vée poser des prémisses doot les socitlisies et les 1 communistes se chargeront de tirer les conséquences. Elle fait de la liberté des cnltes, la liberté do blasphème et de l'irréligion le droit d'avilir la religion, de la traioer dans la bone. Elle fait de la liberté d'enseignement la facolté d'ouvrir des écoles officiellement rationalistes. Elle fait de la liberté d'association le prétexte des attaques les plus odieuses et les plus malveil lantes cootre nos institntions religieuses. Elle fait delà liberté de la presse l'abus le plus cynique qui se soit jamais vu chez un peuple quelconque c'est la calomnie organisée et le mensonge eo permanence. Elle s'arroge le droit de tout attaquer daos nos dogmes, dans nos lois morales, dans les ministres de uolre culte, en même temps qu'elle refuse aux autorités ecclésiastiques le droit de prémuoir leurs Ouailles contre les ordures et les blasphèmes lancés pleines mains contre ce qu'il y a de plus sacré, contre la divioité elle-même. Le presse libérale est devenue le grand prédi cateur de l'hérésie du XIXm' siècle, du socialisme, qui n'est pas seulement un parti politique, une secte sociale, mais encore une secte religieuse. Le socialisme prétend se substituer non pas seulement la société civile et politique, mais surtout la société religieuse, au christianisme; c'est au front et au cœur du ckristiauisme qu'il dirige ses prin cipaux coups, c'est le premier rempart qu'il veut abattre; il est merveilleusement servi dans celte guerre par la presse libérale dont les écrivains et les patrons n'entrevoient pas toutes les terribles conséquences pour la société fcivile et politique. Avilir la religion, détruire le seutimeot religieux des populations, c'est travailler h la ruine de nos institutions fondamentales, la ruine de la société elle-même. Or c'est là l'œuvre poursuivie avec acharuement par toutes les feuilles libérales depuis les grands journaux du parti jusqu'à ces pamphlets orduriers que l'on voit, même dans notre ville, répandues, patronéespayées par des hommes qui se disent appelés, eo leur qualité de libéraux, la grande œuvre de la réorganisation sociale! A ce qu'il parait le Conseil communal n'a pas cru devoir donner une entière publicité aux réso lutions qu'il a prises dans sa séance de samedi t5, au sujet de l'importante question des eaux; celte fois-ci il n'a pas fait appel uotre loyauté et il ne nous a pas donné la moindre communication par conséquent il nous a été, pour notre part, im possible de satisfaire la légitime attente du public. Il faut bien que le plus grand nombre des adminis trés en prenne son parti, puisque les administrateurs jugent qu'il convient leur sagesse d'user notre égard daos ses communications d'uneréserveqnele publie impartial qualifie d'une manière qui tout en étant d'une justesse incontestable est loin de faire bonoeur nos édiles. La manie de dépenses dont est atteint le minis tère Rogier, est devenue proverbiale; mais après tout il faut avoir de quoi payer; c'est cette fin que le cabinet se prépare contracter un nouvel emprunt de soixante millions; les feuilles ministérielles ont reçu le mot d'ordre de préparer l'opinion publique la saignée qoe l'on fera nos bourses; daos le camp libéral l'on sait que rien ne rend un ministère plus impopulaire que l'appel la bourse des contribuables; aussi s'évertuera-t-on faire accroire que ce nouvel emprunt est nécessité par les dépenses faites sous le ministère conserva teur,pour déverser sor loi tout l'odieux delamesure. Si c'est habile, est-ce boooète? La nouvelle de la disgrâce du général Capiau- mont a occasionné une certaine émotion dans le corps diplomatique Bruxelles, et un de ses membres les plus ioflaeots, dit-on, ne cachait nullement, dans les cercles qu il fréquente, le déplaisir que celte nouvelle concession I émeute lui causait. A Gand l'impression a été la même, et maint libéral sincère a déclaré qu'il abandonnerait le parti si les ministres frappaient le général Capiau- moot. Les radicaux, au contraire, sont dans la jubilation plus de coups de plat de sabre, plus d'obstacle aux pavés, gare aux carreaux de vitre! L'avocasserie triomphe! Mais tout n'est pas rose dans le métier que les citoyens exercent l'Hôtel-de-Ville de Gaod. S'ils réussissent dans la guerre qu ils font au clérical, il n'en est pas de même dans celle que leur font leurs amis. Parmi ces derniers il y en a un très-grand nombre qui trouvent le citoyen Callier rétrograde et faisant de l'administration communale un lieu d'adoration mutuelle où les Broedermin et le Journal de Gand seuls ont voix au chapitre. De là de vives interpellations et des reproches amers, qui ont été faits dernièrement dans un club très-libéral M. Callier; mais l'échevin-bourgmestre a fait bravement non pas tête, mais dos l'orage il a pris son chapeau et s'est eo allé. Voilà où nous eo sommes dans la seconde ville du royaume. Le souscripteur pour les pillards des Tuileries est trouvé trop peu libéral! Quant au bourgmestre de Gand il se trouve tout fait éclipsé, on n'en parle plus et le fils partage le dédain qui était écho au père. Ainsi passent les gloires libérales. [Patrie.) Il y a longtemps que la réforme de la contribu tion personnelle a été déclarée urgente, sous le point de vue de !a justice distributive comme sous celui du trésor public. On peut en dire autant de la contribution foncière, dont les bases surannées constituent une iniquité réelle pour plusieurs de nos provinces. La péréquation cadastrale ou tout autre remède régulier et efficace est impatiemment attendu, surtout dans les deux Flandres. Le mécon tentement qu'y excite l'ajournement des mesures de réparation est légitime. Deux sections centrales, organes de la Chambre en 1856 et i85y, oot émis, l'unanimité, le vœu que les traitements de tous les employés inférieurs de l'État et du bas clergé soient mis en rapport avec leurs besoins et avec les services rendus. Elles ont déclarés, avec l'assentiment du précédent ministère, qu'il y avait lieu d'accomplir le plus tôt possible cette réforme, au moyen d'une simplifica tion intelligente des administrations publiques, afin que les charges des contribuables ne fussent pas augmentées. Dans leur pensée Detteraent for mulée, il convenait de ne pas élever les gros trai tements, sous aucun prétexte, jusqu'à ce que les petits eussent atteint le taux désiré. L'on voit avec peine que ces sages résolutions soient complètement méconnues par le ministère. On fait peu de chose pour les instituteurs, moins encore pour les secré taires communaux, rien pour les autres catégories de modestes serviteurs de l'État, mais on ne craint pas de supprimer successivement toutes les écono mies opérées en i848 sur les appointements des fonctionnaires supérieurs. Les lois sur la mendicité appellent depuis long temps une réforme plus ou moins radicale. Bien que la meudicité soit tolérée dans toutes nos communes (et nousavouonsqu'il serait inhumain de l'interdire alors que le travail manque des milliers de mal heureux), elle ruine leurs finances par la mauvaise organisation de nos dépôts de mendicité et autres maisons de secours. Le mal est si évident, si sensi ble, qoe l'on n'a guère besoio d'y insister. Depuis quelque temps un bruit sing0|jet s'accrédite. 11 paraît que M. le ministre de l'inij. rieur aurait l'intention d'appeler un étranger ooe I chaire actuellement vacante dans l'une des Univer. silés de l'État. Nous avouons avoir peine a croire j une pensée aussi manifestement contraireaux |0iset i aux sentiments du pays. Il serait, en effet, par trop inconcevable qu'un ministre qui invoque tout I propos la Constitution, osât méconnaître ce p0i0t l'art. 6 du pacte fondamental, ainsi conçu: Les Belges sont tous égaux devant la loi seuls ils sont admissiblesaux eruploiscivilset militaires, saufs les exceptions qui peuvent être établies par une loi pour les cas particuliers. D'ailleurs, une tentative a déjà été faite dans cette voie, et l'on sait Liège quel point on a en s'en applaudir. Espérons donc que M. le ministre de l'intérieur n'infligera pas la Belgique une mesure qui serait une offense pour les hommes intelligents qu'elle possède. On lit dans /'Observateur, journal ministériel: >r Le ministère a opéré des réformes profondes dans toutes les sphères de l'administration publique où son action a pu se produire jus qu'à présent. Il a mis les administrations communales en harmonie avec les principes qui ont triomphé le 2 j octobre i857. Dans les nominations faites au sein de la magistrature, il a supprimé un système déplorable qui imprimait l'ordre judiciaire un cachet pro fond de parti. L'avilissement des fonctions publiques mises au service d'un clergé politique a été condamné par le déplacement de M. le procureur du Roi de Gand. Il parait certain aussi que le ministère va restituer l'autorité communale ses droits et ses prérogatives par un acte nécessaire de réparation, en prenant l'égard de M. le général Capiaumont une mesure que commandent la dignité du pouvoir et rintérêt de l'ordre public. Nous nous abstiendrons de rectifier les erreurs volontaires de la feuille ministérielle nous ne défendrons même pas contre elle la magistrature qu'elle outrage; nous nous bor nerons prendre acte du caractère qu'elle imprime la mesure dont l'honorable général Capiaumont est menacé. Cette mesure est donc bien un hommage rendu Cémeutehommage tardif et d autant moins excusable, parce qu'il manque la fois de courage et de sincérité. (Gazette de Bruxelles.) On lit dans VUnion de Louvain <i Au moment où nous allions insérer notre réponse aux articles dit Progrès concernant le testament de M11' Hermans, nous avons appris qu'une action judiciaire est ou va être intentée par le légataire ce journal, du chef de diffamation et de calomnie. Dans ces circon stances, nous croyons, pour le moment, devoir nous abstenir. ACTES OFFICIELS. Un arrêté royal du io porte que les entrepôts publics d Anvers, deGand,de Bruges et d'Ostende, sont ouverts l'emmagasinage du sel brut, confor mément la loi du i4 juin i85 La disposition qui précède est obligatoire depuù le i5 du mois courant. chronique judiciaire. La Cour d'appel de Liège a décidé mercredi dans deux affaires correctionnelles auxquelles avait donné lieu la circulaire ministérielle de M- Rogier relative sux élections du io décembre dr. Dans la première affaire, la Cour a confirme purement et simplement le jugement du tribonal correctionnel de Namur qui, acquittant M* I® cur^

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 2