris affreux de l'impiété nous épouvantent.
Aujourd'hui l'on crie A bas les prêtres! demain
l'on criera: A bas les riches! De l'impiété au
pillage il n'y a qu'un pas, et ce sont les enfonceurs
de portes que tous nous devons redouter.
Pendant mon séjour b la Nouvelie-Orléans,
j'ai visité plusieurs fois des marchés d'esclaves,
ainsi que les endroits où les esclaves sont mis
publiquement b l'enchère. Les principales enchères
d'esclaves ont lieu tous les samedis dans une haute
et magnifique salle qui peut contenir sans peine de
cinq b six cents personnes. Dans le même local on
vend b l'enchère, les autres jours de la semaine, des
terres, des maisons et autres objets. Tout autour de
la salle on a élevé des estrades d'un mètre de haut,
sur lesquelles se trouvent des crieurs avec les pau
vres victimes que l'on se propose de vendre. Les
esclaves sont bien habillés, bien parés et placés dans
le meilleur jour pour être vus parfaitement par les
chalands. Le crieur indique b haute voix l'âge, les
qualités physiques et intellectuelles, les vertus et
les talents des sujets mis en vente. Il fixe le prix et
aussitôt l'enchère commence.
Une jeune mère, avec un enfant sur le bras et un
autre b la main, fut offerte au prix de 600 dollars;
l'enchère monta jusqu'à 1,280, mais le propriétaire,
qui en voulait quelques centaines de dollars de plus,
ne la laissa pas pour ce prix... On rapporte que,
daos un conciliabule tenu par les marchands d'es
claves, la questiou aurait été agitée: s'il valait
mieux bien traiter les esclaves pour ménager le
capital, ou bien les excéder de travail et les perdre
au bout de sept ou huit ans. Malheureusement, c'est
b cettedernière résolution qu'on s'est arrêté, comme
étant plus profitable que l'autre. C'est ainsi que
beaucoup d'esclaves meurent de bonne heure a la
suite des efforts surhumains qu'on leur impose.
(Ida PJeiffer.)
(1) Elle zegge liet voorls.
ÉTUDE DU NOTAIRE TiliT £I2CB!&I29 A YPRES.
MISE A PRIX le Jeudi 24 Décembre 1857
et ADJUDICATION le Jeudi 7 Janvier i858,
chaque fois b 3 heures de relevée, b l'hôtel VEpée
royale, b Ypres, de la belle MAISON A POR
TE COCHÈRE, (hôtel de feue Mad"" Evrard),
située b Ypres, rue S'-Jacques, N* i4.
Cette grande MAISON, ayant Cour, Écurie et
Remise est une des plus magnifiques habitations
de la ville et par sa situation près la Graod'Place,
propre b tout établissement industriel, (visible
tous les jours.)
Gain de mise prix i