ADJUDICATION ÉTAT-CIVIL D'YPRES, L eau fait défaut dans nos fossés; un grand nombre d'habitants se voient dans la nécessité (Tacheter leur provision d'eau les brasseurs et les distillateurs se trouvent quelquefois dans Tembarras faute d'eau et néanmoins, Ton nous assure qu'un employé de l'octroi, en service la porte de la Station a chargé un j ouvrier de lui verser cent seaux d'eau dans tes latrines de l'octroi, moyennant un franc, afin de faire tourner son profit ce mélange. ALLEMAGNE. ÉTUDE DU NOTAIRE T.L1T 22023, A YPRES. Le JEUDI 21 JANVIER 1858, 3 heures de relevée, l'hôtel YEpée Royale, Ypres, de la belle MAISON A PORTE COCHÈRE, (hôtel de feue Madme Evrard), située Ypres, rue S1-Jacques, N° 14. iîltse prix seulement 16,930 fr. Cette grande MAISON, ayant Cour, Ecu rie et Remise est une des plus magnifiques habitations de la ville et par sa situation près la Grand'Place, propre tout établis sement industriel. (5) l'État ne consiste plus que dans la lutte d'une multitude de pouvoirs d'aventure, jaloux les uns des autres, s'entre déchirant et s'entre détruisant les uns les autres. En deux mots l'Association libérale de Bruxelles est dévorée par les sous-clubs de la capitale et de la banlieue, comme la Chambre des représentants elle-même est dominée, entraînée par l'Association libérale bruxelloise et par les autres associations libérales des provinces; sort que le ministère par tage avec la Chambre. Cette compétition des pouvoirs factices, usurpa teurs, envahisseurs, s'accordant néanmoins pour tirailler et pousser en avant le pouvoir légal, c'est l'État dans l'État, c'est le désordre, c'est l'anarchie Il y a longtemps que M. Dotez lui-même l'a reconnu et proclamé la Chambre. Tout ce qui n'est pas légitime est violent. Ajoutons que, dans cette mêlée des influences violentes, la victoire finit toujours par rester aux plus violents. Cela est écrit b toutes les pages de l'histoire contemporaine. Il y aurait bien de quoi faire réfiéchir des hom mes d'État dignes de ce nom. Mais les gouverne ments de parti réfléchissent-ils? C'est comme si l'on demandait si la passion raisonne. Ami de l'Ordre L'Observateur a gardé pendant un mois le silence le plus complet sur la candidature de M. de Perceval. Aujourd'hui que la séance de l'Association libérale de Bruxelles lui a prouvé que toute résis tance et tout silence sont désormais impossibles, il revendique pour lui la spontanéité de cette can didature. Uoe correspondance bruxelloise du journal libéral la Meuse, fait bonne justice de cette pré tention. Le National caractérise h son tour le rôle de son ancien allié dans la comédie électorale b laquelle nous venons d'assister voici les flatteuses paroles qu'il adresse au journal de M. Verhaegen Hypocrisie, platitude, jonglerie, jésuitisme, mensonge, escobarderie, telles sont les belles qualités dont l'Observateur a fait preuve dans cette affaire. C'est abject, mais c'est comme cela. On lit dans uoe correspondance bruxelloise de la Meuse J'ai été mal renseigné sur l'incident relatif b M. de Gerlache, mais je suis en mesure de vous donner, cette fois, des détails positifs. M. de Gerlache avait fait savoir b ses collègues, la veille du jour de l'an, qu'il ne pourrait les accompagner chez le Roi, b cause d'un voyage qu'il devait faire dans les Ardennes. M. de Sauvage se rendit alors chez M. le premier président pour le prier d'accompagner la cour, afin de prévenir les commentaires auxquels son discours pourrait don ner lieu. Cette visite avait été provoquée par les observations de quelques membres libéraux de la cour supérieure. M. de Gerlache céda aux raisons qui lui furent présentées. A cela, se borne tout l'incident. Cette version, que nous reproduisons b titre de renseignement, dit le Journal de Bruxelles réduit b zéro le roman de Y Observateur. L'auteur semble avoir cherché de bonne foi a connaître la vérité. Il a voulu voir de près le monstre dont on a fait peur au pays intelligent depuis deux semai nes. Il n'a rencontré que des bâtons flottants. Ce n est pas notre faute s'ils retombent sur le dos de' Y Observateur. actes officiels. Par arrêtés royaux du t5 janvier sont nommés A Bruges, échevins, MM. J. Roels et A. De Bus- schere. A Courtrai, échevins, MM. I. Herman et A. Deb- baudt. A Menin, bourgmestre, M. A. Rembry Del va; échevins, MM. A. Van der Meersch Rousselle et C. Van Ackere. A Dixmude, échevin, M. P. De Ruysschere. A Furnes, échevin, M. A. Ollevier. A Ostende, échevin, M. A. Liebaert. A Iseghem, échevin, M. Ameye de Gheus. A Poperinghe, échevin, M. F. Berten. A Wervicq, échevin, M. P. Jacon. A Y près, échevio, M. A. Van den Peereboom. nouvelles diverses. Demain, dimanche i 7 courant, de 11 1/2 h. 1 heure de relevée, aura lieu en cette ville l'inauguration des nouvelles salles du Musée. Un journal dit que parmi les projets de loi dont la Chambre belge va être saisie, figurera une modification importante b la loi sur la presse dite de M. Faider. Les poursuites, en matière d'outrages contre les souverains étrangers, seraient désormais exercées d'office au lieu de l'être sur la plaiote des agents diplomatiques. On vient decompléter, sur toutes les machines b grande vitesse du chemin de fer du Nord, un sys tème de signaux destiné b établir une communi cation instantanée et sans déplacement entre les conducteurs et agents de chaque train et le méca nicien qui le dirige. Ce système consiste dans un sifflet spécial mis en jeu b l'aide d'une corde qui passe sur tous les waggous pour aller aboutir b la vigie du dernier. On a ressenti en Savoie, le 28 décembre, un violent tremblement de terre. On parle beaucoup b Saint-Pétersbourg, en ce momentd'un projet tendant b établir une communication télégraphique avec l'Amérique du Nord, par voie de terre. Ce projet présenté par un ingénieur belge au gouvernement, consisterait a mener uue ligne télégraphique par la Sibérie, b établir une communication sous-marine entre le cap de l'Est et le cap du prince de Galles, puis b joindre la ligne b celle des États-Unis, en passant par les Amériques russe et anglaise. On lit dans le Morning-Post Il paraît, d'après ce qu'on nous apprend, que les autorités des provinces septentrionales de la Chine ont publié une impertinente proclamation qui défend aux barbares d'entrer dans l'intérieur du pays, et qui menace même de punition les paisibles visi teurs qui enfreindraient la défense. C'est !b une nouvelle signification. Si la cour de Pékin considère nos mesures comme dirigées contre elle-même, la guerre doit devenir générale, Soit. Un tel événe ment tournerait en notre faveur et servirait parfai tement nos intérêts eu décidant de l'établissement de nos futeres relations avec la Chine dans des conditions qui oeseraient pas autrement réalisables, tandis que les mandarins n'auraient qu'à s'en remercier eux-mêmes. Paris, i3 janvier. Un sloop de guerre anglais, arrivé de Nou- kahiva Honolulu(iles Sandwichle 21 octobre, y a apporté la nouvelle que les autorités fran çaises aux îles Marquises ont eu quelques difficultés avec les indigènes dans la fameuse vallée de Typée. Les cannibales voulaient sacri - fier une femme l'occasion de leurs orgies païennes. Le gouverneur français est intervenu et a sauvé la femme, mais non, toutefois, sans quelque apparence de résistance de la part des indigènes. Quelques uns d'entre eux ont été tués avant que Tordre fut rétabli. Autriche. Vienne, 9 janvier. Les ob sèques du maréchal Radetzky seront célébrées a Vienne, dans la cathédrale de S'-Étienne. Les autorités civiles et militaires y assisteront, de même que les chevaliers des ordres dont le maréchal était membre et des députations des différentes corpora tions. Le corps du maréchal arrivera le 17 par le chemin de fer du Sud; une partie de notre garnison l'escortera jusqu'à la station du chemin de fer du Nord. De Stockerau b Wiekersdorf, l'escorte sera composée d'un détachement de cavalerie. Enfio, le cercueil sera déposé au Heldenhugel (Colline des Héros), avec toutes les cérémonies religieuses et en présence des anciens compagnons d'armes du défunt. La députation de l'armée russe attendue ici ne se rendra pas b Milan, maisassistera aux cérémonies funèbres qui se célébreront b Vienne. (Gaz. autric.) DU 9 JANVIER AU 15 INCLUS. Naissances 11. Sexe masc. 8, fém. 3. Mariage. - VanaldewereltAlexandre- Florimond, fabricant, domicilié Wervicq, et Segers, Amélie, particulière Ypres. Décès i5. - Vandenhaulen, Bernardine, 69 ans, sans profession, domiciliée Gram- mont, célibataire, rue de Thourout. - Deco- ninck, Isabelle-Françoise, 69 ans, dentellière veuve de Jean Policarpe Dewaegenaerrue de Menin. Dinan, Isabelle- Constance75 ans, dentellière, veuve d'Henri-François Vuylsteke rue de Boesinghe. - Complaer, Jeanne Louise, 63 ans, dentellière, épouse de Louis-François Vancappel, rue Close. - Desmel, Joséphine - Thérèse, dentellière, 62 ans, veuve de Théodore Doperé, rue des Chiens. - Fâche, Marie Thé rèse, ménagère, 62 ans, épousecle Louis Amand Gryson, rue au Beurre. - VanoverscheldeIsa- belle- Constance, 78 ans, dentellière,célibataire, rue de Neuve-Église. - Ferloingne, Bernard- Joseph, 83 ans, sans profession, veuf d'Amélie- Léocadie Maerten rue de Lille. - Derolez, Pierre-Clement, yb ans, jardinier, veuf d'Eu génie Menu, rue de la Bouche. - Priem, Char les-Joseph, 77 ans, journalier, époux de Ca- thérine Durnez, rue de Menin. - HofMarie- Louise, 78 ans, rentière, épouse de Louis Jean Baus, rue au Beurre. - Desmit, Marie Jeanne, 64 ans, dentellièreveuve de Louis Cavel, rue S1- Jacques. - Mahieu, Marie-Thérèse, 69 ans sans profession, veuve de Jean- BapT' Struyve, rue du Lion rouge. - Fandenkerckhove, Sophie- Caroline, dentellière, rue de Menin. - Gravet, Antoine, 88 ans, rentier, veuf de Bar/>e Spil- lebout, rue de Thourout. Enfants au-dessous df. 7 ans 8. Sexe masculin 4, sexe féminin 4. Un mort né du sexe masculin.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3