représenter daDs cette eoceiote, uo véritable caoal. Par elle s'éconle une partie des bois vers le marché si considérable d'Anvers, par elle aussi anivent tous les produits poodéreux nécessaires II la bâtisse et autres, tels que briques, chaux, pierres, charbons; ces matériaux ne sont, déj'a maintenant, transpor tables qu'à la saisoo des ploies et moyennant des frais tels, qu'ils équivalent presque la moitié du prix normal de la marchandise. Que deviendrait donc ce transport périodique et effectué dans des conditions onéreuses, si les travaux exécuter l'aval de la Nètbe avaient pour résultat d'accélérer l'écoulement des eaux, sans que d'autres travaux, échelonnés sur le parcours navigable de la rivière, maintinssent le niveau d'eau nécessaire la navi gation de bateaux d'uo faible tonnage? Là est le noeud de la question. Obtenir un bon écoulement des eaux, tout en maintenant le niveau voulu pour la navigation, au moins là où elle existe depuis des siècles et où elle rend de si grands services. Certaines craintes s'élant manifestées dans quel ques cantons traversés par la Nèlhe, sur le résultat fâcheux que pourraient avoir sur la navigation du haut de la rivière des travaux projetés Lierre, je me permets de recommander cet objet toute l'attention de M. le ministre des travaux publics. M. de breyne.En présence de la déclaration que nous venons d'entendre de la part de M. le ministre des travaux publics, je me bornerai, dans la discussiou générale, féliciter le gouvernement de la décision qu'il a prise. Il a posé un acte de hante justice et d'équité, je l'en félicite et je l'en remercie. m. le président.La discussion générale est close. Nous passons la discussion des articles. Art. 1". La dépense résulter de l'exécution des travaux entreprendre dans le but d'améliorer, au double point de vue de la navigation et de l'écoulement des eaux, le régime de la Grande- Nèthe, de i'Yser et du canal de Plasschendaele et de Nieitport par Furnes, la frontière de France, sera supportée par l'Etat, les provinces d'Anvers et de la Flandre occidentale et par les communes et les propriétaires intéressés. Sont acceptées les offres faites, tant en leur nom qu'au nom des communes et propriétaires intéressés, par le conseil provincial d'Auvers et par la dépu- tation permanente du conseil provincial de la Flandre occidentale, spécialement autorisée par ledit conseil, lesquelles offres s'élèvent, pour la province d'Anvers, la somme de 222,5oo francs, et pour la provioce de la Flandre occidentale, 216,666 fr. 67 c. m. e. VANdenpeereboom. Je félicite M. le ministre des travaux publics de s'être montré intelligent et juste, en se ralliant, au nom du gou vernement, aux propositions de la section centrale. Je n'ai demandé la parole sur l'article, que pour appeler l'attentiou de l'administration sur un point important, relatif aux travaux en question et des travaux analogues. Il s'agit, la fois, de venir en aide la navigation et de prévenir les inondations nuisibles. Pour atteindre ce double but, un endiguemeot, auinoins partiel, est nécessaire. Au point de vue des intérêts des riverains, cet endiguement, pour être parfait, devrait empêcher le débordemeot du lit de la rivière, permettre l'évacuation des eaux fluviales superflues et la prise d'eau, en cas de sécheresse. En d'autres termes, les intérêts de la navigation étant saufs, il faudrait que les travaux projetés pussent servir au dessèchement et l'irrigation de la vallée qu'ils traversent; c'est-à-dire qu'après avoir écarté l'excès de l'action naturelle des eaux, on laissât subsister les bienfaits de celte action. Il faut saigoer, mais ne pas saigner blanc; agir en médecin et non pas en empirique. Jusqu'à présent nous n'avons qu'un canal qui serve la fois les deux intérêts c'est le caual de la Campine, où l'on peut prendre de l'eau et où l'on peut en déverser. C'est un système qui D'à pas encore été appliqué beaucoup, chez nous, et qu'il faudrait étendre. Il serait réellement utile que la Belgique em pruntât d'autres pays le système d'irrigation qui y est pratiqué avec beaucoup d'avantages. L'Egypte, la Lombardie opèrent des merveilles, par l'intelligente application de ce système. Il faudrait donc que, tout en empêchant les inondations d'été, on put permettre aussi des prises d'eau, dans d'autres saisons où ces irrigations seraient éminemment utiles. Je crois que pour procurer ces avantages, il faut deux choses: il faut, d'abord, exécuter les travaux de manière qu'on puisse atteindre le but peu de frais; faire ensuite régler administrativemeDl un mode de police qui fasse qu'on n'abuse pas de ces prises d'eau c'est-à-dire que les uns n'en prennent pas de manière nuire d'autres. Pour cela, il y a un rouage administratif excellent qui est la constitution en wateringues de grandes zones qui longent les parties riveraines du fleuve ou du canal que l'on exécute. Je ne veux pas entrer, pour le moment, dans des détails; mais j'appelle l'attention du gouvernement sur ce point. Puisqu'il s'agit de se mettre en rapport avec les administrations provinciales pour de nom breuses mesures d'exécution, on pourrait iostruire celte partie de la question qui consiste constituer en wateringues des zones qui ont des intérêts analogues. Ces associations agricoles si utiles exis tent, je pense, dans la plupart des vallées qu'il s'agit de soulager. Puis on s'entendrait avec elles, sur les travaux nécessaires pour les prises et les évacuations d'eau. C'est là un côté de la question qui mérite d'être examiné mûrement, et je ne doute pas qu'au moyen d'un très - iéger surcroît de dépense ou peut-être même sans dépense nouvelle, il ne soit possible d'atteindre le but que je viens d'indiquer et que je ne crois pas sans importance. m. le ministre des travaux publics. L'honorable préopinant vient de s'exprimer dans des termes très-clairs et qui rendent facile saisir l'objet de sa proposition. Je crois, en effet, avec l'honorable membre, que les eaux des canaux et des rivières peuvent être un élément très-utile pour l'agriculture; et certaine ment ce côté de la question sera examiné avec beaucoup d'attention. Il s'agit d'une question d'art et d'application dans l'examen de laquelle je ne veux pas entrer pour le moment. Je me permettrai seulement de faire remarquer que tout en prenant en très grande considération les observations de l'honorable préo- pinaot, le gouvernement ne peut pas cependant contracter l'engagement d'exécuter les travaux de wateringues charge de l'État. La plupart de ces travaux de wateringues, utiles surtout aux propriétaires, ont été faits et doivent continuer d'être faits la charge des propriétaires. Il va de soi que si, dans l'exécution des travaux qui seront entrepris pour atteindre le but que le gouvernement a en vue, on peut diriger ceux-ci de manière faciliter l'établissement de wateringues et diminuer ainsi les travaux faire par les par ticuliers, il est évident, dis-je, que le gouvernement procédera de celte manière. C'est ce point de vue que la question sera examinée; et, je le répète, messieurs, le gouverne ment ne négligerait rien pour que, dans l'exécution des travaux, il soit tenu très-grand compte des observations de l'honorable préopinant. m. e. VANdenpeereboom. Les wateringues auraient supporter envers le gouvernement les charges particulières pour les travaux qui leur seraient propres, comme cela a toujours lieu. Mais il n'en est pas moins vrai que, dans l'exécution des travaux, le gouvernement peut prendre telles dis positions qui, sans augmenter les dépenses qui lui incombent, auraient pour effet d'alléger les charges qui pèseraient sur les wateringues, si ces disposi tions n'avaient pas été comprises dans les projets et les travaux primitifs. Du reste, c'est, je peDse, daos ce sens, que M. le ministre des travaux publics a compris mon obser vation; et je le remercie de ce qu'il ait bien voulu promettre d'y porter son attention. m. LELIÈVRE. Je pense que la rédaction du paragraphe second de l'article proposé par la section centrale pourrait être remplacée par une rédaction meilleure. Au lieu de dire: sont acceptées les offres faites, il serait préférable d'énoncer le gouvernement est autorisé accep ter les offres. Eu effet, c'est le gouvernement qui stipule les intérêts de l'État et qui, par conséqueut, doit accepter les offres faites par les propriétaires intéressés, les provinces et les communes. Ce n'est pas la législature qu'il appartient d'accepter des offres; c'est là une mesure d'exécution qui est du ressort du pouvoir exécutif m. malou. Je crois qu'il n'y a pas la moiudre difficulté accepter par la loi les offres faites par les provinces et par les communes. C'est ainsi, da reste, qu'oD a stipulé dans la grande loi des travaux publics du 20 décembre 1851 au sujet des offres faites, par la province et par la ville de Liège, de participer aux dépenses résulter des travaux de dérivation de la Meuse. J'ajoute que ce texte pré- - sente un avantage très-grand en ce sens qu'il consacre un engagement que ne comporte pas le texte proposé par l'honorable M. Lelièvre. m. lelièvre. Je persiste croire que dès qu'il s'agit d'offres faites par des tiers, ce n'est pas la loi même qui doit les accepter, mais que c'est là un objet qui doit être réglé en exécutiou de la loi; par conséquent la législature doit se borner don ner au gouvernement l'autorisation nécessaire cet égard. Toutefois, c'est là une simple observation de forme que j'éuonce sur la rédaction du projet et s'il y a opposition, je n'insiste pas sur un point qui, mes yeux, est sans importance. m. le ministre des travaux publics. Je recounais, en effet, que ce texte peut donner lieu observation. Ce qui a déterminé le gouvernement l'accepter, c'est que la même formule a été consa crée par la loi du 20 décembre i85i propos des offres faites par la province et la ville de Liège. m. d'hoffschmidt. Après avoir lu l'exposé des motifs et la correspondance qui a été échangée entre le département des travaux publics et les aduiinistrationsprovincialesintéressées, j'avoue que je ne m'attendais pas un succès aussi prompt du projet de la section centrale. Le projet proposé par la section centrale diffère essentiellement de celui du gouvernement.En effet, il s'agissait, dans le projet du gouvernement d'une dépense de fr. i,ig5,ooo pour l'État; tandis que d'après le projet de la section centrale, cette dépense s'élèvera près de deux millions. D'un autre côté, d'après le projet du gouverne ment la part supporter par l'État et par les provinces était proportionnelle aux dépenses d'exé cution; tandis que d'après la section centrale il s'agirait d'un subside une fois donné. De telle sorte que si la dépense dépassait de beaucoup les devis; si, par exemple (ce qui est arrivé bien souvent), les prévisions des ingénieurs étaient de beaucoup dépassées, le subside proposé par les provinces resterait toujours le même et l'État aurait suppor ter en plus toute la différence entre les devis pri mitifs et la depense totale. Il y a donc une différence énorme entre ces deux projets. Il s'agit même, en outre (lisez l'exposé des motifs), de consacrer uo principe dont on pourra se prévaloir un jour pour en demander l'application d'autres cours d'eau. La question est donc encore plus importante qu'on ne semble le croire. Cependant mon intention n'est pas de ni'opposer au projet de la section centrale, du moment où le gouvernement croit que I état du trésor lui permet de venir aussi largement au secours d'intérêts locanx Plusieurs voix. Non non m. d hoffschmidt. Je crois que I'Yser et la Grande-Nèthe représentent bien des intéiêts lo caux. Interruption m. manilius. Et la chaux pour le Luxem bourg m. d hoffsciimidt. La comparaison ne me paraît pas possible entre deux objets aussi différents et par leur nature et par l'importance des sacrifices qu'ils imposent l'Etat. Je^le répète, messieurs, tnon intention n'est pas de m'opposer au projet de la section centrale, du moment que le gouvernement déclare s'y rallier lui-même. Je n'ai demandé la parole que pour signaler les différences que je viens d indiquer entre les deux projets et ensuite pour demander, si, dans le cas où la dépense excéderait de beaucoup les devis de 2,100,000 francs, le gouvernement ne serait pas autorisé a réclamer un nouveau concours de la part

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 2