BELLE MAISON ALLEMAGNE. A "VENDRE A LA MAIN RUE DE LOMBAERT, N° 17, A YPRES. 5e" en 6eu MEI 1858, venditie van veel MEUBELS en SCH1LDERYEN, ten sterf- huize van S' Alleicaert, te Yper. 19en MEI IiSSTEL en 2e" JUNY 1858, OVEIÎSLAG in Parnassus Hof, t'Yper, van verscheide wel gelegen HUIZEN met HOF en ERVE. A TENDRE DE GRÉ-A-GRÉ La GRANDE FERME, d'origine patri moniale, nommée Moerkerke, dans les Moeres, avec ses vastes Bâtiments, d'une contenance de 50 hectares 11 ares, louée 3,800 francs, par dessus les contributions. On vendrait 5 (1) Après bien des détours, le soi-disant commis sionnaire disparaît, emportant les bagages et par conséquent uoe grande partie des fonds de l'Alle mande renfermés dans l'une de Ses malles. Immé diatement elle se transporte la station et fait ses plaintes an chef de la gare. Les commissionnaires sont convoqués de suite, mais on ne découvre pas notre homme. M,Is Ladmer venait d'être dupe de quelque filou. On comprendra bien la douleur que dut éprou ver cette demoiselle, en se voyant dépouiller d'une manière si audacieuse. Aussi les personnes présentes compatirent sur son sort. Dans la foule se trouvait un enfant de Courtrai, demeurant a Paris et exerçant la profession de bottier, le fils 6...., qui prit M11' Ladmer sous sa protection et l'installa dès le lendemain chez un de ses amis, ou elle fut on ne peut plus heureuse. Notre concitoyen lui rendit de temps autre visite et finit par éprouver une vive passion pour M"° Ladmer. Il y a quelques mois, il la demanda en mariage et revint dans sa ville natale pour pré parer leur union. Le futur fiancé de M11' Ladmer, son père et sa mère assistaient aux cérémonies religieuses de son baptême. Sous peu de jours le mariage civil et religieux de ce couple heureux sera célébré, notre concitoyen restera parmi nous et s'établira comme maître bottier. Le 28 avril a eu lieu l'inspection et l'essai du chemin de fer de Lichtervelde h Furnes, dont l'ouverture doit avoir lieu le 9. M. Noël, directeur général des ponts et chaussées, M. Gérardot de Sermoise, ingénieur en chef de la Flandre occiden tale, MM. les ingénieurs Tielemans, Crepin et Stockman, M. le président du conseil d'adminis tration de la Société concessionnaire, le directeur- gérant de la Compagnie, MM. Riche frères, entre preneurs généraux do chemin de fer, sont partis de Lichtervelde par un train spécial, composé du magnifique matériel roulant de la Société, et ont parcouru la ligne entière jusqu'à Furnes, en visitant tontes les stations et tous le9 travaux importants. Il y a peine 16 mois que les travaux ont été commencés, et aujourd'hui tout est l'état définitif, aucune construction provisoire ne s'élève, et tous les services sont assurés. La ville de Dixtnude se prépare célébrer dignement l'ouverture de cette nouvelle voie de communication. On écrit de Gand La lettre suivante vient d'être adressée par la commission des hospices civils aux élèves en médecine de notre Université La commission des hospices civils de Gand, dans l'intérêt des malades de la Biloque, et en attendant la réorgani sation du service de cet hôpital, s'adresse aux sentiments d'humanité de messieurs les élèves de la faculté en médecine et leur offre de se charger de ce service. Ceux d'entre ces messieurs qui voudraient accepter, sont priés d'adresser leur demande par écrit la commission des hospices. Une collision très-sérieuse a eu lieu, la semaine dernière entre les détenus de la prison de Saint- Bernard. M. le procureur du Roi accompagné de quelques membres du parquet d Anvers, a fait une descente sur les lieuxDes couteaux, des ciseaux, et autres instruments ont été déposés au greffe du tribunal de pre mière instance comme pièces de conviction, Si nous en croyons une feuille de Liège, M. Uan der Pepen, qui se retire de la Chambre, ferait place M. Partoes, ministre des travaux publics, On vient de trouver près de Theux une petite cruche en grès qui contenait, au nombre de trois ou quatre cents, des monnaies des princes de Liège du quatorzième et du quinzième siècle jusqu Louis de Bourdon inclusivement) il y en a beaucoup en cuivre et en argent d'Arnold de Horne (1379); il y en a uoe de Jean de Walenraed 1 -419), et une de Philippe le Bon (i422). Ce petit trésor est donc resté enfoui le long de ce chemin depuis le sac du château de FraDchimont par Charles le Téméraire, en i468. La production des houilles se développe rapidement daus le Pas-de-Calais. Elle n'avait été que de u85,4oo toones en i856. Elle s'est élevée à4iâ,ooo tonnesen îSôy.Ceschiffresnedevraienl- ils pas faire comprendre nos propriétaires de char bonnages du Hainaut que le moment est venu de chercher des débouchés ailleurs qu'en France? Nous exportons des verres vitres, des clous, des armes, des machines, des tissus, etc., dans le monde entier. Pourquoi donc n'y exporterions-nous pas aussi des houilles? Économiste Le Courrier des États-Unis, dans son numéro du 10 avril, rend compte, dans les termes suivants, d'un singulier emploi du chloroforme Le gardien particulier Oswald arrêtait jeudi un individu portant sur son dos un porc évidem ment volé. Voleur et volé furent conduits la station, le gardien tenant notre homme par le bras, et ce dernier portant toujours sur son dos le porc, dont les artères battaient, mais qui était inhabile marcher et ne faisait entendre le moindre grogne ment, ce qui étonnait fort le gardien. Parvenu au poste, 00 eut bientôt l'explication du mystère. Le voleur fut trouvé nanti d'une bouteille de chloroforme demi vidée, et il avoua que, pour emporter plus facilement son butin vivant et l'empêcher de crier, il lui avait auparavant administré une dose anesthétique. Le stratagème avait si complètement réussi, que les policemen eurent toutes les peines du monde réveiller l'animal de son bienheureux sommeil. Décidément, les voleurs s'approprient tous les progrès de la science. Les journaux des Etats-Unis racontent le drame suivant, où UDe femme a joué un rôle qui n'est guère dans les habitudes de son sexe Trois prisonniers des plus dangereux, confinés dans la geôle de WatertoWD (New-York), parvin rent attirer dans leur cellule, sous un prétexte quelconque, un gardien nommé Backer. Aussitôt qu'il eut refermé la porte sur lui, les trois bandits le terrassèrent, le battirent cruellement, puis, après l'avoir fortement lié l'aide de cordes, lui enlevè rent son argent et son trousseau de clés, et se disposèrent quitter la prison. Mais ils avaient compté saos leur hôtesse. Mmo Backer, passant par hasard dans le couloir, avait été frappée du bruit inaccoutumé qui partait de la cellule, et, soupçon nant quelque trahison, elle alla prendre un revolver dans la chambre de son mari. Au moment où les trois prisonniers ouvraient la porte, ils se trouvèrent en présence de la gueule menaçante du pistolet. La courageuse femme menaça de brûler la cervelle au premier qui bougerait; l'un d'eux, qui tenait une barre de fer la main, fit mine de lever sou arme sur elle; mais il vit dans les yeux de Mmc Backer qu'elle était femme accomplir sa menace, et il recula devant l'héroïae. Celle -ci demeura eu faction plus d'une demi heure, craignant de faire un mouvement qui pût compro mettre l'avantage de sa position, et les yeux tou jours fixés sur ses adversaires. Enfin, deux des gardiens subalternes vinrent la délivrer. Il était temps, car la courageuse femme était bout de forces, et elle s'évanouit dès que le sentiment dn péril cessa de la soutenir. Prusse. Berlin, 29 avril. Aujourd'hui, deux heures de relevée, a été célébré, dans l'église catholique, le mariage de la princesse Stéphanie de Hohenzollern -Sigraaringen. Dès midi, des groupes nombreux s'étaient formés aux abords de Sainte-Hedwige, et le public se rangeait des deux côtés des rues depuis le palais royal jusqu'à cette église. i,5oo billets d'entrée avaient été distribués, de sorte qu'il ne pouvait y avoir encombrement. La cour prit place sur deux raDgs devant l'autel, droite au premier, le prince et la princesse de Prusse, les princesses Frédéric- Guillaume, Charles, Frédéric-Charles et la land grave de Hesse-Philipsthal-Barchfeldau second, les princes Frédéric-Guillaume, Charles, Frédéric- Charles, Albert, Frédéric, Georges, Adalbert et le prince Auguste de Wurtemberg. Le grand-duc et la grande-duchesse de Bade, le prince Guillaume de Bade, le prince Charles de Hohenzoilern et les parents de la mariée étaient gauche de l'autel. A 2 heures parut le prince de Prusse; quelques minutes après, la princesse Stéphanie avec son frère, le prince Léopold, qui représentait le roi de Portugal. La princesse portait une robe de den telle blanche, un diadème de brillants, enlacé d'une riche couronne de myrteset un voile de dentelle. Elle avait sur la poitrine l'Ordre de la maison de Portugal. Le prince portait l'uniforme de lieutenant du premier régiment de la garde et le grand cordon de l'Ordre du Christ. Après l'échange des anneaux, le prince-évêque a quitté l'église. La nouvelle reine de Portugal a reçu d'abord les hommages du duc de Terceira et de tous les membres de l'ambassade portugaise, ainsi que de leurs dames, qui tous lui ont baisé la main en ployant le genoux devant elle. Le duc de Terceira portail l'Ordre de l'Aigle - Noirequi vient de lui être décerné. Le prioce de Prusse s'est approché ensuite pour baiser la main la jeune reioe, mais elle lui a tendu la joue. Après avoir reçu aussi les félicitations de la princesse de Prusse, la reine de Portugal a quitté l'église dans une voiture de gala attelée de huit beaux chevaux et précédée de deux grands-écuyers cheval. L'église était décorée avec beaucoup de goût et de richesse, le prince de Prusse ayant assigné cet effet une certaine somme. La céré- mouie a été terminée vers trois heures et suivie d'un dîner de 280 couvertsau palais royal. Le corps de musique de l'artillerie de la garde devait exécuter des morceaux pendant ce dîner. La reine partira, le 2, pour Dusseldorff, où elle passera la journée du 3. Le 4, elle se mettra en route pour Bruxelles, où elle est atteudue pour le dîner. Le 5 ou le 6, elle se dirigera sur Ostende, où elle doit avoir une entrevue avec la princesse Stéphanie de Bade, actuellement Paris. C'est Ostende, sur un navire représentant le royaume de Portugal, que le baron de Stillfried remettra solennellement la reine entre les mains du duc de Terceira. une située Pour les conditions s'adresser 'a Mr CLÉMENT- FROIDURE, rue de l'Étoile, 4. Kantoou van den Notaris VAN EECKE, te Yper.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3