BERIGT. Den Donderdag, Ta January 1858, om 1 ure namiddag, zal den Notaris VANDER- MEERSCH, openbaerlyk Verkoopen, in en by de Kriekbosschente Voormezeele, de Taillie met 216 Plantsoenen en 9 Krullaerls, staende op 5 par lien Bosch, te zamen groot 3 hecta ren 25 aren 87 cenliaren; voorts 43 koopen schoone Eiken, Iepen en Abeelen Boomen. (t spontanés d'une respectueuse sympathie adou cir les cuisants regrets de ceux qui perdent en elle le bonheur de leur existence ou la conso lation de leurs vieux jours. M. le lieutenant-colonel Van Craen, com mandant de place h Gand, est décédé' le 24. M. F. Jacquet, aucien entrepreneur Namur, mort récemment, a laissé sa fortune, évaluée h 5oo,ooo fr.pour la fondation d'une maison d'asile qui servira de refuge aux célibataires laïques, du sexe masculin, ayant atteint l'âge de 55 ans. Il règle, par son testament olographe, toutes les conditions d'administration de cette maison qui portera pour frontispice Maison d'asile de François Jacquet. nouvelles diverses. Oo sait que la ville d'Ostende manque souvent d'eau potable. Le Conseil communal de cette ville, dans sa séance du i5 de ce mois, a approuvé un contrat conclu avec M. Kind pour le forage d'un puits artésien. La ville payera h M. Kind 4oo fr. par mois pour frais de direction, et s'engage loi payer une prime de 10,000 fr. s'il procure un jet d'eau d'un mètre au moins, pour autant, toute fois, que la source continue de jaillir durant un mo<j* Puisse cet exemple être suivi par le Conseil communal de notre ville. Le commerce de détail reprend un peu h Bruxelles, b l'approche du nouvel an et des fêtes dansantes, qui vont se succéder en bon nombre en janvier et février. On sait que la Société des Nobles donnera six bals et la cour quatre; les deux premiers bals qui seront donnés au palais du Roi auront lieu le 4 et le 6 janvier. Les invitations sont très-nombreuses. Il avait été question de fixer le premier bal de la cour au 2 janvier, mais cejour-lb est l'anniver saire de la mort de la princesse Marie, sœur de feu notre Reine. Vendredi, 1" janvier, b partir de une heure, auront lieu comme de coutume les réceptions b la cour pour les félicitations du nouvel an par les grands corps de l'Etat, toutes les autorités con stituées de la capitale, les officiers de la garde civique et de l'armée, etc. A 3 i|2 heures, les personnes présentées. La flottille au hareng de Schéveningue (Hollande) est entièrement rentrée. Oo a apporté en tout 20,370,000 pièces de hareng frais et 25o tonnes de hareng salé de la meilleure qualité. Le cire on graisse, matières azotées et cellulose; enfin, et surtout, nicotine. La nicotine est une substance très-vénéneuse. Il s'agit donc de connaître eu quelle quantité elle se trouve dans le tabac et surtout quelle dose en absorbe le fomeur. Selon M. Dumas, la nicotine entre pour un mil lième dans la composition chimique du tabac. SeloD M. Malapert, la fumée de tabac contien drait beaucoup plus de Dicotine que le tabac même: environ neuf pour cent. Un cigare pèse en moyenne quatre grammes; il produirait par conséquent trente-six ceutigrammes de nicotine; un peu moins d'un demi-grain. On comprend quelle infiniment petite dose de nicotine on absorbe en humant la fumée et en l'exhalant aussitôt. Assurément on respire une bien plus grande quantité d'arsenic, quand on se tient dans une pièce éclairée par des bougies stéariques, qui doi vent, on le sait, leur blancheur b ce poison, autre ment redoutable que la nicotine. Oo le voit, la nicotine ne peut nuire en rien b la santé du fumeur. L'usage du tabac ne présente-t-il pas d'autres dangers? hareog, surtout celui qui avait été pris près de la côte anglaise, s'est maintenu b un prix très-élevé. 4 bateaux ont fait 5 voyages; 22 bateaux 5; 56 bateaux 3; 29 bateaux 2 voyages; 4 bateaux n'ont fait qu'un seul voyage. A quelques milles de la ville de Lancastre, en Amérique, est une cascade qui, comme la célèbre Barberine des Alpes, tombe d'une couche de rochers de cent pieds de haut, mais qui a avec cette dernière une différence remarquable- Ses eaux, en effet, ont une puissance pétrifiante qui se fait sentir aux mousses et aux fougères croissant sur ces rochers ou près d'elles. Toutes les fois que l'eau de la cascade atteint la mousse, son sommet, quoique vert, devient semblable b la pierre; il en est de même des fougères qui étendent leurs feuilles, et que la poussière d'eau peut atteindre. Une autre particularité, c'est que tout près de celte cascade existent des sources sulfureuses d'une excellence particulière. Hamillon Speclalor.) M. Rouland, ministre de l'instruction publi que, vient d'adresser la circulaire suivante b MM. les préfets Monsieur le préfet, j'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai pris un arrêté aux termes duquel une Histoire universelle, publiée par le sieur Paul Buessard, et faisant partie d'un cours général intilnlé Mnémotechnie universelle, est interdite dans les écoles publiques et libres, comme contenant des principes contraires la religion et l'ordre public. VHistoire universelle dont il s'agit est publiée par livraisons. Le prix en a été mis b la portée des classes populaires, et je suis informé qu'aucune démarche n'est épargnée afin de propager cet ouvrage dans les écoles. Vous voudrez bien faire connaître la décision que je vous notifie aux agents placés sous vos ordres, et prescrire les mesures les plus actives pour assurer l'exécution de mon arrêté. Le mortier-monstre construit d'après les dessins de lord Palmerston vient d'être essayé b Woolwich. Au premier tir, le boulet fit l'espace de i,8ooyards en dix-sept secondes. Mais b chaque tir l'espace et la distance diminuèrent par suite de l'engorgement causé par la poudre. Au sixième tir le mortier creva avec une explosion terrible. On vient, dit le Moniteur du Loiret, de trouver mort b son domicile, auprès de Romoran- tin, un vieillard que ses habitudes de lésinerie et d'avarice ont conduit b une bien triste fin. C'était Si vraiment. Un danger grave et dont aucun des détracteurs du tabac n'a encore parlé. Le tabac humide dégage en abondance de Voxide carboni que, tandis que sec il ne dégage que de l'acide carbonique. Or, l'oxide de carbone peut seul être raisonnablement accusé du malaise ou des indis positions attribuées b la nicotine. En fumant des cigares secs, on n'a rien b redouter de pareil. Quant aux attaques dont on harcèle le tabac, elles datent de son apparition en Europe, et jus qu'ici je ne vois pas qu'elles aient convaincu ou découragé les fumeurs. Le roi Jacques I" publia une dissertation contre le tabac, et Dieu sait si l'on fume en Angleterre! Amurat IV, empereur des Turcs, condamna b la bastonnade ceux de ses sujets chez lesquels on trouverait une pipe, et nulle part on ne fume plus que chez les Orientaux Enfin, le Pape Urbain VIII lança les foudres de l'Eglise contre l'usage du tabac, ce qui n'empêche point aujourd'hui le clergé d'Espagne, des Pays-Bas et d'une partie de la France, de demander b l'usage de l'herbe, jadis anathématisée, d'innocentes distractions. Ne serait-il pas plus rationnel et plus sage de regarder le tabac comme un de ces dons providen tiels destinés b subvenir aux nouveaux besoins que un petit célibataire, qui vivait isolé, sans commu nication avec le reste des hommes. Il habitait au hameau de la Bichaudière, dans une espèce de loge ou hutte qu'il s'était construite lui-même avec des pierres amassées une b une depuis dix ans. Cette loge était complètement obscure, et le père Poulard ne l'éclairait que par des feux de javelles recueillies dans les vignes. Il ne vivait que de haricots et ne mangeait qu'une livre et demie de pain par semaine. Cet homme n'avait jamais eu de lit; il couchait sur la paille au fond d'une cuve. Il travaillait au bois et s'absentait quelquefois pen dant un ou deux mois. Son absence n'avait pas inquiété d'abord. Une petite fille ayant raconté qu'elle avait vu des corbeaux sortir de la cheminée de la loge, on était allé b la porte; la clef n'y était pas. Oo crut b une de ces absences qui étaient habituelles au vieillard. Mais comme elle se pro longeait, on prévint le commissaire de police. La porte de la loge fut ouverte, et, b la lueur d'une lanterne, on aperçut, dans uo coin, sur un tas de paille, le cadavre de Poulard roulé dans les guenil les et b moitié rongé par les souris et les rats et par les corbeaux, qui étaient descendus par la cheminée. La mort paraissait remonter b sept semaines; près du corps, on trouva intact un quart de pain qui avait été acheté le 24 octobre. Il est probable que le malheureux n'aura pas eu la force de monter dans sa cuve. On dit qu'il possédait pour une vingtaine de mille francs d'immeubles, principa lement des vignes, qu'il laissait en friche et qui ne lui produisaient aucun revenu. Il laisse des neveux qui sauront, espérons-le, tirer meilleur parti de l'héritage de leur oncle. Deux principautés existent en Espagne celle des Asturies et celle de Catalogne; il est question de donner le titre de princesse de Cata logne b la jeune princesse b qui la naissance du prince des Asturies a fait perdre son titre de princesse des Asturies. les progrès de la civilisation créent aux nouvelles générations? Ce calmant, qui n'offre aucun des caractères furieux de l'ivresse causée par le vin on de la brutale stupéfaction engendrée .par l'opium, inoffensif comme le café et le thé, plus inoffensif peut-être, ne se trouve-t-il pas merveilleusement venu b propos pour apaiser les fiévreuses agitations de notre vie et de notre société factices? Ne pent-on voir Ib le remède b côté du mal La fumée de tabac rassérène l'esprit et dissipe les fatigues mentales. Je connais un homme violent qui conjure b l'aide d'un cigare les crises de la colère. Demandez aux ouvriers, aux soldats, quel recon fortant les délasse le mieux de leurs rudes travaux. N'appelons donc point le tabac une herbe sainte, une panacée universelle, comme on le faisait lors de l'apparition en Europe de l'herbe a la Reine, mais ne le transformons point non plus en un poison qui engendrerait plus de maladies que n'en énumère Purgon dans le Malade imaginaire l'apoplexie, la paralysie, les perturbations de la moelle épinière, un poison qui mènerait tout droit b l'abrutissement des individus et b l'étiolement des races. Concluons en disant du tabac ce qu'Esope disait de la langue Il n'est meilleure ni pire chose. Il s'agit seulement de s'en bien servir. Sam.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1857 | | pagina 3