AVIiTAUX HOMMES DE LOI. S 5 g C* LU e* S v- s CS 0 K M O m 35 Sd u cj -H CA H 20 00 E-« 0 td es 04 0 Sd 59 O M 0 E 0 O 0 C9 'M td s a a m u o S c« s c; "c Cet ouvrage, dont le dernier volume vient de paraître, forme un traité complet et approfondi de notre nouveau régime des privilèges et hypothèques. Œuvre de fortes éludes, il justifie, tous égards l'accueil empressé que lui ont fait beau coup d'hommes de loi dès l'apparition du premier volume. Écrit surtout au point de vue pratique, le livre de M' Marlou offre l'exposé et la solution de presque toutes les difficultés que la matière peut présen ter, difficultés nombreuses, comme beau coup l'ont expérimenté. Daus les mêmes vues, élargissant le cadre naturel de son œuvre, l'auteur a eu soin de signaler toutes les modifications que la loi de 18ol a intro duites dans diverses autres parties de notre législation, et, nommément, dans les titres de la minorité, de la tutelle, de Y éman cipation, des donations et testaments, de la vente, du louage etc., etc. Abordant toutes les questions controversées, il met les pra ticiens au fait du dernier étal de la doc trine et de la jurisprudence, leur présen tant ainsi, dans maints cas, des éléments d'une solution immédiate. Écrivain habile autant que profond jurisconsulte, M'Martoe possède le talent de plaire l'égal du talent d'instruire: son style clair, correct, vif et coloré, rappelle la manière de lloitard et de Demolombe. En somme, l'ouvrage de Le comité électoral de l'Association dite libérale de Bruxelles s'est réoni le 5o décembre, pour former la liste provisoire des candidats pour Pélectioo d'on représentant, en remplacement de M. Rogier. Trois candidatures, réunissant les conditions du règlement, ont été présentées et seront discutées dans l'assemblée générale fixée au 5 janvier. Ce sont celles de MM. de Perceval, ancien représentant, Jules Guillery, avocat, et Watteeu, conseiller communal. L'armurier Verpoorten, doot le magasin a été détruit Anvers par l'explosion de deux petits barils de poudre, se trouve toujours k la prison cellulaire. On assure, mais nous ne savons pas jusqu'k quel point ce bruit est fondé, dit un jour nal, que ce détenu paraîtra incessamment devant la eour d'assises. M. Alphonse Karr, qui habile Nice, où il dirige le journal la Terre promise, a fait adopter par la municipalité de cette ville son projet, dès longtemps proposé aux Parisiens, et tendaut 'a la suppression des visites du jour de l'an. A dater du 27 décembre, dit la Terre promise, jusqu'au 1" de janvier, de g heures du matin h midi, et de 3 heures de l'après-midi a six, un employé de la ville de Nice recevra les offrandes dans la grande salle de l'Hôtel - de - Ville et inscrira en même temps, dans uo registre ad hoc, les nom, prénom et qualité des souscripteurs. Les offrandes ne peuvent pas être moindres de 2 fr. La liste de tous les noms sera ensuite affichée devant l'Hôtel-de-Ville et daus tous les autres lieux habituels. Les souscripteurs seront censés avoir fait toutes les visites du jour de l'ail, et ils seront ensuite convoqués k l'Hôtel-de-Ville pour délibérer sur l'emploi h donner au produit total. On lit dans le Journal de Charleroy Vendredi soir, le nommé Florent Burgeon, houil— leur, célibataire, âgé de 23 ans, domicilié k Mor- lanwelz, a été écrasé sur le chemin de fer du Centre par le convoi partant de Baume pour Binche vers les oeuf heures du soir. Cet individu s'était amusé longtemps k Haine-Saint-Paul, dans un estaminet, et c'est en retournant de la pour regagner son domicile que ce malheur lui est arrivé. L'état d'ivresse dans lequel i! se trouvait alors le rendait complètement incapable d'entrevoir le danger. Un décret de l'empereur des Français, du jg décembre, autorise le ministre des finances k élever de 35o millions la somme des bons du Trésor k émettre pour le service de la Trésorerie en i858. On écrit de 3raine-le-Comte Les maîtres maçons, charpentiers, plafonneurs, menuisiers et couvreurs ardoisiers, se sont réunis le 27 décembre dernier, et ont fixé le prix de leur travail k 25 c. par heure k dater du i" janvier i858. La mission catholique du Soudan, k Char- toum, après des sacrifices sans nombre, a dû se résoudre k abandonner sa tâche, tellement elle a rencontré d'opiniâtreté chez les indigènes. Elle va quitter la colonie qu'elle a essayé de fonder. Les évèques de Munsier, de Hildesheim et de Paderborn ont adressée tous les prélats d'Allema gne une lettre par laquelle ils les invitent k fooder une association religieuse dans le but de travailler k réunir de nouveau avec l'Église romaine l'Église d'Orient, séparée de l'unité catholique. Voici les mesures qu'ils proposent pour arriver cette fin 3* Fondation d'une association de prières 2® création d un journal ou d'une revue destinée k la discossion théologique des points de controverse entre les deux Églises. Gaz des Postes d'Augs.} - he Times publie uoe lettre particulière de Delhi qui contient les détails suivants relatifs k une visite faite au roi, que les Anglais retiennent, comme on sait, prisonnier avec sa famille dans son propre palais Noos avons vo le roi captif et ta famille royale; ils sont enfermés dansde petites chambres en ruines, situées près d'une des poties d'entrée du palais. m Le vieux roi parait très-faible; soo regard est fixeet terne,comme celui d'un hornmequi approche du terme de sa vie. Il est certainement trop âgé pour qu'on puisse faire remonter jusqu'à loi la responsabilité de ce qui a été fait. Quant k ses fils, ils peuvent être plus coupa bles. Plusieurs d'entre eux ont été fusillés; d'autres sont encore en fuite. Le plus jeune, qui semble n'avoir que t5 ans, et qui en a, dit-on, 18, parait arrogant et brutal. C'est le seul enfant de la reine. Quelques-unes des dames qui nous accompa gnaient ont eu un long entretien avec cette majesté déchue; elle était assise sur un bois de lit fort ordinaire, portail des vêtements blancs et n'avait que peu de bijoux autour d'elle, les joyaux de prix lui ayant été enlevés. L'ex-reine de Delhi est petite mais forte, a un peu plus de 5o ans et se distingue par l'animation qui se lit sur sa figure ronde; elle n'est nullement jolie; ses petites mains potelées étaient occupées, lorsque nous entrâmes dans sa chambre, h couper du bétel qu'elle mangeait.Elle était dansce moment entourée d'une trentaine de femmes, parentes et domestiques. La reine professe la plus grande horreur pour le 3' de cavalerie, auquel elle attribue tous ses malheurs Elle dit que le roi n'avait pas le pouvoir de faire agir ce régiment d'après ses ordres et que c'est ce même corps qui, en arrivant h Delhi, poussa toute la ville k la révolte, et se montra aussi disposé k la piller elle-même que tout autre habitant. Elle raconte que les rebelles livrèrent son palais au pillage, et que si elle a réussi k sauver ses joyaux, c'est grâce k la précaution qu'elle avait prise de les enterrer. Loin de blâmer les Anglais de la captivité k laquelle ils l'ont soumise, elle déclare qu'elle comprend qu'ils doivent s'assurer de ceux qui sont coupables et s'enquérir en même temps des inno cents, mais elle ne paraissait pas défendre l'inno cence du roi avec autant d'assurance que la sienne. De terribles rivalités paraissent exister entre les femmes; la reine que nqos avions devant nous incriminait les fils des précédentes femmes du roi, dont elle était la dernière. Sa sœur, qui est beaucoup plus belle, a une fille de 1 5 ans qui est mariée au plus jeune fils da roi dont j'ai parlé plus haut. Elle a de fort beaux grands yeux et une magnifique petite bouche. Qnelques-unesdesfemmesracontèrent qu'elles avaient retenu des femmes Anglaises et des eufants, après le massacre, avec l'espoir de les sauver, mais que les rebelles sont venus les leur réclamer et qu'il a été impossible de résister k leurs exigences. Elles ajoutèrent que les cipayes se plaignirent de ce que le roi nourrissait les Anglaises grassement tandis qu'ils avaient, eux, k peine de quoi vivre. Le ciel seul sait si tous ces gens oui le cœur et les mains purs; quant k moi, je l'ignore, et je me borne k dire que j'ai pitié de ces malheureux, car ce sont réellement de terribles victimes si, en effet, ils sont aussi innocents qu'ils le disent. RUSSIE. S'-PÉTERSBOURG, 22 décembre. Un rapport du commandant des troupes de la Caspienne adressé au commandant en chef de l'armée du Caucase, annonce que les opérations de guerre dans la Salatavia sont terminées. Scbamyl avait ordonné aux Tchetkesses de défendre une redoute avec retranchements ils étaient au nom bre de 5,ooo et commandés par Naïb-Scbamchal. Après une résistance opiniâtre, ils ont été jetés par les Russes assaillants dans un ravin où baïonnettes et mitraille ont fait un aQreux carnage; 35o Tchetkesses, Naïb-Scbamchal et quatre autres chefs oot été toés. Les Russes ont pris cioq dra peaux et les couteaux des hommes tués, et inceadié la redoute, construite eD bois, le fort et les villages voisins. Toute la Salatavia était en flammes. Les Tcherkesses se sont retirés k Almak, où se tenait le gros des forces de Schamyl, et les Russes, épuisés par cinq mois de fatigues, sont rentrés dans leurs quartiers d'hiver. Ils évaluent leurs pertes, dans le dernier combat, k 8 soldats tués; ils out eu, en outre, 2 officiers et 66 soldats blessés. Ils ont tiré 53 coups de canon et 2g,55y coups de fusils. Cette victoire chasse entièrement les Tcherkesses de la Salatavia. Boersenhalle bj Vj vj U bj Q £2 CQ S) "S bj bj -LU LU 0 PS es m r, es 0 m m CQ 36 0 3 PS 0 0 ce CQ w n 0 O u C eu b» b* "a e- m, J U H U QC h S -«1 es Ou

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3