AVIS AUX HOMES DE LOI. S 1 >- «h S S VIE DE LA^iÛR ROSALIE, 3 CHANGEMENT DE BUREAU A VENDRE DE GRÉ-A-GRÉ. A G AND. (s) Elk zegge het voorts. <A LU LU f CO LU Q s Un habitant de Syracuse, dit le Courrier des États-Unis, fut abandonné, il y a quelque temps, par sa femme, qui se rendait dans l'Ouest dans le but d'y obtenir un divorce. Depois lors, le mari, qui n'avait pas, a ce qu'il paraît, fait d'objection k celte séparation définitive, ne désirait qu'une chose, c'était d'apprendre de façon certaine qu'il était rendu a la liberté. A cet effet, il écrivit divers greffiers de comtés pour s'informer si le divorce espéré n'avait pas été accordé dans leurs juridictions. Parmi les réponses qui lui sont par venus se trouve celle-ci Mencee, Indiana, 18 janvier. Cher monsieur, il n'y a point eu jusqu'ici de demande en divorce adressé notre tribunal au nom de..., mais je pense que nous avons bieo divorcé la moitié des concitoyens de votre État, et, pour peu que nous continuions de ce traio, je suppose que d'ici k quelques années nous aurons épuisé les ménages de New-York et du Massa- cbussetts. En attendant l'occasion de vous rendre ce service, je suis, etc. a La cour d'assises de la Seine a prononcé dans la séance du 26 février, l'arrêt contre les auteurs du i4 janvier Orsini, Pieri et de Rudio la peine des parri cides; Gomez aux travaux forcés k perpétuité. L'article i3 du Code pénal relatif aux parricides, et dont il a été dooné lecture, est ainsi conçu Le coupable condamné k mort pour parricide sera conduit sur le lieu de l'exécution en chemise, nu-pieds et la tête couverte d'un voile noir. Il sera exposé sur l'échafaud pendant qu'un huissier fera au peuple lecture de l'arrêt de con damnation, et il sera immédiatement exécuté k mort. M. le président a averti les condamnés qu'ils ont trois jours pour se pourvoir en cassation. Les condamnés se sont retirés sans proférer une parole. Gazette des Tribunaux.) Orsini, Pieri et de Rudio se sont pourvus en cassation contre l'arrêt de la cour d'assises de la Seine, qui les condamoe k subir la peine des parri cides, comme coupables de l'odieux attentat do i4 janvier. Quant k Goinez, il a accepté l'arrêt rendu contre lui, et qui le condamne aux travaux forcés k perpétuité. En présence de l'instance engagée k Lon dres, le parquet de Paris a cru devoir ajoorner ses réquisitions contre Bernard. S'il y a lieu k extra dition et qu'elle soit accordée, un second procès pourra être ouvert, k moins que Bernard ne soit jugé en Angleterre et d'après les lois britanniques. Les journaux français publient les observations suivantes sur l'attitude des quatre condamnés au sujet de l'attentat du i4 janvier, dans les séances de la cour d'assises Le visage de Pieri est commun c'est le type du conspirateur volgaire, une de ces figures que l'on est certain de rencontrer dans les rues aux jours d'émeute. Pieri est brun, il a les cheveux taillés en brosse et la barbe inculte. Sa barbe est grison nante ainsi que ses cheveux. Cet accusé est pâle, presque livide; son visage est comme sillonné et creusé par des rides nombreuses. Tout est vulgaire en lui. Son col de chemise est rond et rabattu sur une cravate noire; ses mains sont cachées sous des gants de tricot brun. A chaque instant il passe sa main dans sa barbe. C'est le plus mobile des quatre accusés. Orsini fait un contraste frappant avec Pieri. Sa figure est assez beile, d'un type cependant un peu vulgaire. Son froot est élevé; ses cheveux bruns, un peu blanchis sur les tempes, sont rejetés en arrière. Il porte de gros favoris noirs et n'a pas de moustaches. Sa figure est assez pleine, son teint est légèrement rosé. Il est vêtu d'une redingote noire neuve; il porte une cravate blanche et des gants noirs. Son attitude ne paraît avoir rien d'affecté; il semblerait qu'il n'est pas là pour son compte. Il écoute évidemment avec attention tout ce qui se dit, mois il dissimule assez bien ses impressions pour qu'elles ne se trahissent pas sur son visage; seulement le teiot rosé de ses joues s'efface presque, ou se fortifie, selon les émotions du moment. De Rudio paraît petit; il a un teint olivâtre, et pour ainsi dire huileux; c'est un type maltais ou arabe. Ses cheveux sout noirs, ses yeux sont de la même couleur, vifs et très-enfoncés; sa lèvre supérieure est couverte d'une légère moustache. Cette figure maigre, creusée, mobile, annonce plutôt la passion que l'intelligence. De Rudio est vêtu d'un paletot assez misérable et porte une cravate de couleur. L'accusé Gomez est assez insignifiant au physi que il a la tenue d'un domestique anglais; il est châtain clair, imberbe, et a le teint uniformément rose, la fignre longue, insignifiante. Pendant toute l'audience, aucun des accusés n'a parlé l'un k l'autre; ils affectaient même de ne pas se regarder. On sentait que des haines profondes les divisaient. En entendant leur condamnation k la peiue des parricides. Orsini, Pieri et de Rudio n'ont laissé échapper aucun mot, aucun geste; on n'a pas même pu remarquer la moindre contraction sur leur visage; seulement, vers la fio des débats, la figure de Pieri était devenue affreusement pâle, et celle d'Orsini avait perdu son léger incarnat. Quant k de Rudio, sou visage était vert et plus huileux que jamais. Gomez, au contraire, en appre nant que sa tête était sauvée, est devenu très rouge, On dit même qu'après l'audience il a manifesté sa joie du verdict du jury k son égard; mais, sauf celte rougeur subite, il a pu se contenir devant le public. Après que la cour a eu signifié son arrêt, et comme le président allait avertir chacun des con damnés qu'il avait trois jours pour se pourvoir en cassation, Rudio a échangé, en riant, quelques paroles avec son défenseur. Son visage livide a gardé les traces de ce rire, qui formait un contraste douloureux, jusqu'au moment où les gendarmes ont emmené les condamnés. Orsini a également échangé quelques mots avec son défenseur, M* J. Favre il semblait le remercier II était 9 heures du soir. La foule s'est écoulée silencieusement. a MESSAGERIES J.-B. VAN CEND ET C1'. L Administration a l'honneur d'informer le public, qu'à dater du 1" Mars, ses bureaux k Gaud sont transférés du Quai aux Herbes k la rue Haute Porte. (5) Op DONDERDAG, 11" MAERTE 1858, om een uer namiddag, openbare Verkoo- ping van 50 koopen zware en schoone POPELIEREN, ABEELEN en El KEN BOOMEN, ter hofstede gebruikt door de weduwè van Carolus Provoost, teZillebeke, langst den sleenweg van Yperen naer het Hooghe, dienstig voor aile slach yan wer- ken en geheel gemakkelyk voor den transport. Den Nolaris TF27S te Zonnebeke, is belast met den ontvangst dezer Verkooping. COMMUNE DE LAMPERNISSE, ARRONDISSEMENT DE FURNES. La BELLE PROPRIÉTÉ nommée les Soixante-dix Mesures ayant une superficie de 3o hectares 8 ares 35 centiaresd'un seul gazon, située, dans la commune de Lamper- nisse, au centre du Fumes Ambacht, traversée par le chemin dit Uaendehotslraet, consistant en Pâtures grasses, dont plusieurs de première classe et d'une parcelle de Prés Foin; loué plusieurs locataires, par bail finissant au 1" Octobre 1868, au rendage annuel de fr. 4,3o4- 70 c. outre les contributions. Pour visiter la Propriétés'adresser Martin Nattier, Larnpernisse, l'un des occu- peurs, et pour les prix et conditions, au Notaire FLOOR, Loo, jusqu'au 1" mai 1858. (1) Cs2 -j *-« ta faj Q £3 2 S K) g s; U fe: bj P a CO CiJ s-t £=3 m m Sd CS P es p CA 20 go Cd es es S (d P Sd A CO p o o p p Ed Q XSj m p p (d X P es CQ Ed O es i U Cm j-g CJ es w 2 W cn o S M H 5 0 g QC PL, S o S E« 3 Pî ce p en vente au bureau de cette feuille ifaiLiLjs ID3 k 10A.iiriii par iït. le ntcomte k JRelutt. DERIJELLE-BON VERXE RUE AU BEURRE, N° 10, ip&às 3)2 iii iiaiiinapïiiAîiSa Tient Magasin de Papiers Peints, Veloutés, Dorés, Paysages, Galeries, Ornements pour Rideaux avec Fleurs en Cristaux Porcelaine Argentés et Dorés, Franges, Stores Peints Transparents. Il vient de recevoir un assortiment de Tapis de Tournay et d'Écosse, k double face, de Hollande, pour Eglises et Appartements, Carpettes, Foyers, Devants de Lits, Tabourets, etc., etc., etc. Il se charge de la confection des Tapas, et de remettre k neuf les Tapis de Tournay. (5)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3